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 SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP !

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R. Blake Roberts

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MessageSujet: SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP !   SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP ! EmptyLun 28 Jan - 12:51



SLAKE OCTOPUS

Je sais pas comment te dire, ce que je peux pas écrire ! Faudrait qu'j'invente des mots, qu'existent pas dans le dico ! C'est toi que je t'aime, vachement beaucoup !


Ce jour là, j’étais bien décidé à voir Sloane. Ouais, je sais, ce que vous vous dites : mais quel pot de colle ce gars ! … C’est pas faux, mais bon, je suis bien décidé à récupérer ma blonde et je sais qu’elle m’aime encore, c’est juste qu’elle ne veut pas se rendre à l’évidence ! Heureusement pour elle, moi j’suis là pour y penser ! Elle finira par craquer et on s’embrassera comme des gros porcs sur le pas de sa porte et après, on discutera longuement de poulpes et de crustacés et on vivra heureux jusqu’à la fin des temps. Voilà ! Mais avant que j’arrive à mon but ultime, j’avais encore du pain sur la planche ! Heureusement que je ne suis pas du genre fainéant comme gars, sinon j’aurais été dans la merde ! Suffit de voir Nolan ! Ce bouffon n’a rien trouvé de mieux que de se marier ! Bon, j’avoue que Scarlett est genre… VRAIMENT bandante, mais quand même ouesh ! Et le pire, c’est que le seul lien qui maintient leur mariage en vie, c’est mon paternel ! Ce trou d’balle pense que ça ferait « mauvais genre » qu’ils divorcent. Ca m’a bien fait rire ça, tiens ! Allô le père, t’as perdu des neurones dans l’avion qui t’a ramené de ton voyage d’affaire ou quoi ?!? Non, mais sérieusement, c’est quoi ce délire ? Il a fumé la moquette, c’est pas possible ! Et dire qu’il m’a déjà engueulé parce qu’il avait trouvé des joints dans ma piaule… c’est se foutre de la gueule du monde quand même ! Enfin bref, Nolan était dans la merde, mais moi, si j’avais été à sa place, j’aurais tenté de faire comprendre au père qu’il vaut mieux faire annuler ce mariage ou entamer une procédure de divorce… En plus, c’est pas comme si Scarlett en voulait à son fric ou une connerie du genre… Mais Nolan est trop fainéant pour bouger son anus… Et puis aussi il faut dire qu’il préfère faire profil bas en ce moment. Déjà son redoublement est mal passé - mais je le soupçonne d’avoir forcé les choses pour se retrouver dans la même classe que Lydia, mais il ne veut pas avouer le bougre ! -, du coup, il ferme sa gueule et j’me sens un peu seul au monde… Bon, heureusement, y a Tyler, mais il n’est jamais à la baraque celui là !
Bref, du coup, ce jour là, je m’étais longuement préparé. Non pas qu’il me faille un temps infini pour me rendre beau-gosse, mais j’voulais que Sloane me trouve parfait… Du coup, une fois de retours dans ma chambre, lavé, habillé et coiffé, je me stoppais net devant un sous-vêtement posé sur mon lit. Etonné ?