∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara.
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Sujet: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Mer 30 Jan - 16:48
Mathias & Kiara
Encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage.
« Comment je suis trop impatiente de revoir ma blondasse préférée. J'en ai des choses à te raconter. » Autant de choses que moi ? Non je crois pas. Enfin.. Dans le fond je n'avais pas grand chose à dire, ma vie sentimentale allait pour le mieux avec Théo, j'avais plutôt des soucis familiaux désormais avec Nolan mon frère. Cela faisait maintenant quatre mois qu'il connaissait la vérité, quatre mois qu'il était au courant pour Théo et moi, encore aujourd'hui il ne l'acceptait pas. Qu'est-ce qu'il faut faire pour qu'il arrête d'agir comme un gamin égoïste avec moi ? Je n'avais plus été heureuse depuis tellement longtemps, depuis que Matthias avait brutalement quitté ma vie. Pour la première fois depuis deux ans ma vie reprenait un semblant de normalité, plus de crises de pleures toute seule le soir en me lamentant sur ma vie avec une bonne vielle glace. C'était finis la déprime, un mauvais moment qui était enfin derrière moi et tout ça grâce à Théo et son acharnement à me rendre mon radieux sourire. « Tu sais.. J'ai rien contre votre relation, c'est juste que je me méfie, t'es ma soeur et lui un mec.. Il est mon meilleur pote certes mais, tu passeras toujours avant. » Ses mots m'ont entaillés comme un couteau qui transperce ton coeur. Il ignore le mal qu'il me produit.. J'ai toujours comptée ? Je suis sa petite-soeur ? Depuis quand ? Mon frère n'arrête pas de crier haut et fort que sa relation avec Meaghan est la plus puissante relation familiale qu'il aura jamais. Il me pourrit, il me tue et ignore que mes sentiments puent la jalousie à des kilomètres.. Enfin, mon frère avait simplement réussis à me retourner le cerveaux un jour avant la rentrée au lycée.. Lycée ou je n'avais plus mis les pieds depuis bien longtemps maintenant. « Je peux te conduire au lycée si tu veux. » « Pas la peine, Théo est déjà là. » Il n'allait pas en cours aujourd'hui, non lui avait un peu plus de chance que moi. Il m'attendait devant sa voiture garé en face de chez moi avec toujours ce même sourire. Théo est le genre de mec parfait, le genre de mec que j'aurais pu détruire plus jeune tellement je pouvais être malsaine et cruelle, je n'ai aucune honte à me décrire comme étant une mauvaise personne, je n'ai pas honte de ce que je suis ou plutôt celle que j'étais y a bien longtemps. Comme je disais il est parfait, gentil, drôle, toujours à mon écoute et surtout.. Il arrive à m'épanouir et à me combler de bonheur. J'avoue avoir eu du mal à me séparer de ses lèvres, j'étais tellement bien dans ses bras et je savais qu'au moment ou je traversais les portes du lycée, j'allais me sentir terriblement mal. Les gens me disent totalement meurtris, ils savent que j'ai été affectée du départ de Matthias et savoir que je fais passer l'image d'une fille brisée à mon égard me met hors de moi. Heureusement depuis ma relation officielle avec Théo je suis plus connus désormais pour sortir avec plus vieux que moi.. Punaise j'ai dix-sept ans et lui vingt et un an, c'est pas comme si nous avions dix ans de plus hein. « Je suis devant le lycée je t'attend. » Un dernier baiser pour Théo et me voilà en route pour une nouvelle année dans cet endroit morbide. Lola m'attendait devant la porte principal et elle n'avait pas changée, toujours aussi souriante, le teint pâle, l'aspect fragile et surtout cette longue chevelure rousse. « Tu m'a manquée tête de noeud. » Que voulez-vous je suis toujours aussi douée pour les déclarations d'amour, je n'ai jamais été douée dans ce domaine et la dernière en date reste un souvenir chaotique que j'aimerais effacer de ma mémoire. « Alors.. Les vacances en Suisse ? » Nous avons parlées, parlées et en fin de compte nous avons préférées sécher le premier cours de gym pour parler de tout et de rien, nous avions trouvés place dans une salle de maintenance vide alors nous en avons profité. Lola a de nouveau craquée pour Keenan, décidément.. Elle ne sera jamais lui résister, elle est amoureuse de lui mais, disons qu'en ce moment elle veut plutôt découvrir la vie, explorer l'inconnu. Pour ma part je lui ai parlée de Théo, parlée aussi du mal que j'avais à exprimer mes sentiments et surtout, je lui ai montrée la dernière lettre que j'ai écrite pour Matthias, cette dernière lettre tellement pathétique mais, Lola voulait absolument la lire. « Tu l'aimes encore ? » « Non. » Sur le moment j'ai essayée d'être convaincante mais, je l'étais pas du tout. Lola me connaissait que trop bien pour croire un mensonge pareil, j'aimais Théo plus que tout mais.. C'était différent. « Je crois que tu as un problème.. » Son regard c'était totalement perdue, j'avais rigolé suite à sa remarque avant de suivre son regard pour atterrir sur lui, adossé contre cette putain de porte. Non il n'y avait rien de drôle c'était même la pire journée de toute ma vie, enfin la deuxième pardon sachant que la première c'est le moment du "Je me casse en France, t'es au courant que maintenant." « Je vais y aller vous avez surement beaucoup de choses à vous dire. » SALOPE ! Non, tu ne me laisses pas. J'ai attrapée son bras avec ma main alors qu'elle a réussis à s'échapper la fouine. Je vais pleurer, le cauchemar va recommencer.. Pourquoi la vie est aussi méchante avec moi ? C'est parce-que j'ai brisée trop de coeur durant ma tendre enfance ou quoi ? Lola lui murmure un truc mais, je sais pas quoi. Il entre ensuite dans la salle et nous sommes tous les deux, lui et moi, putain. Durant un quart de seconde mon regard avait croisé le sien, un ans, une années entière que je ne l'avais pas revu.. Il avait changé, plus musclé, il avait l'air d'être aussi plus sur de lui et mon dieu qu'est-ce qu'il était encore plus beau. Matthias Gilbert sera toujours mon chocolat et moi je serais toujours cette boulimique qui ne peut plus résister.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Dim 3 Fév - 18:59
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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Il y a des matins comme ça ou la motivation n’est pas là. Les jours de rentrée c’est la fin de la liberté, des grasses mat’, des petit déjeuner au lit, des fêtes jusqu'à pas d’heure par contre c’est le retour des heures de colles, des devoirs et des prof chiant. Bref, chaque personnes normalement constitué, à par les intellos, déteste ce jour… Je peux vous dire que je ne suis pas un intello mais que je ne dois pas être constitué normalement. Comme chaque années j’aurais du faire la gueule à l’idée de reprendre les cours et bein cette année ce n’est pas le cas. Je me suis levé tôt pour pouvoir aller courir alors qu’avant j’étais la pire des feignasse ce jour là, je devais sortir de mon lit 20 minutes avant le début des cours seulement. La motivation était en moi et oui ça peu m’arriver. J’étais sur le point d’entamer ma dernière année au lycée, cette année cruciale où nous allions tous devoir faire des choix d’université mais avant tout on allait avoir nos examens. Je suis un élève plutôt moyen donc je ne me fais pas trop de soucis, j’ai appris quand j’étais à paris que si je bosse un minimum je peux avoir des notes supérieurs à la moyenne. J’étais rentré à Bluebell seulement depuis quelques jours alors je n’avais pas encore eu le temps d’aller voir mes amis, j’ai vue seulement Lydia et Danny, pour le reste je me suis reposé et j’ai vu ma famille. En gros tous mes potes de lycée je ne les avais pas revu depuis trop longtemps et il allait falloir remédié à ça. Voila la raison pour la quelle je me suis lever pour aller courir et qu’après une bonne douche je me suis habillé proprement. Petite remarque depuis que j’ai fais les boutiques à Paris je ne m’habille plus comme avant et c’est propre tout le temps. Ce que j’entend par propre c’est chemise tout ça. J’ai bannis les joggings et tout mes vieux tee-shirt. J’avais donc mis mon jean noir avec une chemise boutonné jusqu’en haut et un gilet par-dessus. Un petit coup d’Hugo boss et j’étais partit pour le lycée avec la vielle camaro de mon père. J’avais pas envie de la conduire au début, j’avais beaucoup trop de souvenir dedans mais ma tante à dis que si un jour j’étais près je pourrais la