La maison était vide, vide de toute vie, de toute personnalisation, pas un seul meuble, pas un seul rideau, les volets fermer depuis des années aussi loin qu’il se souvenait de cette maison. La vie dans cette maison remontait déjà à plusieurs générations avant lui. Mais depuis ses grands-parents elle avait été laissée à l’abandon. Une belle demeure avec un long et grand jardin qui ressemblait plus à une déchetterie qu’un endroit ou cultivé les terres. Les grands-parents du jeune homme était agriculteur comme beaucoup de personnes à cette époque, le travail de la terre pour le père et la maison ainsi que les enfants pour la mère, les hommes n’étaient pas souvent présent à part pour l’heure des repas. Un travail fatiguant et lassant qui n’offrait pas vraiment de stabilité financière. La maison a toujours été pleine de vie, entre les enfants et les animaux qui couraient partout, le bruit des pas, le bruit des jouets et des rires. Puis le père de famille à du partir à la guerre, une guerre sanglante et si dangereuse mais, il n’avait pas réellement le choix. C’est donc la mère de famille qui a dut prendre le relai à la ferme dans les champs et les enfants aussi à leurs échelle bien évidement, une aide précieuse mais dur pour des enfants. Une fraternité soudé dans l’épreuve, il fallait bien avancer le temps que leur père ne rentre de la guerre. Pas de date, juste l’attente que la guerre ne se termine espère voir le père de famille revenir sain et sauf dans la famille. La radio national n’apportait pas souvent des bonnes nouvelles, la guerre faisait rage dans le pays, le petit village ne craignait rien, enfin chacun voulait faire une prière chaque jour, priant pour que les soldats n’arrivent pas jusqu’ici. Le silence de la campagne était bien souvent témoin des bruits des avions, des bombardiers et à chaque avion, elle regardait vers le ciel et pensait à son mari. Le père de famille n’est malheureusement jamais revenu dans sa famille surement mort lors des derniers bombardements mais peut-être aussi des premiers, la petite famille n’en savait rien. La vie n’a plus jamais été la même depuis ce jours-là, elle avait revendu les terres et les animaux de la ferme, n’ayant plus le cœur à l’ouvrage. Les enfants au fils des années sont partit vivre loin, le boulot, des grandes études pour certains. La maison vivait ces derniers instants de vie. Aucun des enfants de la famille Blackwood n’a voulu reprendre cette maison, signe de mauvais souvenir, puis le village était tellement loin de toute grande civilisation mais, aucun des enfants n’a voulu vendre la demeure que leur père avait mis tellement d’énergie pour construire. Une génération après la maison était de nouveau habitée par un jeune couple en désir de calme et de repos. Le petit village n’en était plus un d’ailleurs c’était une petite ville du nom de Bluebell.