L'homme est un loup pour l'homme

Noah et Byron

J’ai été appelée en urgence par la police et les ambulances. Un accident de voiture a eu lieu sur une route nationale, et il y a plusieurs blessés. Vous, vous dites pourquoi je me déplace pour des êtres humains, alors que je soigne les animaux. C’est simple, des animaux font partis des blessés. Il y a un cerf et un loup de gravement blessés. Ils se sont fait rentrer dedans par une voiture, alors qu’ils couraient pour rejoindre le chemin opposé. La voiture ne les a pas vus et les a percutés. Puis, ç’a entrainé un accident monstre. Des voitures sont bonnes pour la case. Et des humains sont blessés, mais ce n’est pas pour les humains que je suis venue. Je suis là pour les animaux, en tant que vétérinaire. Il est de mon devoir de sauver ces pauvres petits animaux blessés par la bêtise humaine.

Parfois, je hais les humains. Ce sont des monstres, pire que les animaux. Ils n’hésitent pas à faire souffrir d’autres humains pour obtenir ce qu’ils souhaitent. Ils se font la guerre pour obtenir plus de territoires, ou plus de pétrole. Or les animaux, ils ne font pas ça. Les animaux règlent leurs problèmes entre clan ou meutes, et n’entrainent pas d’autres meutes. Ils n’entrainent la destruction de pays, de forêts, d’espaces naturels. Bref, les animaux ne sont pas des monstres, ils ne sont pas un danger. Ce sont les humains, le danger.

Bref, tout ça pour dire que je préfère soigner des animaux, plutôt que des hommes. Et c’est bien pour ça que je suis devenue vétérinaire. Alors dès que j’ai appris cet accident, j’ai pris mon sac, mes clés et je suis montée dans ma voiture, roulant plein gaz vers le lieu du drame. Et je ne suis pas déçue en voyant le carnage. Il y a des douzaines de voitures, les unes sur les autres. Les ambulances, les pompiers et les policiers sont déjà là. Je demande à un des policiers où se trouvent les animaux blessés. Après avoir décliné mon identité, il n’indique l’endroit et je me dirige vers lui en courant.

Je vois alors le cerf et le loup par terre, en chien de fusil. Le loup était de couleur blanche, et le cerf marron. Mon sang bout en moi, car j’adore les loups, c’est mon animal préféré. Et je ne peux tolérer qu’on puisse leur faire du mal. Alors je m’occupe de lui en vitesse, j’ouvre ma trousse de secours. En rage, je remarque que je n’ai pas de bandage pour soigner le pauvre loup, en fait plutôt la louve.

- S’il vous plait !!!!!!!! Vous n’avez pas des bandages pour moi ?!!!!!! Demande-je aux médecins sur place.