conduire, aujourd’hui est un bon jour, celui de mon nouveau départ. Je n’ai pas envie que les gens me voient comme le gars déprimé qui a perdu ses parents et sa copine. Je n’ai aucune idée de ce qu’on dit les gens sur ma rupture avec Kiara et d’ailleurs je ne veux même pas savoir. Les rumeurs de Bluebell ne m’avait pas manqué et si je peux évité ça ce serait mieux. « Mais si ce n’est pas le petit Gilbert ! » J’ai tourné doucement la tête avec un grand sourire. En l’entendant parler je sentis d’autre personnes poser leurs regards intrigué sur moi, bon c’est mort pour passer incognito. J’imagine que le bruit de mon retour n’avait pas encore traversé Bluebell, maintenant c’est foutu. « Le seul et l’unique » J’ai serré la main de tout le petit groupe du gars qui avait parlé. Dans le tas y avait Nolan le sosie de Blake. Blake je l’adore, pour ce qui est de Nolan je reste dubitatif, à partir du moment ou je sais que Lydia est amoureuse de lui je reste perplexe. Je n’ai pas envie qu’il fasse du mal à ma meilleure amie. Sinon il est cool mais Lydia c’est Lydia et on ne la touche pas namého. J’ai ramassé les ray ban que j’avais sur le nez avant de passer les portes du grand bâtiment. Je n’ai pas mis longtemps avant de trouver ma salle. Je connais ce lycée comme ma poche a force de l’arpenter tous les jours et d’y faire les pires conneries imaginables. Malheureusement pour moi je tombais dans la classe de monsieur McMahon. Mon ancien prof d’histoire que j’ai pris plaisir à malmener lors de ma dernière année ici. J’ai donc pris place au fond de la classe espèrent qu’il ne me voit pas tout de suite ou alors qu’il laisserait couler pensant que j’ai changer. Pense tu ! « Tiens, tiens, vous êtes déja de retour gilbert ! » Je levais les yeux de mon portable pour m’apercevoir que la salle c’était rempli et que mon professeur venait de faire son entré. « J’étais tellement impatient de vous revoir monsieur, je ne tenait plus d’être si loin de vous » Il m’a regarder d’un air blasé et sans même qu’il est prononcé un seul mot j’ai rassemblé toute mes affaires avant de partir faisant mine que ça me rendais triste. Je ne voulais pas me faire remarquer le premier jour mais c’est devenu plus fort que moi de répondre aux gens de cette manière. Avec tout l’amour que je porte à ce professeur en plus… Bref il m’a donnée une petite feuille à rendre au directeur pour qu’il me change de classe. Je suis donc aller a son bureau, il paraissait plus que blasé de me voir dès la première heure de l’année mais pas vraiment surpris. Je crois que j’ai établi un nouveau record, le gars collé le plus vite de l’année. En même pas vingt minutes j’avais eu trois heures de colle. Il m’a alors dit d’aller en salle de colle le reste de l’heure pendant qu’il allait me trouver une nouvelle classe avec un autre prof d’histoire. J’ai donc déambulé dans le couloir, il était bien entendu hors de question que j’aille en salle de colle alors je me suis tout simplement promené. Je marchais tranquillement quand j’entendis des voix dans une salle. Intrigué je me suis approché de l’endroit d’où provenaient ces voix qui m’étaient familière. La porte était ouverte me laissant le loisir d’observer les deux jeunes femmes. Je restais sans voix quelques minutes… elle était là, à quelques mètres de moi. En revenant je me suis imaginé un tas de scénario mais j’était loin de m’imaginé la vague, ou plutôt le tsunami, qui m’a submergé quand elle s’est retourné vers moi. A l’intérieur c’était comme si tout ce que j’avais essayé de construire cette année venait de s’écrouler en deux minutes. J’avais passer mon temps à essayé de l’oublier de me dire qu’elle m’a oublié et qu’il faut que je fasse pareil… j’en suis totalement incapable malheureusement. Cette fille c’est la drogue dont je n’arriverai jamais à me défaire, une part de moi lui appartient depuis le jour ou j’ai posé mes yeux sur elle. A l’extérieur par contre je ne laissais plus rien paraître. La carapace que je me suis construit en surface est la plus forte et plus jamais on ne me verra pleuré en public ou montré un centième de ce que je ressent vraiment, c’est fini ce temps là, maintenant j’arbore un sourire sur de moi qui me va à ravir je le sais très bien. « Je vais y aller vous avez sûrement beaucoup de choses à vous dire. » Lola jotem t’es la meilleur ! A ce moment là je vis Kiara tenté de la retenir mais en vain, Lola était déjà près de moi pour passer dans le couloir. Je suivis la jeune femme des yeux avant de me retourner vers Kiara. Après un petit élan je me décrochai du mur ou j’étais adossé pour m’approcher un peu de la jeune blonde. Je m’assis sur une table fasse à elle tout en plantant mon regard dans le sien. « J’tai manqué ? » Pourquoi s’attarder sur les banalités ? Autan aller droit au but après tout. Après un an sans se voir j’ai autre chose à lui dire que ‘salut tu vas bien’. J’avais quand même le sourire jusqu’au oreilles, premier jour de cour et j’arrive déjà à lui parler en tête à tête, au calme. Cette journée est commence merveilleusement bien.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Lun 4 Fév - 18:47
Mathias & Kiara
Encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage.
Le lycée était le souvenir de toute mes peines, il me rappelait trop de moments, des moments que je devais absolument oublier, que je devais effacer de ma mémoire. J'avais déjà attirée l'attention de pas mal de monde, après tout ils savent tous pourquoi je suis partis et maintenant ils savent tous que je sors avec un mec plus âgés que moi ce qui leurs donne l'occasion de lancer encore plus de rumeurs à mon sujet. Il y a quelques années ce n'était pas un soucis, lancer des rumeurs sur moi était ce qui m'amusait le plus, j'étais la garce du lycée qui c'était tapée le plus de mecs ce qui était faux mais, que tout le monde croyait. Aujourd'hui j'en avais marre des rumeurs, marre d'entendre tout le monde dévoiler ma vie sur un plateau d'argent et en plus s'amuser à me couler vers le fond. J'avais déjà croisé Danny dans le couloir, lui aussi je ne l'avais plus vu depuis le départ de son meilleur pote, il m'avait adressé un simple regard et puis c'est pas comme ci j'en attendais plus de sa part. Il devait jubiler de me voir souffrir autant, il devait être heureux que Matthias m'ait littéralement jeté comme une merde. Je commençais déjà mal l'année, j'avais décidée avec Lola de sécher le premier cours de sport, elle savait pourquoi ce lieux me faisait aussi mal.. Après tout une première fois dans une salle de gym ça ne s'oublie pas, c'est même le genre d’évènement super dur à sortir de la tête. « Lequel est le meilleur au lit ? » Elle me pose réellement la question ? Elle sourit ensuite avant d'exploser de rire, c'est pas tellement marrant mais, elle me change les idées c'est déjà pas mal. « Je plaisante.. Tu aurais du lui envoyer cette lettre, après tout.. Peut-être qu'il t'aurait répondu ? » « C'est de l'histoire ancienne, maintenant je fais ma vie avec Théo. » Faire ma vie avec Théo ? Ses mots résonnaient limite comme des mensonges dans mon esprit, je soupire longuement avant de pencher la tête en arrière, je ne suis pourtant pas au bout de mes surprises. Il était réellement là, adossé contre ce mur et je ne serais décrire la peine que j'ai ressentis en posant mon regard sur lui, alors c'est ça un chagrin d'amour ? Je n'en croyais pas mes yeux, il ne pouvait pas être réellement face à moi après tout ce temps. Une seule année c'était écoulée depuis son départ mais, cela avait été une longue et terrible année loin de lui. Il était la pire de mes blessures, la pire de mes addictions et je savais que face à lui mon coeur pissait le sang. Théo avait beau avoir pris une place importante dans ma vie, une place qui je pensais avait comblé le vide que Matthias avait laissé, ce n'était pourtant pas le cas. Il serait toujours la seule et unique personnes pour qui j'accepterais de souffrir encore et encore. Sur le moment j'aurais bien voulus me tirer une balle entre les deux yeux pour éviter ces retrouvailles que je redoutais tant, puis honnêtement je ne m'attendais même pas à le revoir, je m'imaginais qu'il finirait ses jours à Paris, à des kilomètres de moi sans aucun remords. Lola allait me le payer, elle pensait bien faire, elle pensait que discuter avec lui allait m'aider peut-être ? Merde je l'aime alors le voir à quelques centimètres de moi sans pouvoir