… non, je ne l’étais pas. Parce que ça faisait bien deux semaines que ce genre de merdes traînaient sur mon pieu. Une nouvelle culotte tous les jours et j’espérais sincèrement que Robyn finirait par épuiser son stock et arrêter d’être aussi psychopathe dans l’âme. Non mais, je veux bien comprendre que j’hante ses rêves et tout ça, mais faut pas pousser mémé dans les orties quand même ! La rouquine a trop cru que c’était la fête du slip chez moi et qu’elle pouvait venir quand elle voulait pour semer ses culottes snoopie sur mon pieu ! Bon, pour l’instant, j’ai rien fait et rien dit. De un, parce que je l’évite du mieux que je peux. Ouais, j’ai beau lui avoir répété trente-deux fois qu’elle ferait mieux de dégager de mon chemin, ça ne veut pas s’imprimer dans son crâne de piaf… Soit. Et puis Robyn n’est pas une fille bien méchante… elle me fait même un peu de la peine et je me vois mal allé voir les flics pour l’empêcher d’accéder à ma baraque - puis tant qu’elle ne pique pas les trucs de valeurs, ça va -. Mais il va franchement falloir qu’elle songe à arrêter si elle ne veut pas que je dévoile mon côté Hulk. Susu, j’vous jure que c’est possible ! Un jour, j’ai pété le nez d’un gars qui avait insulté ma petite sœur. C’est ça le côté Hulk de la force ! Mais bon, je frapperai jamais une fille, encore moins Robyn avec sa gueule d’enfant et ses yeux de merlan fris.
Après avoir viré la culotte de l’autre timbrée, j’avais alors empoigné mon trousseau de clefs, mes ray-bans - ouais on a beau être en janvier, il faisait grave soleil ce jour là -, mon portefeuille et j’étais descendu au rez-de-chaussée pour me rendre au garage et monter dans ma bagnole ! D’ailleurs, Nolan avait bien les boules parce que le paternel ne lui avait pas acheté une petite beauté dans le genre. Ouais, ce boulet a loupé ses exams, du coup, ben il n’a rien eu… CONTRAIREMENT A MOI !! Merci papa ! Bref, je démarrais et sortais de la grande propriété appartenant à ma famille et commençais à tranquillement rouler lorsque… « PUTAIN DE BORDEL DE QUEUE DE MERDE !!! ». Je venais de freiner si brusquement que la ceinture de sécurité m’avait presque étouffé. Ni une ni deux, je sortais de mon véhicule pour voir qui était le connard qui s’était limite jeté sous mes roues… Enfin… pour le coup, c’était LA connasse… parce que se trouvait désormais devant moi une Robyn tout sourire… OMG…. « Salut Blake, ça va ? ». Elle souriait comme une niaise en passant régulièrement sa main droite dans ses cheveux colorés… Moi… j’ai bien mis deux minutes à me rendre compte qu’elle était là. SATAN !!! LE FRUIT DU DEMON !!!! VADERETRO SATANAS !!!!! Je savais que j’aurais dû prendre une gousse d’aille avec moi ce jour là ! « Mais… MAIS PUTAIN MAIS T’ES CONNE OU QUOI J’AI FAILLI TE RENVERSER ! ». Plus de peur que de mal, heureusement. « Je sais, mais tu ne réponds à aucunes de mes lettres et tu m’évites au maximum… Il fallait que je te parle ! ». Oulalala… c’était mauvais signe. J’aurais peut-être mieux fait de ne pas freiner. J’aurais enterré son corps dans une forêt, à côté d’une meute de castors et de poneys roses et son esprit serait venu me hanter pour le restant de mes jours, mais au moins… elle m’aurait foutu la paix un quart de secondes. Je soupirais, passant une main nerveuse dans ma touffe… Valait mieux pas que je m’énerve… pourtant, ce n’était pas l’envie qui me manquait. « Tu me pètes les couil/ ». Pas le temps de finir ma phrase qu’une vibration se fit sentir. Mon téléphone. Je venais de recevoir un message. Quittant la rouquine du regard, j’attrapais mon Iphone et tapais nerveusement