lui montrer tout mon amour ce n'est pas m'aider, c'est limite déjà me préparer la tombe et me laisser faire le reste. Il s'installe alors face à moi, c'est presque normal pour lui de faire comme si rien ne c'était passé après autant de temps. « J’tai manqué ? » Comment peut-il me sourire de cette manière ? Est-ce qu'il joue avec mes sentiments ou bien c'est juste l'impression qu'il me donne actuellement ? Est-ce ce que moi je lui ai manqué après tout ce temps ? Est-ce qu'il pensait à moi, à la souffrance que je ressentais loin de lui ? Il n'imagine même pas la douleur que son départ m'a causé. Je me suis rendus malade à cause de lui, je suis entrée en dépression, j'ai arrêtée les cours parce-que son visage me hantait sans cesse. Je ne pouvais plus vivre sous le regard des autres, je ne pouvais plus entendre ses rumeurs qui amusait les autres et qui moi me détruisait à petit feu. Certes, il m'avait terriblement manquée, je rêvais du jour ou il reviendrait mais, c'était avant.. Avant de me rendre totalement compte qu'il était effectivement bien partit. « Bizarrement j'utiliserais plus le terme brisé tu vois. » C'était assez bizarre de m'entendre dire cela, autrefois j'aurais avalée ma tristesse et je lui aurais balancé une phrase bien méchante qui lui aurais fait comprendre qu'il ne compte plus à mes yeux mais, j'ai trop souffert pour agir comme si de rien n'était, je m'en fiche de paraître faible à ses yeux, idiote aussi. Il m'a brisé et je vais pas me gêner pour lui dire. Cette journée c'était l'enfer pour moi, ma journée ne pouvait plus être aussi terrible là j'étais au sommet en matière de merde. Il essayait de capturer mon regard et j'avais difficilement plongé mon regard dans le sien comme autrefois, comme quand je lui ai dit que je l'aimais. « Alors que nous vaut le retour de Matthias Gilbert ? Les petites Parisiennes n'étaient plus à ton goût ? » Mes mots puaient la jalousie, après tout il n'allait pas me faire croire qu'il ne c'était pas amusé durant son petit séjour, puis s'il me disait le contraire j'aurais franchement du mal à le croire. Je suis tellement pathétique.. J'arrive pas à croire que j'ai encore la force de lui parler après tout ça.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Sam 9 Fév - 15:13
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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Je me sentais changé. J’étais rentré dans le lycée et la réalité ma frapper. Il s’est écoulé une année, une très longue année, 12 mois, 52 semaines, 365 jours… Tous ce temps était passé et ce n’est quand mettant le pied dans le lycée que je m’en suis rendu compte. Toute cette année c’est comme si le temps c’est arrêté, j’était dans ma petite bulle sans vraiment m’inquiété du monde extérieure. Maintenant je suis de retour et je vois la façon dont les gens me voient. Pour eux je suis toujours le petit gars qui à perdu ses parents et qui à fuit. Ils redoutent ma réaction depuis mon retour, ils sont tous aux petits soins au cas ou il me viendrait à l’idée de craquer. Je voulais passer à cognito mais encore aujourd’hui quand je rentre les têtes se tournent vers moi, je sens tous ses regards sur moi mais ça ne me gène plus. Je suis près à leur montrer que j’ai changé, que c’est un nouveau Matthias qu’ils ont sous les yeux. Je n’ai plus envie de me cacher ou de fuir mes problèmes, j’applique les conseils d’Helen à la lettre. Et puis de toute façon ils ont qu’a penser ce qu’il veulent je m’en fou. Tous ceux que je fais à présent je le fais pour moi. Je ne dois rien à personnes. Si je veux chanter dans la rue, je le fais, si je veux dormir à poil, je ne vois pas ou est le ma, et si je veux être là à observer Kiara et Lola ce n’est certainement pas les remords qui m’en empêcheront. Quand Kiara s’est retournée vers moi mon cœur s’est soulevé d’un coup. La revoir c’est encore que de faire des montagnes russe de la mort qui tue je vous jure ! Elle avait l’air surprise de me voir. Elle ne bougeait plus, c’est Lola qui a fait changer la situation en s’éclipsant. Je l’ai suivis du regard avant de m’approcher de Kiara. Plus je me rapprochais d’elle, plus mon cœur battait de plus en plus fort. Je suis amoureux de cette fille. Malgré toutes mes tentatives se n’est pas en ayant plein de coup d’un soir que la situation changera. Je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai encore dans le futur j’en suis certain. « J’tai manqué ? » Non je n’ai plus envie de perdre une seule seconde. J’ai passé assez de temps loin d’elle comme ça. A moi elle m’avait manqué en tout cas. J’aurais voulu que tout ce passe différemment mais j’ai la nette impression que c’est comme ça que ça devait ce passer. Je devais lui faire mal, l’éloigner de moi le plus possible, j’étais loin d’être dans un bon état et je l’aurais fais encore plus souffrir si je n’avait pas si tout ce que je lui ai dis. J’ai pris le temps mais maintenant je me sens bien. Je suis bien dans mon corps, dans ma tête, je ne suis plus hanté par ce sentiment de tristesse. J’ai réussi à surmonter ce qui me faisais mal et me voila maintenant, en pleine forme face à une Kiara encore plus belle que dans mon souvenir. « Bizarrement j'utiliserais plus le terme brisé tu vois. » Je fronçais légèrement les sourcils. Je m’y attendais mais l’entendre le dire était une toute autre chose. Serait il possible que je lui ai fais du mal au point de la changer ? J’avais du mal à le croire. Mon sourire avait faibli quelques instants mais très vite il repris sa forme initial. Je me laissais même aller à un petit rire ironique. « Et bien tu vois, comme ça on est quitte » J’aurais peu être pas du dire ça comme ça mais la rancoeur que j’avais en moi depuis toujours devait sortir. J’avais eu mal, très mal même et ce n’est que le retour des choses qu’elle sache un peu ce que c’est d’avoir mal. Je ne l’ai même pas fais exprès mais pour le coup c’est bien la première fois que j’ai un peu de fierté de l’avoir traité de la sorte. Bien sur que je m’en veut, bien sur qu’elle ne le méritait pas mais savoir qu’elle avait fini par vivre ce qu’elle m’avait fais me faisais quand même plaisir. C’est malsain d’être content pour ça mais je n’y peux rien. « Alors que nous vaut le retour de Matthias Gilbert ? Les petites Parisiennes n'étaient plus à ton goût ? » J’ai doucement levé les yeux au ciel. Je fis mine de ne pas comprendre ce qu’elle voulait dire. Je suis le spécialiste des têtes d’innocent. Des fois je suis presque crédible. Parfois les gens sont tentés de me croire mais comme je suis souvent coupable ça ne marche plus. Ça marchais quand j’étais petit, personne ne m’accusais mais après j’ai commencé a dire que c’étais moi à chaque fois et plus personne ne me croit maintenant. Je ne duperais personne avec mon regard de chat potté, c’est d’ailleurs ma meilleure technique avec les filles. Je prends ce petit air vulnérable qui me rend tellement mignon et BIM l’affaire est plié. « Oh tu sais elles sont mignonnes mais elles n’égaleront jamais les filles d’ici… » En particulier une dont je ne citerais pas le nom, je me contentais de me lever de la table ou j’étais assis et de la regarder dans les yeux encore et toujours. Eye contact, première règle de savoir faire. Je me rapprochais tout doucement d’elle sans un bruit. Je n’étais qu’a quelques centimètres de Kiara à présent et mon rythme cardiaque explosait des records. J’avais l’impression que mon cœur allait sortir de ma cage thoracique. Plus rien n’était plus clair que le fait que je jouais avec elle à présent. Je la testais. Je voulais voir sa réaction si je commençais à empiéter de trop sur son espace vitale. J’avais entendu des trucs par Danny mais n’étant pas un fervent admirateur de Kiara je voulais savoir si ce qu’il avait entendu était fondé ou non. « Ici les filles sont plus… joueuse » J’avais glissé ma main sur sa taille sans lui laissé le temps de s’en rendre compte et mes lèvres étaient tout juste à quelques millimètres des siennes. Mine de rien j’étais le mettre de la situation. Si elle comblait l’espace j’aurais ce que je veux et si elle me repousse je serais fixé et je finirais de toute façon à avoir ce que je veux. Se sera tout simplement un peu plus long mais le jeu n’en sera que plus palpitant.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Lun 11 Fév - 14:22
Mathias & Kiara
Encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage.
Pourquoi est-il revenu ? Pourquoi revenir après un an d'absence ? C'était trop bizarre et j'étais partagée entre la joie et la colère, au fond de moi une grande partie de moi était heureuse de le retrouver, cette partie avait envie de se jeter à son cou et de déposer des milliers de baisers sur ses lèvres mais, une autre partie au fond de moi beaucoup plus petite voulait juste lui balancer une bonne gifle et s'enfuir en courant. Je ne pouvais pas nier que j'étais toujours irrésistiblement amoureuse de lui, amoureuse de lui comme au premier jour. Théo serait fou de rage s'il apprendrait que Matthias est de retour et il le serait encore plus en apprenant que je suis actuellement seule avec lui. Théo n'attend qu'une chose ; lui casser la gueule, il ne devrait avoir aucune raison de le faire mais, il tient énormément à moi alors revoir la source de toute mes souffrances en face de lui il ne pourrait pas résister. Moi, par contre j'ignore totalement ma réaction.. Une nouvelle fois je serais partagée entre le fait que je suis heureuse de le voir souffrir et dans l'autre sens il est hors de question qu'on le touche sous mes yeux sans que j'entre dans une rage folle. Lola m'avait donc laissée, elle voulait que j'ouvre les yeux et qu'enfin je me rend enfin compte que quand je prétend ne plus l'aimer je me mens à moi-même, elle me croit quand je dis aimer Théo mais, elle sait aussi bien que moi que Théo ne sera jamais Matthias et que Matthias c'est un peu l'homme de ma vie, c'est le mec que je pourrais présenter à toute ma famille, Théo lui.. C'est encore dur de devoir l'imaginé face à ma mère bien qu'elle le connait bien sachant que c'est le meilleur ami de mon frère. « Bizarrement j'utiliserais plus le terme brisé tu vois. » Je n'avais plus aucune honte à avouer ma tristesse, je n'étais plus la petite garce sans sentiments, non maintenant je suis une garce avec un coeur si ce n'est pas classe ça. Il fronça légèrement les sourcils, c'était bien la première fois qu'il pouvait m'entendre admettre une chose pareil. Dans le fond, il avait prit ma place et moi j'avais prise la sienne, lui était maître des choses et moi la victime. « Et bien tu vois, comme ça on est quitte. » Je ne sais pas ce qui faisait le plus mal actuellement.. Est-ce que c'était la phrase glacial qu'il venait de me sortir ou bien ce petit rire ironique et sourire collé à ses lèvres ? Je pouvais sentir mon coeur se tordre dans ma poitrine.. Dans ma tête tout ce bouscule, est-ce qu'il est partit pour me faire subir toute la peine que moi je lui ai fais subir ? « Tu es revenu uniquement pour voir l'ampleur des dégâts et pour pouvoir me balancer ça.. ? » J'en ai quasiment les larmes aux yeux, je suis dégoûtée tout simplement.. J'essaye d'être plus vache mais, le mal est fait. « T'avais pas besoin de bouger ton derrière pour ça, suffisait de demander à Lydia ou pourquoi pas Danny hein. » Lydia ma chère petite cousine qui en prime est la meilleure amie du blond face à moi, meilleure amie.. J'avais limite une insulte coincée entre les lèvres en pensant à elle, ma propre cousine est meilleure amie avec le mec qui m'a le plus fait souffrir sur cette terre, n'est-ce pas merveilleux ? Puis Danny n'est peut-être pas un "pote" mais, au moins après son départ il peut être témoin de toutes les atrocités que j'ai entendu dans ce lycée. Je tournais la tête, je devais changer absolument de sujet avec lui, bien que tous les sujets qui le concernait me faisait du mal au fond de mon petit coeur froid et meurtris.. « Alors que nous vaut le retour de Matthias Gilbert ? Les petites Parisiennes n'étaient plus à ton goût ? » Ouais, j'étais jalouse, ouais j'aurais cassée la tronche à toutes les petites françaises qui aurait approchées mon Matthias.. J'aurais aimée être une mouche pour voir ce qu'il faisait la bas. « Oh tu sais elles sont mignonnes mais elles n’égaleront jamais les filles d’ici… » Durant une petite seconde j'ai espérée qu'il cite mon prénom mais, rien. Il n'avait une nouvelle fois rien dit qui pouvait me laisser pensée qu'il était de retour pour moi. Dans le fond, heureusement.. Heureusement qu'il ne cite pas mon prénom j'aurais bien plus facile pour l'oublier après ce dernier tête à tête. Matthias se lève alors ensuite de la table ou il était posé alors que moi je ne bouge pas, mes pieds reste collé au sol et d'ailleurs j'ai pas la force de bouger. Ses yeux étaient toujours plongés dans les miens alors que maintenant il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi.. J'en ai des frissons, j'ai mon coeur qui n'arrive plus à suivre tellement mon sang bouillonne dans mes veines. Dieu donne moi la force de résister. « Ici les filles sont plus… joueuse » Matthias Gilbert tu es un enfoiré de première classe, le meilleur même. Sa main se glisse ensuite sur ma hanche, ses lèvres plus qu'à quelques millimètres des miennes, il joue avec moi, il joue avec mes sentiments.. J'ai envie de résister et de jouer une nouvelle fois avec lui de pouvoir lutter. J'aimerais tellement l'embrasser une dernière fois et essayer de faire croire que je ne ressens rien. Non, je n'ai plus cette force de jouer, je suis bien trop faible. Mes lèvres effleure doucement les siennes quand je me redresse pour m'éloigner de lui. « Arrête ça tout de suite. » Je retire sa main de ma hanche avec beaucoup de difficulté avant de quitter son emprise. Mon regard reste pendant quelques instant hypnotisé par lui, par ses lèvres, par son corps. J'avais terriblement envie de lui dire qu'il aurait mieux fait de rester la-bas, qu'il aurait du ne jamais revenir. « Pourquoi tu fais tout ça ? Tu espères quoi Matt.. Qu'est-ce que tu veux putain.. »
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Mar 12 Fév - 17:45
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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C’est étrange d’être autant partagé. D’un coté je suis content, j’ai eu la revanche que je voulais mais d’un autre coté je me sens mal. Ca n’a jamais été dans mes plans de faire du mal à ma petite amie. La mort de mes parents a été un véritable choc. Je ne m’attendais pas à ça, mais qui s’y attendrait après tout ? J’ai tout simplement craqué et c’est Kiara qui en a fait les frais. J’avais une drôle d’impression. C’est comme si ça l’avait changé… Le fait qu’elle avoue tout de suite que je l’avait brisé ce n’est pas la Kiara que j’ai laissé il y a un an. En même temps en un an qui s’écoule sans voir ni même parler à une personne, on a toujours des surprises en revenant. Je dois dire que j’ai changé aussi. Je ne suis pas très objectif mais j’ai bien changé. Je me sens plus fort, plus confiant, plus déterminé, plus tout en fait y compris plus con. Il y a autant d’avantage que d’inconvénient la dedans. « Tu es revenu uniquement pour voir l'ampleur des dégâts et pour pouvoir me balancer ça.. ? » Elle avait l’air complètement dégoûté mais je ne bronchais pas. Je n’allais pas rétracter mes paroles à chaque fois qu’elle me fait des têtes comme ça. Je dois dire que c’est très dur. Je n’aime pas voir les filles faire des têtes comme ça, je suis tout le temps à essayer de faire sourire les gens. En plus si c’est Kiara c’est encore plus dure, j’aimerai la prendre dans mes bras et m’excuser mais ce serait me montrer faible. Mon amour propre en prendrait un grand coup, je n’ai pas envie que ça arrive. Et puis il faut bien qu’un jour dans sa vie quelqu’un ose faire ça. On a pas tout ce qu’on veut dans la vie et même si ça me tue d’endosser ce rôle je ne broncherais pas cette fois. « T'avais pas besoin de bouger ton derrière pour ça, suffisait de demander à Lydia ou pourquoi pas Danny hein. » Je levais les yeux au ciel. C’est vrai que Danny ce serait fais une joie de venir lui dire ça. Ce mec peu être complètement sadique envers certaines personnes. Dommage pour Kiara, il ne la porte pas dans son cœur. « Si j’ai quelques chose à te dire je le fais moi-même je n’ai pas besoin des autres » Après tout ça aurait été complètement lâche de ma part de le faire comme ça. Y a des jours ou il faut ce comporter en homme… mon père me l’a toujours répété, il y a trois règle pour agir en homme : être franc et honnête, respecter les femmes et aider maman à sortir les courses de la voiture. Je ne suis pas du tout sur de la dernière mais ça à quand même marcher pendant un certain temps. Le sujet changea aussi rapidement qu’il était arrivé. Un brin de jalousie avait empli la voix de la jolie blonde face à moi alors qu’elle me parlait des parisiennes que j’avais rencontrées lors de mon année en France. Je mentirais en disant que je n’ai rien fais et nous en étions tout les deux bien conscient. L’entendre parler ainsi ne servi qu’à augmenter mon sourire. Si elle se montre jalouse c’est qu’elle tient encore à moi et ça me laisse entrevoir la possibilité de la récupérer. Parce que oui, je veux la récupérer, je le ferais c’est décidé. Rien ne pourra m’arrêter, ça pourra mettre deux jours comme dix ans je ne laisserai pas tomber. Je suis amoureux de cette fille et je ne la laisserai pas à quelqu’un d’autre aussi facilement. Elle finira par craquer un jour ou l’autre de toute façon. A partir de maintenant tout les moyens sont bons. Je n’ai rien à perdre de toute façon, dans cette histoire j’ai tout à gagner. J’avais donc pris les devant en me rapprochant d’elle tout doucement. Avec le temps mon tempérament joueur avait resurgi. Je suis jeune après tout autant en profiter. Voila ma nouvelle philosophie, du moins celle que j’ai eu depuis plus de 6 mois et que je compte bien garder. J’avais arrêté ma petite frimousse blonde à seulement quelques millimètres de ses lèvres. Mes yeux plantés dans les siens je me laissais allé à quelques paroles avant de laisser le calme s’immiscer lentement. Alors qu’elle tentais de se relever ses lèvres effleurèrent seulement les miennes ce qui me laissait un goût amer. Bien sur que j’aurais voulu que ce soit facile, je dois bien avouer que je l’aime et plus vite je la récupèrerais mieux ce sera mais je reste dans l’optique que je l’aurais quoi qu’il arrive et si c’est difficile le jeu sera encore plus tentant. « Arrête ça tout de suite. » Elle avait retiré ma main en moins de deux. Mon sourire resta tout de même bien en place. Je n’avais pas dis mon dernier mot et elle allait vite le comprendre. « Oh t’es sur ? Tu ne veux pas revisiter le gymnase ? » Je savais que ce lieu lui rappellerai des truc après tout c’est à partir de ce moment que j’avais réussi à la coincé. J’avais découvert son secret en quelques sortes et j’avais fini par l’avoir pour moi tout seul. En ce moment mes intentions sont claires, je la veux elle et personne d’autre. Le problème c’est que j’ai décidé de ne plus montrer mes sentiments aussi facilement qu’avant et qu’à partir de maintenant mes remarques sont toute implicites. Plus personnes ne me verra débarquer en disant que je suis amoureux ou que quelqu’un m’a manqué, si je le fais ce sera vraiment en cas d’extrême urgence. « Pourquoi tu fais tout ça ? Tu espères quoi Matt... Qu'est-ce que tu veux putain... » Pourquoi je fais ça ? Pour jouer, pour rendre ça amusant, j’aurais pu arriver et lui dire a quel point elle m’a manqué et a quel point je l’aime mais ce ne serait pas drôle. Ce que j’espère ? La récupérer, c’est aussi simple que ça. « Ce que je veux ? » Je fis une pause de quelques secondes pour m’assurer qu’elle m’écoute bien parce que je ne le répèterai pas deux fois. « Ce que je veux c’est toi Kiara Grayson » Elle avait sa réponse maintenant pas sur que ça lui plaise. Je me reculais doucement pour reprendre ma place initiale sur la table. Je sortit nonchalamment mon portable de ma poche comme si ce que j’avais dis quelques minutes avant était sans importance. A croire que ca aurait été pareil avec un j’ai mangé une pomme ce matin. Ma tante à raison, je me cache derrière mon comportement. Je n’ai pas envie d’être ce gars naïf mais cette façade est la pour me protéger du petit garçon que je suis en réalité à l’intérieur. « Mais dis moi comment va Théo, il parait que tu es plutôt au courant à se sujet ? » C’était la question qui me brûlait les lèvres depuis le début. Grâce à sa réaction j’étais plus ou moins au courant mais je voulais en être certain, je voulais voir sa réaction si j’abordais le sujet. Je n’avait pas voulu le croire quand Danny m’a dis qu’elle sortait avec un pote a son frère mais quand Lydia m’a dit son nom j’ai plus ou moins compris. Je le connais d’ailleurs j’ai du le croisé plusieurs fois en ville et au lycée de toute manière on se connais quasiment tous ici. Ça fait du bien de ce dire que pour une fois on maîtrise totalement la situation. Je suis confiant et ça me réussi plutôt bien je trouve.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Ven 15 Fév - 13:14
Matthias & Kiara
Encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage.