sur l’écran tactile. « Wesh gros ! Sloane est seule à la maison. ». GOD SAVE THE QUEEN… enfin, god save Scarlett ! Sérieusement, cette fille mérite l’award de la copine qui aide son pote à reconquérir sa copine ! Sisi ! Tout de suite de meilleur poil, je rangeais mon téléphone et tournais les talons. « Tu vas où ? Tu t’en vas ? Pourquoi ? Ça te dit qu’on aille boire un verre ensemble ? ». Je grimpais derrière le volant et démarrais la voiture. « Vire de là la grognasse ou bien je t’écrase ! ». GENTLEMAN POWAAAA !!! Non mais sérieux, j’avais d’autres choses à branler que de bouffer un muffin avec la rouquine ! ET PUIS MA SLOANE M’ATTENDAIT !!!!! Enfin non… elle ne m’attendait pas, mais j’allais quand même à sa rencontre. Ceybolavie.
Cinq minutes plus tard, je me garais devant la maison de Sloane et Scarlett, vérifiant que Robyn ne m’ait pas suivi jusqu’ici… ouais, elle en serait capable. Règle numéro une : ne JAMAIS sous estimer une rousse. Jamais JAMAIS JAMAIS ! Ne-ver ! Bref, je descendais de la voiture, paraissant le plus désinvolte possible, mais la vérité, c’était que j’étais nerveux… Ouais, nerveux à l’idée de la voir et de me prendre une putain de jette dans ma tronche de cake. Je jouais constamment au mec sûr de lui et tout ça, mais au fond, j’étais bien plus peureux que je n’y laissais paraître. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais bon, j’allais la jouer au feeling… on sait jamais. Je montais donc directement les quelques petites marche menant à la porte d’entrée et avant que je ne puisse frapper à la porte, une tornade blonde me sauta dessus. « AAAAAAH » « Arrête de gueuler, c’est moi ! ». Scarlett. Cette mongole venait de sortir d’un buisson et m’avait sacrément foutu le j’tons ! « Ça va, t’es en mode bg ! ». Ben merci, j’avais passé une demi heure à me préparer ouesh ! « Qu’est-ce que tu crois ! ». Je lui lançais le clin d’œil du bg et elle se mettait à rire la grognasse. « Bon, j’te préviens, elle n’est pas de très bonne humeur… elle est malade depuis quelques jours… donc… sois fort… ». Okay… RASSURANT !!! Mais j’étais prêt à me retrouver face à l’humeur massacrante de ma blonde, si cela pouvait m’aider à la récupérer. « Euh… ouais… okay… ». J’étais sensé répondre quoi à ça moi de toute façon ? Et alors que Scarlett s’éloignait et que j’étais prêt à annoncer ma présence en appuyant sur la sonnette la porte s’ouvrit sur… ma blonde… Elle avait l’air quelque peu fatiguée, mais elle était toujours aussi belle. Même avec des cernes sous les yeux, les cheveux décoiffés et un vieux sweet sur le dos… hey mais attendez… MON vieux sweet. Mouhahahaha SIGNE DU DESTIN !!! MERCI PETIT JESUS, MERCI JOSEPH, MERCI LE PÈRE FOURAS, MERCI JOSEPHINE L’ANGE GARDIEN JOVOUAIME ! Keur sur vous ! C’est décidé, demain je m’engage comme scoot - ou pas -. Me reprenant bien vite, je lui lançais un petit sourire en coin (parce que je sais que ça la fait craquer *out*) et ouvrait la bouche. « Hey… ». OKIDOK VIVE LA RÉPLIQUE DE MERDE !!! Putain mais quel bouffon, j’eu la soudaine envie de m’immoler par le feu… MAIS QUEL CON !!!! « J’peux rentrer ? ». INCRUSTE DE LA VIE !!! Mais c’est pas grave on y croit ! En plus, si je lui faisais mes ptits yeux, elle aurait pu peut-être craquer et me laisser entrer… mais franchement, j’en doute un peu !