Je ne serais plus jamais la même, adieux la petite garce que j'étais, adieux la méchante garce sans coeur et sans aucune pitié. Aujourd'hui je suis sensible, sentimentale et le pire de tout est que je suis vulnérable, les gens peuvent jouer avec moi, me blesser facilement sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je n'ai plus aucune force de jouer, de me battre, j'ai plus la force d'être comme avant.. Le départ de Matthias m'as fait me rendre compte que j'avais un coeur, un coeur pas froid et dur comme de la pierre mais, un véritable coeur capable de souffrir et de saigner. « Si j’ai quelques chose à te dire je le fais moi-même je n’ai pas besoin des autres » J'ai tellement attendu son retour, le jour après son départ j'étais certaine qu'il reviendrait à moi, qu'il essayerait de me retrouver et que nous pourrions vivre comme avant mais, il n'est jamais revenu et j'ai réalisée que c'était trop tard. Aujourd'hui je me rend compte que j'aurais préférée qu'il reste en France, parce-qu'au moins j'aurais souffert intérieurement mais, je savais qu'avec le temps ma blessure aurait pu se refermer.. Maintenant qu'il est de retour l'oublier ou imaginer pouvoir faire ma vie sans lui me semble impossible, c'est impossible pour moi de m'imaginer un instant sans lui. Au fond en me balançant cette phrase il veut limite chercher à me faire du mal, en fait il ne cherche pas à le faire c'est ce qu'il est déjà en train de faire actuellement en plongeant son regard dans le mien avec ce putain de sourire arrogant que je lui arracherais bien du visage. Merde, il pouvait revenir plus sensible qu'avant au lieu de revenir en agissant comme le premier des connards ? « Ouais ben crois moi que cela m'aurait arrangée que tu restes la-bas. » Ce n'est pas méchant, c'est réaliste. Je passe une main dans mes cheveux, je soupire.. Dans une situation pareille je suis trop faible pour essayer de jouer à qui sera le plus malin des deux. « Impressionnant de voir que j'ai encore un minimum d’intérêt pour toi. » Vu comment il m'avait quitté j'étais étonnée de voir qu'il avait encore des choses à me dire ou limite m'expliquer. Moi j'étais tellement jalouse qu'il n'avait même pas besoin de me demander si moi je lui accordais encore de l’intérêt, putain cela crève les yeux que je l'aime encore, ça crève les yeux que durant tout ce temps je n'ai jamais réussis à l'oublier. D'ailleurs je pense que j'aurais sautée à son cou si jamais je n'étais pas en couple, oui depuis longtemps j'aurais craquée et je l'aurais embrassée faible comme je suis mais, heureusement pour moi penser à Théo me ramène à la réalité. Je ne sais plus ce que je veux.. Est-ce que je veux retourner avec Matthias, revoir mes vieux démons ou bien est-ce que je veux l'oublier et vivre tranquillement ma vie avec Théo qui à réussis à me rendre mon sourire ? Ma vie c'est un tas de questions sans réponses, ma vie c'est n'importe quoi. Matthias avait donc pris les devant en posant ses mains sur mes hanches, rapprochant ses lèvres des miennes. Dire que je n'ai même pas ressentis le besoin de combler le vide aurait été mentir, je ressentais le besoin de combler le peu d'espace qu'ils restaient entre nous, j'avais terriblement envie de le sentir une nouvelle fois contre moi. J'ai faillis céder mais, finalement j'ai trouvée le peu de courage qu'il me restait pour me redresser et retirer ses mains de mon corps, contact qui au passage m'avait apporté du désir et des frissons. J'avais perdue, c'était finis d'avance et le connaissant bien il n'allait pas céder aussi facilement. « Oh t’es sur ? Tu ne veux pas revisiter le gymnase ? » Qu'est-ce que je disais, il n'allait pas me laisser aussi facilement, plus comme avant. La salle de gym est justement l'endroit que j'évite au maximum, je sèche tous les cours et je refuse de poser les pieds dedans. Je n'arrive pas à croire qu'il peut autant jouer, même moi j'ai limite l'impression d'avoir été moins méchante que lui en ce moment même. « Arrête.. » Je suis à bout maintenant, il a réussis à me mettre à bout. Je ne sais même pas ce qui me retient dans cette pièce, je sais même pas comment j'arrive encore à tenir sur mes jambes avec le choc. Dans un moment pareil je regrette même d'avoir couchée avec lui, je regrette de l'avoir laissé être le premier parce qu'en profiter dans une circonstance pareille je trouve cela dégueulasse. Il avait découvert mon secret, il avait réussis à me faire tomber amoureuse de lui et aujourd'hui il joue avec tout ça, il me fait subir tout ce que je lui ai fait subir. « Pourquoi tu fais tout ça ? Tu espères quoi Matt... Qu'est-ce que tu veux putain... » Ouais parce-que là je comprend plus rien, je comprend absolument rien à la situation ! Il veut quoi de moi, qu'est-qu'il attend que je fasse ? « Ce que je veux ? » Je le regardais droit dans les yeux tout en l'écoutant attentivement. « Ce que je veux c’est toi Kiara Grayson » J'ai un petit rire ironique, c'est nerveux. Je lui tourne le dos quelque secondes pendant que lui reprend sa place initiale son téléphone en main. Il me veut et après fait comme s'il n'avait rien dit ?! « Tu me veux.. Moi ? » Il ne fait même plus attention à moi, je me tourne vers lui tout en continuant. « Pourquoi me quitter alors si c'est moi que tu veux ! T'aurais très bien pu rester avec moi, t'aurais pu prendre de mes nouvelles, me dire comment tu allais.. Pendant un an tu m'as totalement effacée de ta vie et maintenant tu reviens comme si rien de n'était et tu me veux ? » Je le voyais toujours jouer avec son portable ce qui j'avoue m'énerve. Alors rapidement je suis venue face à lui, lui prenant son portable des mains le regardant dans les yeux. « Et maintenant tu fais comme si de rien n'était ? » Il me veut, donc c'es qu'il m'aime encore mais, il fait comme s'il n'avait rien dit ? « Mais dis moi comment va Théo, il parait que tu es plutôt au courant à se sujet ? » « Jaloux ? » Non ce n'est pas ça qu'il veut entendre, il veut juste savoir si les rumeurs sont vraie ou fausses. Si je lui dit que je suis en couple reste à voir comment il va réagir mais, je peux pas lui mentir, je peux pas lui faire croire le contraire alors que tout le monde me voit avec Théo et puis.. J'ai aucune raison de mentir. « Effectivement.. Si la question est "est-ce que nous sommes en couple ?" la réponse est.. oui. » Mes yeux plongés dans les siens j'appuie le oui de ma réponse pour bien lui faire comprendre, je lui rend alors son portable tout en restant face à lui. « Mais qu'est-ce que cela peut te faire hein.. »
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Dim 17 Fév - 13:16
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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Est-ce que j’ai autant changé que je le prétends ? Depuis quelques minutes je n’en suis plus très sur. Je suis plus déterminé que jamais mais ça ne fait pas de moi une personne différente. Au fond je suis toujours le même idiot qui à fais la terrible erreur de tomber amoureux de Kiara. Car oui, malgré toutes les apparences je suis encore fou d’elle. Je ne sais pas comment c’est possible mais je crois bien que je l’aime encore plus. C’est quand je veux m’éloigner d’elle que je m’enfonce encore plus. Je ne suis même pas capable d’oublier une fille et je prétends être fort. Tout ça c’est de la foutaise ! Ce n’est qu’une façade pour me protéger. Etre méchant ou me comporter comme un con c’est comme quelques choses d’inconscient pour me protéger au fond. Je n’ai pas envie d’avoir aussi mal. J’ai juré à Danny que je ne laisserais plus Kiara me faire de mal, plus jamais. Le problème c’est que j’ai besoin d’elle. Ma mère a toujours voulu que j’arrête la cigarette, que je ne sois plus accro mais la seule chose dont je suis vraiment accro c’est une personne et c’est Kiara. Il n’y a aucune cure pour ce genre d’addiction malheureusement. Même la distance n’a rien changer, ça à même tout empirer. Si je me suis éloigné c’est pour mieux me remettre de la mort de mes parents mais c’est aussi pour la protéger. Je ne voulais pas lui faire de mal plus que je ne le faisais déjà. Dans l’état où j’étais je lui parlais mal tout le temps mais elle ne mérite pas ça. Je ne la méritais pas. Je suis partit pour des raisons bien précises mais je suis revenue pour