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B. Sloane Bradsburry

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MessageSujet: Re: SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP !   SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP ! EmptyVen 1 Fév - 20:52



blake and sloane

i was born, to tell you i love you, and I am torn to do what I have to, to make you mine. Stay with me tonight.


J’avais la flemme. Mais pas la flemme en mousse hein, une véritable bonne grosse flemme. Allongée sur mon lit, j’hésitais entre le fait de me laisser dépérir pour de bon et le fait de bouger mon (magnifique) petit cul. Là, c’était le pire dilemme de toute l’existence des dilemmes. J’étais épuisée, allez savoir par quoi, alors que je dormais vingt-six heures par nuit. Je ne savais pas ce qu’il pouvait bien m’arriver, mais sincèrement ça n’allait plus être vraiment possible, ça en devenait vraiment redondant et je n’aimais pas ça du tout. Saisissant mon portable, j’envoyais un message à Scarlett, elle devait être quelque part dans la maison mais je ne me sentais pas de hurler son prénom comme un phoque apoplexique. C’était au dessus de mes forces, réellement. La question existentielle de la journée était : que faire ? Se laisser mourir douloureusement dans le canapé OU, se laisser mourir longuement dans le canapé. Choix cornélien ! (Pour les maths sup, maths spé, cornélien n’a rien à voir avec Corneille, sachez le, pour plus tard ça peut être utile !) Me levant avec difficulté, je restais quelques minutes appuyée sur mes coudes, regardant d’un œil distrait les épisodes des Simpsons qui passaient en boucle depuis huit heures du matin. Franchement, ils auraient pu trouver mieux comme programme pour les enfants, c’était vraiment trop stupide. Il me fallait de la motivation, or, je n’en avais pas la moindre. Je commençais sincèrement à m’inquiéter sur mon état de santé, ce n’était pas normal, jamais je n’avais été dans un tel état, même après la plus grosse gueule de bois de la galaxie. Mais je devais avouer qu’aller voir le médecin qui voyait toute la faune et la flore de Bluebell, ça ne m’enchantait pas plus que ça. Profitant d’un rare moment d’ultime motivation sorti de nul part, je sortais de mon lit. Petit conseil d’amie, lorsque vous êtes malade, ne vous regardez pas dans un miroir plus de dix secondes. Tous les miles de sex appeal que vous avez pu accumuler durant votre vie disparaissent en une seconde vingt. Ça allait être vite vu, je ne comptais pas sortir, je ne comptais pas aller draguer qui que ce soit, alors un chignon et le t-shirt des beatles plus tard, je cherchais un pull à me mettre sur le dos. J’avais assez attrapé la mort comme ça, je refusais de devoir passer encore une semaine dans cet état. Soudain – non ce n’est pas vraiment le drame – un sweat bleu attira mon attention. Ouais, je suis faible et j’emmerde le monde entier. Ce sweat appartenait à Blake, tant pis, rien à faire, il tenait chaud. Excuse foireuse, je me devais de l’avouer, j’aimais beaucoup trop ce bout de tissu pour le jeter aux ordures. De plus, il était à Blake. Voilà, j’avais avoué, j’étais plus faible que prévu. C’était ainsi, que voulez-vous que je fasse avec ça. Il me manquait. Beaucoup. Trop. Bien évidemment, j’étais en colère, je ne pouvais pas fermer les yeux sur ce qu’il avait fait, ce n’était pas possible. Si vous commencez à pardonner une fois, vous finissez par accepter de vous faire battre. C’est idiot, mais ce sont les statistiques. Non pas que je me fie à toutes ces idioties, simplement, Blake avait un passif assez… Lourd, concernant ses ‘petites-amies’, alors pourquoi cela devait-il changer avec moi ? Je n’en avais pas la moindre idée et pourtant, ça me travaillait énormément. J’étais sûre et certaine que Scarlett allait finir par m’occire dans mon sommeil par pure vengeance. C’était tout de même la meilleure, meilleure amie du monde. Elle supportait de m’entendre geindre comme si c’était la chose la plus normale du monde. Parfois, je me disais vraiment qu’elle méritait un tas de médailles pour son courage. Tout à coup, un bruit sourd retentit