l’inverse. Le truc c’est que partir pour oublier quelqu’un c’est très compliqué si on prend en compte le fais qu’elle hante nos pensées. « Ouais ben crois moi que cela m'aurait arrangée que tu restes la-bas. » En plein cœur. C’est horrible de ce dire qu’en une seule phrase tout votre monde peut s’écrouler. Moi qui suis devenu tellement confiant, cette seule petite phrase à réussi à me déstabiliser. Pourtant je ne laissais rien paraître, mon sourire narquois était ma meilleure arme de défense. « Aoutch » J’avais positionné ma main à l’endroit de mon cœur mimant une grimace. J’aurais voulu lui expliquer que si je suis revenu c’est pour revoir son sourire, entendre encore une fois son rire, revoir ses yeux et pouvoir m’y perdre, pouvoir posé une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, pouvoir m’allonger sur un lit avec elle et parler… Je voulais juste lui dire que je suis revenu pour la voir tout simplement. J’aurais pu le lui dire, j’aurais pu mais avant. Maintenant j’en suis tout simplement incapable. J’ai trop souffert dans le passé pour m’exposer une nouvelle fois. A la mort de mes parents je me suis écroulé et je ne peux pas prendre le risque d’être démolie une nouvelle fois. Se reconstruire ça pend du temps et je crois qu’un gros choc me rendrait la tache impossible. « Impressionnant de voir que j'ai encore un minimum d’intérêt pour toi. » Pour le coup j’ai simplement sourie avant de baisser la tête. Je ne voulais pas qu’elle voie mon regard à ce moment là. Mon visage ce crispa une fois sur qu’il soit bien caché par ma chevelure blonde. Je me sens tellement fort et tellement faible à la fois. Fort à cause de ma carapace que je me suis construit mais faible dans le sens ou je ne pourrais jamais faire autrement que d’être amoureux d’elle. J’essaye tellement de cacher mes sentiments à présent que j’en souffre. J’en souffre mais j’ai le sentiment que si je lui déballe tout ce sera pareil voir pire. Il y a ce truc que je ne veux pas m’avouer mais qui fait pourtant partit de moi que je le veuille ou non. Ce truc c’est que j’ai peur. Avec tout ce qu’il c’est passer j’ai peur. Peur de m’attacher, peur d’avoir mal, peur de souffrir à nouveau, peur de perdre les gens que j’aime, peur d’aimer, peur de vivre tout simplement. Le pire dans l’histoire c’est que je ne sais plus être très objectif. Je ne veux pas me faire de faux espoirs en me disant que sa jalousie c’est parce qu’elle m’aime. Je préfère me dire qu’elle se montre jalouse parce que ça la fais chier que je l’ai laisser comme ça et que je me suis taper les petites françaises que mon simple accent a réussi a charmer. En relevant mon regard, je relevais un nouveau sourire pour pouvoir enchaîner sereinement. Règle numéro 1 : sourire en toutes circonstances, sauf les enterrement ou devant un pote qui s’est fais larguer. Règle numéro 2 : Manger toute son assiette même si c’est pas bon, la nourriture reste de la nourriture. Enfin bref, j’ai toute une liste de règle je ne vais pas toutes les dire. Je fais comme Gibbs dans NCIS, quand j’avais expliqué ça à Lydia elle a kiffer et moi j’étais fier. Bref, tout ça pour dire que je m’étais repris. J’avais même posé ma main sur la hanche de Kiara en me rapprochant d’elle au maximum avant qu’elle ne me coupe dans mon élan. Mais je suis un Gilbert et un Gilbert n’abandonne jamais. J’avais été obligé de sortir une connerie encore une fois, juste pour voir sa réaction. Mais quand je dis connerie c’est pas connerie dans le sens drôle mais vraiment une connerie de première. « Arrête.. » Je n’arrive pas à croire que je suis arrivé aussi con que ça. Au moins je suis content de voir que cet endroit à encore un petit effet sur elle. « Qu’est ce qu’il y a ? Sujet sensible ? » J’avais de nouveau plonger mon regard dans le sien mais cette fois avec un air sérieux. Plus de sourire, plus d’air narquois. Je voulais une réponse sincère. Je n’arrivais même plus à faire croire que je prenais ma question à la légère. J’ai voulu jouer mais maintenant je ne rigole plus. Je veux juste savoir dans cette question si il y a toujours un espoir, aussi mince soit il que je la récupère. Et par récupérer j’entend bien niveau sentiment car coté physique je ne me fais aucun soucis là-dessus. Elle a toujours été folle de mon corps et je n’ai pas trop de soucis à me faire de ce coté là. Je suis persuadé que je pourrais la faire retomber dans mon lit quand je veux. « Ce que je veux c’est toi Kiara Grayson » Sortir mon téléphone juste après avoir dis ça pourrait être interpréter comme un nouveau moyen de me protéger. J’avais dis ça de façon anodine et c’est compréhensible que ça sorte de cette manière. C’est devenu normal chez moi de penser comme ça. C’est étrange qu’elle ne le sache pas d’ailleurs. C’est elle que je veux et je l’ai toujours voulu. « Tu me veux... Moi ? » En levant les yeux de mon écran je pouvait voir qu’elle venait de me tourner le dos. Je relevait alors le regard intriguer quand elle se retourna rapidement vers moi tel une déesse. Magad let me die. « Pourquoi me quitter alors si c'est moi que tu veux ! T'aurais très bien pu rester avec moi, t'aurais pu prendre de mes nouvelles, me dire comment tu allais... Pendant un an tu m'as totalement effacée de ta vie et maintenant tu reviens comme si rien de n'était et tu me veux ? » Je sourie doucement sans rien dire. Mon regard retomba sur mon portable avant que Kiara ne s’en empare. Je relevais le regard immédiatement vers elle. « Et maintenant tu fais comme si de rien n'était ? » Mon ancien moi lui aurait tout fait pour lui expliquer que j’avais envie de prendre de ses nouvelles tout les jours de l’année qui s’est écoulé, que j’ai demandé à Lydia et Danny mais aucun d’eux n’a voulu me renseigner pour mon bien parce qu’ils savaient que de me raccrocher à un truc me ferais souffrir mais au lieu de ça je me suis une nouvelle fois laisser aller à une réponse débile. « Je dois t’avouer que… ton petit cul m’a tellement manquer » Mon regard parcouru le long du corps de la jolie blonde fasse en moi. Je me mordillais la lèvre inférieure tout en affichant un sourire fier de moi. Ca avait bien commencé en plus, au départ je n’étais pas partie pour dire ça mais mes pensé ont divagué et c’est la seule chose que j’ai été capable de dire. C’est définitif, je suis très con ! En plus de quoi je faisais exprès d’avoir cette tête d’ange innocent. J’enchaînait avec une question sur Théo et la réponse ne se fie pas attendre. « Jaloux ? » Je me suis lever doucement, c’est elle qui s’était rapprochée pour me prendre mon portable, je n’avais qu’a me lever pour être à sa hauteur. « Curieux » Bien sur que oui je suis jaloux, qu’est ce qu’elle va foutre avec lui sérieux ? Je me demande bien ce que son frère pense de tout ça. Moi a sa place je serais pas super content enfin je ne suis pas très objectif dans l’histoire. Ca ne me dérangerait pas que Danny sorte avec ma sœur perso mais ce n’est pas comparable, là on parle de Kiara et là je suis pas d’accords, célemal dans ce cas là. « Effectivement… Si la question est "est-ce que nous sommes en couple ?" la réponse est… oui. » Elle avait prononcé le oui comme pour bien remuer le couteau dans la plaie. Elle me tendit mon portable que je récupérai avant de le fourrer dans ma poche. Je me demandais bien ce qui l’a poussait à rester là avec moi. Pourquoi ne pas être partie tout de suite quand j’ai commencé à me comporter comme un vrai connard ? « Mais qu'est-ce que cela peut te faire hein.. » Je fis une petite moue pour exprimer mon indifférence. Franchement, ce n’est pas comme si Théo me faisait peur. Je récupérerais Kiara quoi qu’il arrive et ce n’est certainement pas lui qui va m’en empêcher. « Ca me fais rien, c’est cool. J’essaye juste de me tenir au courant… En parlant de ça, Lola elle est libre ? » Non, la meilleur amie de Kiara ne m’intéresse pas, quoi que dans d’autre circonstances elle aurait pu, simplement je voulais faire comme si de rien était et je voulais voir la réaction de Kiara si je soumettait la possibilité de draguer sa meilleur amie. En fait j’en serrais plus que capable c’est peu être ça le pire.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Lun 18 Fév - 16:20
Matthias & Kiara
Encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage.