dans les escaliers, me jetant littéralement hors de ma chambre, je vis Scar’, les quatre fers en l’air devant la porte d’entrée. « Elle s’est fait mal la gueuse ? Elle a un soucis peut être ? » - « Elle t’emmerde la gueuse, ELLE T’EMMERDE ! » - « T’as pas eu mon texto, tu te barrais en douce là ? » - « Non. C’est faux. Tu mens. » - « T’as mal là non ? C’est insoutenable hein ? » - « Va te faire mettre Sloane. » - « Mais moi aussi je t’aime ma loutre sans cervelle. » - « AIDE MOI NON ? » - « Non pas là, non. » - « Sale grognasse. » Lâcha-t-elle en se relevant tant bien que mal. Qu’elle vulgarité, que quelqu’un l’envoit à l’école au moins une fois dans sa vie cette petite, ça n’allait plus être possible très longtemps. J’allais finir par l’immoler par le feu. La laissant se débrouiller toute seule afin de se remettre sur pied, j’allais dans la cuisine dans le but de me noyer dans le café. Ça c’était la meilleure idée que j’avais eu depuis pas mal de semaine. La blondinette ne tarda pas à me rejoindre, un sourire machiavélique collé sur le visage, elle était vraiment tarée. « Je vois bien une piscine dans le salon. » Dis-je alors le plus naturellement du monde. Nouvelle lubie, piscine intérieure, voilà voilà. « Il faut que tu vois Blake. » Et tiens dans ta face Sloane, prend-toi ça dés le matin. « Non. » - « Allez, il est temps là, il le faut, tu sais qu’il te manque, tu sais que tu veux le voir, même moi je le sais. » - « Écoute moi bien kung-fu panda, si j’te dis non, c’est non. » - « J’ai raison et ça t’emmerde, c’est tout. » Pour une fois, elle n’avait pas tort. Elle avait même tout à fait raison, mais je ne me voyais vraiment pas faire un pas vers lui. Ce n’était pas à moi de lui courir après, pas après ce qu’il m’avait fait. Si nous étions dans cette situation, c’était uniquement sa faute. Pour une fois, j’étais vraiment hors de cause. Soudainement, comme piqué par une guêpe, Scarlett prit ses affaires et sortie de la maison. Ah bon. Comme ça, sans rien me dire. Parfois, je me demandais vraiment si elle ne rejoignait pas Nolan en cachette pour faire des folies de son corps. Ils n’étaient pas mariés pour rien ces deux cons. Foutu pour foutu, autant en profiter. Non ? Non. Elle venait de me laisser planter au beau milieu de la cuisine, comme une idiote, sans rien me dire. Certes, c’était donc la fête en ce jour béni. De toute façon, au point ou j’en étais, ce n’était pas plus mal que je sois seule. Elle devait avoir peur que je me mette à réellement péter une pile. J’allais donc retourner à mon activité favorite, dormir, lorsque la sonnette retentit. En plus cette cruche avait oublié ses clés. Bravo. Poussant un soupir résigné, j’étais vraiment en accord avec l’idée de la laisser dehors, mais mon côté bien trop gentil reprit rapidement le dessus. Seulement, lorsque je daignais enfin ouvrir la porte, ce ne fut pas ma blondasse de meilleure amie qui se trouvait sous le porche, mais Blake. Himself. Sous mon porche. D’accord, je ne ressemble à rien, je suis épuisée, malade et y’a Blake sous mon porche. Je me suicide maintenant ou j’attends un petit peu ? « Hey… » Salut, salut. Interloquée, aucune réponse concrète ne sortie de ma bouche. Okay, donc, lorsqu’il me disait ne pas vouloir lâcher le morceau ce n’était pas une connerie de son invention. « Salut.. » Ouais d’accord, tu peux mieux faire ma grande, t’es censée lui coller ta main dans la tronche, pas pactiser avec l’ennemi. J’en étais incapable, c’était ça le plus dramatique. « J’peux rentrer ? » Bah déjà que t’es là, soyons un peu diplomate hein. « À moins que ton but ultime soit de crever devant la maison, ouais, rentre. » Ma voix était plus rauque que d’habitude, la gorge serré j’allais directement dans la cuisine, après tout, il connaissait parfaitement le chemin. Me servant une nouvelle tasse de café, j’essayais tant bien que mal de faire abstraction du fait qu’il était juste particulièrement beau. Ça devait être parce que je ne l’avais pas vraiment vu depuis quelque temps. « Qu’est ce que tu veux ? » Bah oui, autant savoir pourquoi le mec qui m’avait littéralement tuée était dans mon salon.





Dernière édition par B. Sloane Bradsburry le Dim 10 Fév - 9:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP !   SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP ! EmptySam 2 Fév - 19:32



SLAKE OCTOPUS

Je sais pas comment te dire, ce que je peux pas écrire ! Faudrait qu'j'invente des mots, qu'existent pas dans le dico ! C'est toi que je t'aime, vachement beaucoup !


Je flippais comme un bâtard devant la porte de ma blonde... Enfin, ce n'était pas SA porte à proprement parler, mais c'était la porte de sa maison, donc indirectement, on peut dire que c'était sa porte... Une très belle porte d'ailleurs... En bois, qui allait vachement bien avec sa maison... En plus, elle semblait assez solide, ce qui me rassurait un peu... Ouais, Bluebell ça a beau être un coin tranquille, ON SAIT JAMAIS CE QUI PEUT ARRIVER !!! On n'est jamais à l’abri d'un cambriolage, d'une invasion d'extra-terrestres mangeurs de cerveaux humains ou du retours de Voldemort !!!! Déjà que Robyn entrait dans MA maison comme dans un moulin, alors que mon père avait fait monter une espèce de porte blindée trop énervée... d'ailleurs, faudrait que je pense à demander à Robyn comme elle fait... Mais bon, pour cela, il faudrait que je lui parle et ce n'est pas vraiment dans mes plans... Cette fille me fait peur... Oui, oui, vous avez bien lu... mais en même temps, des psychopathes dans ce genre là, on n'en croise pas tous les jours... encore moins à Bluebell... Bon, y a bien ma vieille voisine à qui il manque trois cases, mais bon, tant qu'elle reste loin de moi, j'vois pas d’inconvénients au fait qu'elle soit complètement tarée... mais ça, j'suis sûre que c'est parce qu'elle entretient une relation pas très saine avec son bichon maltais... La zoophilie ça n'a pas que du bon, que voulez-vous ! Pioupiou qu'il s'appelle ce gros connard ! Oui, ce gros connard !!!! Il m'a mordu le pied l'autre jour ! Comme ça, sans raison... Bon, okay, c'est peut-être parce que la dernière fois, on avait bu un petit coup avec Tyler et on jouait au football dans l'allée et... BIM, j'ai pris le chien pour le ballon... Il a fait un beau vol plané et pendant un instant, j'ai cru que les chiens pouvaient voler... Depuis, je crois que ce bouffon a une dent contre moi... une mâchoire même à en voir les regards noirs qu'il me lance perpétuellement... Enfin bon, c'est pas ce corniaud qui va me faire peur – ou peut-être bien que si -. Enfin bon, quoiqu'il en soit, la porte de ma blonde semblait relativement solide ce qui me persuadait que Robyn n'y mettrait pas un pied... même si je suis certain qu'elle oserait la rouquine. Rien ne l'arrête cette fille ! Pire qu'une pile duracel, j'vous jure ! J'suis sûre qu'elle se drogue pour tenir le coup... un truc bien costaud dès le matin... ça expliquerait pas mal de choses, en fait...
Enfin bref, ma blonde a ouvert la porte et comme à chaque fois que je la vois, j'suis resté comme un con à sourire ben... comme un con. C'est pas d'ma faute si Sloane a un physique avantageux quand même ! Non mais sérieusement, il suffit de voir son visage d'ange, ses grands yeux noisettes, son petit nez légèrement retroussé, son sourire éclatant... Et ne me parlez pas de son corps de déesse ! Owi ma blonde, elle a un corps digne de Scarlett Johansson ! De longues jambes, un ventre plat, des gros nichons... D'ailleurs, même dans un sweet trop grand (MON sweet sisi) elle me donnait envie de lui sauter dessus et de lui faire sa fête sur le tapis devant la cheminée ! Mais malgré les apparences, je suis un être civilisé, ainsi je ne lui ai point sauté dessus ! BRAVO MOI !!! Et puis je n'avais surtout pas envie de me prendre une