J'aurais aimée retrouver ma vie d'avant, ne pas devoir être confronter à devoir choisir entre deux personnes. Matthias n'aurait jamais du revenir, tout aurait été beaucoup plus simple. Maintenant qu'il est là je me dois de choisir entre mon petit-copain actuel et mon premier amour, homme responsable de mes seuls chagrins et peine de coeur. C'est difficile, insupportable. Dans ce genre d'histoire il y'en a toujours un que tu aimes moins que l'autre, toujours un que tu pourrais oublier plus facilement et sans mentir c'est le cas.. Je sais que Matthias est beaucoup plus important que Théo mais, Théo lui.. C'est mon sauveur, le seul qui aura pu me rendre heureuse, le seul sur qui je peux réellement compter et pour moi c'est déjà quelque chose d'énorme. Peut-être qu'avec le temps je suis capable d'oublier Matthias, peut-être qu'en prenant mon courage à deux mains je suis capable de le rayer de ma vie. En fait, un premier amour ne s'oublie jamais, c'est impossible d'oublier une première fois mais, il est possible de laisser le souvenir derrière nous, il est possible d'arrêter d'y penser constamment sans pour autant l'oublier. Je sais qu'au fond de moi je suis capable d'arrêter de penser à lui, non faut réellement que j'arrête mes conneries, je n'en suis pas capable. Un an passer loin de lui aurait du m'ouvrir les yeux, cela aurait du me permettre de poursuivre ma vie mais, au lieux de ça je lui ai écrite des lettres, j'ai toujours été tentée de venir le rejoindre, tentée de l'appeler pour lui exprimer mon amour, au final au lieu de me reconstruire j'ai passée mon temps à détruire le peu d'espoir que j'avais pour vraiment passer à autre chose. Je me rend compte aujourd'hui grâce à lui que je suis devenue pathétique, merci Matthias. « Ouais ben crois moi que cela m'aurait arrangée que tu restes la-bas. » Je ne mentais pas mais, j'en avais gros sur le coeur de lui lâcher ces mots de cette façon. Il a beau avoir agit comme un connard avec moi, je l'aime et dans le fond je comprend totalement ses agissements. Il a perdu ses deux parents, ses deux repères, il n'allait plus être le même après, perdre quelqu'un de proche nous pousse parfois à faire des choses que l'on regrette plus tard mais, alors imaginez trois personnes le même jour. La vie ne lui a pas fait de cadeaux et moi même si j'essayais d'être une petite copine exemplaire je n'étais pas un cadeaux non plus, loin de là. « Aoutch » Il venait de mettre sa main sur son coeur en mimant une grimace, il jouait avec mes nerfs mais, j'étais en train de me promettre de ne pas craquer. Puis je suis peut-être devenue faible et pathétique mais, il est hors de question que je fond en larmes sous ses yeux juste parce-que ses paroles ou gestes me blessent. Je n'ai plus le courage de jouer mais, j'ai la force de résister le plus longtemps possible. « Impressionnant de voir que j'ai encore un minimum d’intérêt pour toi. » Je devais en rajouter, je ne pouvais pas juste lui lâcher une bête phrase sans aller jusqu'au bout. Pendant un an j'ai ravalée mes sentiments, pendant un an j'ai tout gardée pour moi, j'ai fermée ma gueule alors maintenant qu'il face à moi, je craque. Matthias n'imagine pas ce que j'ai ressentis.. Je me sentais seule, abandonnée, mes sentiments m'explosaient le coeur et ne me laissait même pas le temps de respirer. Mon corps physiquement était vivant mais, mon âme elle était morte simplement. C'était bien la première fois que Matthias ne m'avait pas lâche une de ses phrases bien destructrice à la suite, non il a simplement baissé la tête en cachant son visage avec sa longue chevelure blonde. Il continuait de me faire craquer, physiquement il avait toujours ce petit truc qui me faisait craquer, il était toujours aussi parfait. C'est bien la première chose que j'ai appréciée regarder chez lui ; son corps. Alors imaginez que votre plus grand "fantasme" s'approche ensuite de vous pour poser ses mains sur mes hanches. J'étais chamboulée, je savais pas comment réagir.. Je ne pouvais pas le laisser gagner du terrain, il devait partir, reculer de mon corps. Un quart de seconde j'ai voulus craquer, l'embrasser, faire passer ce manque constant que je ressens. Oui un peu comme une droguée en manque d’héroïne. Lui est la mauvaise dose que je veux absolument me procurer mais, je dois résister.. Il le faut, pour Théo. « Qu’est ce qu’il y a ? Sujet sensible ? » Je pensais avoir fait le plus difficile, je pensais que maintenant qu'il n'était plus collé à moi j'allais pouvoir respirer, quedal. Maintenant il parle du "SUJET" le plus sensible ; la salle de gym. Parce-qu'il croit qu'une première fois dans une salle de gymnastique s'oublie facilement ? Je ne peux pas passer devant cette porte sans constamment penser à lui, sans me dire que c'est cet endroit qui nous à réunis, cet endroit qui m'a ouvert les yeux sur les sentiments que j'ai pour lui. Je ne suis pas tombée amoureuse de Matthias grâce au sexe mais, j'avoue que le sexe à réussis à me faire comprendre que ce que je ressentais était de l'amour et non pas une bête petite attirance sans aucune importance. Non cette salle c'est la plus grande de mes faiblesses et d'ailleurs c'est bien pour cette raison qu'en ce moment je suis coincée dans cette salle avec lui. Parce-que je refuse d'avoir les pieds dedans. « Cette salle c'est notre endroit.. Que je le veuille ou non, tu le sais bien. » J'eu un petit rire nerveux en continuant alors que lui, était sérieux, comme paralysé là, à attendre ma réponse. « Tu pourrais oublier ça toi ? » La question était plutôt, est-ce que tu as oublié ce qui nous rattachent à cet endroit. Moi je ne l'ai jamais oubliée et je souris difficilement. Le premier et unique sourire, ma seule faiblesse que je lui accorde aujourd'hui. « Tu me veux... Moi ? » Sérieusement ? « Pourquoi me quitter alors si c'est moi que tu veux ! T'aurais très bien pu rester avec moi, t'aurais pu prendre de mes nouvelles, me dire comment tu allais... Pendant un an tu m'as totalement effacée de ta vie et maintenant tu reviens comme si rien de n'était et tu me veux ? » (..) « Et maintenant tu fais comme si de rien n'était ? » Bon d'accord, lui prendre son portable des mains c'est peut-être osé mais, je ne vais pas le laisser se défiler, non pas cette fois. « Je dois t’avouer que… ton petit cul m’a tellement manquer » Et c'est reparti.. Je vais perdre la boule, je suis certaine qu'après cette rentrée je suis bonne pour me faire enfermer à l'asile. Au moins la, il ne pourra pas me retenir dans une pièce vide sans personnes. N'empêche en y pensant il ne me retient même pas, pourquoi je suis pas partie depuis le début ? Pourquoi rester pour subir ça ? Sadique je suis, ouais. « Heureuse de voir que tu apportes toujours le même intérêt pour mes fesses.. Au moins une bonne nouvelle.. » Je soupire, je voudrais bien me crever les yeux. Après les retrouvailles, les explications, la salle de gym nous voilà maintenant au sujet Théo. Le plus difficile à expliquer, s'en doute celui qui lui fous le plus la haine. « Jaloux ? » « Curieux » Juste curieux ? Mon oeil. Il n'aurait pas posé la question de cette façon et puis mon frère me pose déjà assez soucis dans mon couple alors pas Matthias en plus, ce serait la cerise sur le gâteaux. « Mais qu'est-ce que cela peut te faire hein.. » Oui qu'est-ce que cela peut bien lui foutre ? S'il m'aimait et qu'il aurait voulus me récupérer peut-être qu'il n'agirait pas de cette façon, enfin moi personnellement j'utiliserais une autre manière c'est clair. Il a beau jouer l'indifférent, je sais qu'au fond il déteste savoir que j'appartiens à quelqu'un d'autre. « Ca me fais rien, c’est cool. J’essaye juste de me tenir au courant… En parlant de ça, Lola elle est libre ? » J'ai les larmes aux yeux, je craque.. Non il ne peut pas me dire une chose pareille, pas après tout ce que j'ai vécu. « C'est bon Matt.. Ta gagner je craque, t'es content ? » Je pars en direction de ma chaise pour attraper mon sac tout en continuant ma phrase, alors que j'enfile ma veste. « J'ai acceptée que tu me traites comme de la merde par amour, j'ai acceptée que tu te casses comme le plus grand enfoiré par amour mais, là.. Il est hors de question que j'accepte ça. » Je suis toujours dos à lui, le regard vide bien que je tremble en essayant de refermer cette foutus veste de mes deux.