grande tarte dans ma face ! Certes, j'aurais pu baisser la tête pour amortir le coup avec ma touffe, mais ma blonde aurait perdu sa main dans mes cheveux ! Ça aurait été une terrible perte quand même, parce qu'on peut faire BEAUCOUP de choses avec une main... :pedo : Surtout que ma Sloane était plutôt douée avec ses mains... Enfin bref, si je n'ouvrais pas rapidement ma grande gueule, je ne risquais pas de retrouver la douce sensation des mains de Sloane sur mon corps d'Apollon... Du coup, j'ai essayé de prendre une pose décontractée, adossé à l'encadrement de la porte et je l'ai nonchalamment salué... Ce n'était pas le top du top, mais c'était déjà ça et ma voix n'était pas partie en couille. MERCI BOUDDHA !! J'étais plutôt fier de moi pour le coup, même si, je l'avoue, j'aurais pu trouver mieux quand même. Bon, mon estime de moi-même s'est relativement abaissée lorsque j'ai remarqué que Sloane ne répondait pas. Peut-être que j'aurais du rajouter un truc du genre : « comment ça va ? »... mais elle ne semblait pas au meilleur de sa forme, alors j'voulais pas poser une question stupide. L'envie de le dire en espagnol me titilla également l'esprit. Un truc du genre : «hola, como esta en la casa ? » parce que je savais que mon accent espagnol faisait toujours rire ma blonde, mais j'crois que j'ai mieux fait de fermer ma gueule, pour une fois. De plus, j'étais dans mon plan très élaboré de reconquérir le cœur de ma blonde, pas de lui faire un sketch en direct live, merde ! Quoique, comme dit le proverbe : femme qui rit, femme à moitié dans son lit... mais faut jamais se fier aux proverbes, c'est des conneries la plupart du temps. Du genre : femme à lunette, femme à branlette... ça marche pas, c'est nul. NEXT ! « Salut.. ». Lorsque j'ai entendu la douce voix de ma blonde, j'crois que mon cœur a voulu sortir de ma cage thoracique pour faire un ptit tour dans Bluebell, tellement il battait vite ! CLIC CLAC CLIC CLAC (ouais, le bruit d'un cœur qui bat, c'est pas BOUM BIM ou je ne sais quoi d'autre ! Ça fait clic, clac, comme une horloge ! C'est Jamy et Fred qui l'ont dit et Jamy et Fred ils ont TOUJOURS raison, donc, voilà :blasé : et si vous ne me croyez pas, ben c'est pas sorcier viendra vous manger dans votre sommeil et vous ferez moins les malins !!!!). Bref, j'étais tellement heureux à cet instant là, que j'avais presque envie de danser la polka devant la maison de ma blonde, mais j'voulais garder un peu de sex-appeal en réserve. Du coup, j'ai rien fait, à part sourire comme un idiot et rapidement secouer la tête pour remettre mes idées en place et demander à ma blonde si je pouvais squatter sa baraque. Et j'crois qu'à cet instant, ma prière envers les power rangers et le père fouras a été entendue, parce que Sloane a répondu : « À moins que ton but ultime soit de crever devant la maison, ouais, rentre. »... A cet instant, j'ai pas pu m'empêcher de m'imaginer, seul, sur le palier de la porte de la maison de Scarlett et Sloane, mourant peu à peu de froid et de faim. Mon corps se serait rapidement décomposé et les gamins auraient pris mon squelette pour une décoration d'Halloween. Et puis, au fur et à mesure des années, mon squelette serait devenu une légende. BLAKE LE MAGNIFIQUE QUI A ATTENDU QUE SA BLONDE LUI PARDONNE JUSQU’À LA MOOOOOORT !!! Bouhouuu ça fait froid dans le dos ! Du coup, j'ai manié mon cul et j'suis rentré dans la baraque, fermant doucement la porte derrière moi. Il avait beau faire soleil, on se les pelait un peu !!! J'ai rapidement suivi Sloane dans la cuisine, retirant mes Ray-ban que j'ai accroché au col de ma chemise. Pourtant, une fois dans la cuisine, Sloane ne me calculait