Spoiler:
Excuse moi, j'étais vraiment inspirée.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara. Dim 24 Fév - 13:30
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Baby you're my kriptonite
Mon année à Paris a beau avoir été une superbe expérience je regrette tout de même un peu d’être partie. Je sais très bien que si je n’étais pas partie on ne se serait pas quitté. Du moins pas tout de suite. Je ne peux pas dire si aujourd’hui ont serait encore ensemble mais au moins on ne se serait pas quitté de la sorte. J’ai vraiment été très con sur ce coup, moi le gentil et sentimental petit Matty j’ai fais du mal à une fille pour la première fois de ma vie. C’est quand je ne cherche pas à être méchant que je réussi à l’être, allez comprendre la logique. J’ai pendant longtemps voulu me venger mais toujours sans succès et là le jour ou tout va presque bien c’est la que je foire tout en ayant ma revanche non désirée. Alors oui j’avais de bonne raison de fuir mais au lieu de fuir des souvenirs qui me déchiraient j’ai tout fuit même ce qui me faisait du bien. J’ai fuis ma peine, j’ai fuis ma famille, mes amis et même Kiara. J’ai tout fuis tous ça par peur. Le problème quand on aime des gens c’est qu’on prends le risque de les perdre. J’aime Kiara plus que tout et en fuyant j’ai voulu que ce soit plus facile, que si un jour je venais à la perdre complètement ce soit moins difficile. Je me suis dis qu’en m’éloignant je réussirais à diminuer mes sentiments pour que le jour où elle déciderait de me quitter pour un autre ou qu’elle quitterait ce monde comme mes parents je soit préparé. J’aurais revenir la voir, j’aurais du l’appeler, lui envoyer un lettre ou au moins un pigeon voyageur, n’importe quoi tan que je prenne de ses nouvelles. Mais ce qui est fait est fait, je ne pourrais pas revenir en arrière même si j’en ai tellement envie au fond de moi. On fait des choix dans la vie, pas toujours les bons mais nos actes en dépendent, on doit juste apprendre à faire avec et avancer avec ça. On à le droit de regretter c’est même obligatoire dans certain cas mais on n’a pas le droit de se morfondre parce que les erreurs c’est nous qui les avons faites et on doit en assumer pleinement les conséquences. Malheureusement, je crois que pour moi apprendre de ses erreurs et aller de l’avant signifie devenir encore plus con qu’avant. Je venais tous juste de remettre les pieds à Bluebell et j’avais déjà les mauvaises paroles. Je vois bien que mes actes blessent Kiara mais je ne peux pas m’empêcher de continuer. Je suis partagé entre les sentiments que j’ai pour elle et mon envie de me protéger au maximum. Je ne saurais pas vraiment dire si c’est une bonne chose mais au jour d’aujourd’hui c’est le second choix qui prédomine. Pour me protéger ça je réussi bien. Ce n’est pas en lui disant des trucs pareils que je vais la récupérer. Je me doute bien que je lui est fait du mal en partant et je sais que ce n’est pas une partie de plaisir pour elle de m’entendre parler aujourd’hui. Le truc c’est que je sais très bien comment agir avec elle et dans mon état d’esprit présent je vais prendre plaisir à jouer avec ça. Je sais l’effet que j’ai sur elle et je doute qu’elle soit insensible aux changements qui ont eu lieu pendant ma petite année en France. Ma sœur à pris tellement de goût à refaire ma garde robe et la sienne quand elle est venu me voir qu’elle avait aussi décidé de m’offrir un petit tour chez le coiffeur pendant un élan de générosité avant de me dire qu’elle était contente que j’ai pris du muscle et que je ne ressemble plus à un petit gringalet comme ça elle pouvait me confier plus de sac. J’ai du supporter ça pendant trois jours entier, j’ai du la suivre partout dans Paris en portant des tonnes de sacs, mais je dois dire que ça en valait le coup et que moi-même je suis plutôt fier du résultat. Je connais toute l’attirance qu’elle a pour moi et ce n’est pas mon départ qui à du changer ça. Je vais donc jouer avec elle, la tester, lui tourner autour en essayant de la faire craquer et quand j’en aurais marre je trouverais bien un moyen de la faire craquer définitivement. Mon plan d’action est complètement clair dans ma tête, maintenant espérons que ça marche. Ca marchera…ça doit marcher ! Je ne pense pas que je pourrais vivre sans elle de toute façon. « Cette salle c'est notre endroit... Que je le veuille ou non, tu le sais bien. » Mon regard était planté dans celui de Kiara et je restais étonnamment silencieux. J’avais peu être abordé le mauvais sujet, celui qui pourrait me faire basculer tellement vite. « Tu pourrais oublier ça toi ? » Une nouvelle fois je fis une petite moue avant de baisser le regard. Comment je pourrais oublier ? Ce serait complètement impossible. Cet endroit c’est comme un symbole, étrange symbole mais un symbole quand même. Je ne dis rien me contentant de relever la tête et de sourire faiblement. Je fis un simple non de la tête pour lui répondre. Mine de rien c’est souvent mon silence qui en dit le plus sur moi. Si je ne veux pas répondre de vive voix c’est pour pas me compromettre. Je veux éviter trop de casse, si elle est vraiment amoureuse de Théo je ne pourrais rien faire et je ne veux pas prendre le risque de souffrir en dévoilant trop mes sentiments. J’ai beau être confiant je n’en suis pas moins prudents. Et puis il faut dire que quand j’ouvre la bouche en ce moment c’est souvent pour dire des conneries alors quand je tiens à garder un moment sérieux je ne parle pas. La preuve, je lui annonce que je la veux elle mais même pas quelques minutes après, quand le sujet peut devenir sérieux, j’ouvre la bouche pour sortir une connerie. C’est peu être vrai mais j’aurais pu me taire pour le coup et garder ça pour moi sauf que ça aurait été beaucoup moins drôle. « Heureuse de voir que tu apportes toujours le même intérêt pour mes fesses... Au moins une bonne nouvelle... » Pour le coup je ne pu m’empêcher de lâcher un petit rire. « Si ça peu te rassurer ce n’est pas le seul truc… » Mon regard c’était tout doucement orienté un peu plus bas que son visage. J’étais rester sans bouger à l’observer pendant quelques instant tout en me mordillant légèrement la lèvre avant de remonter mon regard vers ses deux yeux. Je venais de retrouver ce sourire en coin si prévisible maintenant. J’ai toujours admiré la façon que les gens on de cacher des choses derrière des sourires. Je maîtrise c’est art maintenant mais ça n’a pas toujours été le cas. En tout cas quoi qu’on puisse dire il y a toujours un truc cacher la dessous, parce que derrière des « je rigole » il y a toujours une part de vérité, derrière les « je sais pas » un peu de savoir, derrière les « ça va beaucoup mieux, merci » une part de souffrance, derrière les « je demandais juste » une par de curiosité et derrière les « je m’en fou » une part de mensonge… « Ca me fais rien, c’est cool. J’essaye juste de me tenir au courant… En parlant de ça, Lola elle est libre ? » Et hop ! Mensonge… Ca ne me fait pas rien et la voir avec un autre gars me débecte. Ça devrait être moi… Le problème c’est qu’en agissant comme ça il n’y aura pas beaucoup de nous qui revienne et ça je l’ai compris en voyant ses yeux s’humidifier. Putain mais quel con ! « C'est bon Matt... Ta gagner je craque, t'es content ? » Sans me laissez le temps de comprendre ce qu’il se passait elle m’avait déjà tourner le dos pour allez récupérer ses affaires sur sa chaise. J’ai dépassé la limite à ne pas franchir, j’ai voulu jouer au plus malin mais j’ai surtout montré que j’étais le plus con. « J'ai acceptée que tu me traites comme de la merde par amour, j'ai acceptée que tu te casses comme le plus grand enfoiré par amour mais, là... Il est hors de question que j'accepte ça. » Ce que j’ai envie la tout de suite ? Me frapper la tête dans un mur aussi fort que possible. Sans même réfléchir je me jetais devant elle. Plus de sourire et plus de réflexion à la con pour aujourd’hui j’ai amplement dépassé mon quota. Je n’ai plus qu’à essayer de me rattraper maintenant. J’étais à présent face à elle, mon regard était posé sur ses mains qui galéraient à fermer sa veste. Comme un réflexe je posais les miennes dessus pour tenter de la calmer. J’avais alors instantanément remonté mon regard vers le sien. « Arrête… Je... Je voulais pas… » Je faisais une pause comme ci continuer était trop dure. Je voyais son regard rempli de larmes et tout d’un coup c’est comme ci tout ma culpabilité revenais d’un seul coup. Quand je suis partit je n’ai même pas pensé une seul seconde au mal que j’ai du lui faire, je me suis sentit coupable de l’avoir laisser mais je n’ai jamais vraiment penser au mal que je lui ai fait. Non, c’était bien plus facile de me dire qu’elle tournerait la page facilement. Me dire ça c’était me chercher une excuse. J’ai vraiment été le pire des égoïstes, je n’ai pensé qu’à moi, c’est comme ci à cette période j’étais le plus malheureux et les autres j’en avais rien à foutre. Je n’avais pas le droit de lui parler comme je l’ai fais, ni à elle ni a ma famille, je n’avais pas le droit de partir de la sorte et de revenir pour lui sortir des truc comme ça. Mais maintenant je n’ai pas le droit de lui dire que je l’aime, parce que sans moi elle est heureuse et que moi depuis un peu plus d’un an je suis qu’un connard qui n’a réussi qu’à la faire pleurer. « J’ai dépasser les bornes… Je n’aurais pas du dire ça, je suis désolé… vraiment » Ma main était venue d’elle-même se poser sur sa joue pour tenter d’essuyer ses larmes. Je n’aime pas voir pleurer une fille, surtout pas elle et encore moins a cause de moi. Il faut croire pourtant que je ne suis bon qu’a ça. « Je suis désolé d’être un comme je suis, je suis désolé de te causer autant d’ennuie… J’ai jamais voulu que ça ce passe comme ça. » J’avais ôter mes mains d’elle pour me reculer un peu. Je ne parlais pas d’aujourd’hui mais j’étais bien en train de m’excuser de mon départ. J’aurais peu être mieux fais de rester à Paris finalement ça m’aurait éviter d’avoir c’est air honteux qui me force à m’incliner.
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Sujet: Re: ∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara.
∆ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours. | Matthias & Kiara.
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