même pas ! Genre, j'aurais été Casper le fantôme, ça aurait été pareil !!! Genre j'aurais eu un troisième bras qu'elle ne l'aurait même pas remarqué !!!! Je soupirais silencieusement et remettais mes cheveux en place, lorsque ma blonde ouvrit une fois de plus la bouche :  « Qu’est ce que tu veux ? ». M'adossant au plan de travail et laissant mon regard divaguer sur le mur face à moi, je répondis nonchalamment un simple : « j'veux bien une tasse de café, si tu as, s'il te plaît... ». Et alors que j'étais en pleine admiration de la – magnifique - pendule fourchette accrochée au mur, je me rendis rapidement compte du silence dans lequel nous étions plongés... Détournant lentement la tête, je m’aperçus que Sloane me regardait fixement... et dans ses yeux, je voyais tout sauf de l'amour à débordement... Ouais, elle avait même l'air un peu... en colère ? … « Ah euh... par ce que je veux, tu veux dire : qu'est-ce que je fais là ? »... Question conne... putain, mais quel gros boulet ! Sérieusement, y avait qu'avec Sloane que je foutais les pieds dans le plat comme un gros connard ! Cette fille causera ma perte ! Je passais une main sur ma nuque, signe que j'étais un peu gêné, et lui lançais un petit sourire en coin... RATTRAPE-TOI MON GROS !!! QUE LA FORCE DES TELETUBIES ET DE CASIMIR SOIT AVEC MOIIIIII !!! « Ben euh... j'voulais... te... voir... ». OKAY ÇÀ M'A ARRACHE LA GUEULE DE DIRE ÇA !!! Ouais, bon faut comprendre que moi, Blake Roberts, je ne suis VRAIMENT pas le genre de mec à rendre visite à une fille pour lui dire un truc dans le genre... Mais sauf que là, c'est pas « une fille », c'est Sloane... ouais, c'est vraiment pas n'importe qui... mais j'étais trop fier pour lui dire, beaucoup trop fier. Tout ça à cause de mon connard de père... enfin bon, c'est une autre histoire... Je soupirais et me rapprochais un peu de ma blonde, cherchant son regard avec le mien. Elle semblait si fatiguée, si... triste ? Que ça me brisait le cœur. Sur le coup, j'avais envie de m'auto tuer pour lui infliger ça. Je savais qu'elle était malade, mais je savais également que j'étais, en partie, responsable de son état. Et je ne pouvais pas le supporter, du moins, ME supporter. Quel bouffon ! Me rapprochant encore un peu plus de Sloane, je posais un doigt sous son menton, afin de lui redresser le visage et de pouvoir plonger mon regard dans le sien, avant de glisser un silencieux : « tu me manques... », tout droit sorti du cœur.



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MessageSujet: Re: SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP !   SLAKE •• C'est toi que je t'aime... VACHEMENT BEAUCOUP ! EmptyDim 10 Fév - 13:06



blake and sloane

i was born, to tell you i love you, and I am torn to do what I have to, to make you mine. Stay with me tonight.


Ce n’était pas le bon jour, mais alors pas du tout, pour avoir une quelconque conversation. Étant donné que j’avais déjà dit tout ce que je pouvais bien penser, je ne voyais pas l’utilité de venir me faire chier dés le matin. Oui, il était quatorze heure du matin et alors ? Ça pose un problème à quelqu’un dans la salle ? Parce que cela faisait une semaine que je me laisser mourir lentement et douloureusement, alors forcément, j’avais perdu la notion du temps. En tout les cas, je devais avouer que mon cerveau avait été clairement mal irrigué pendant une bonne dizaine de secondes. Vous le croyez vous ? Blake Roberts, sur mon palier, comme si c’était la fête du pain, comme si je l’avais invité. Ce n’était pas un jour béni non plus, il ne fallait pas déconner. Je devais avouer que je ne comprenais pas du tout ce qu’il foutait là, une vague idée de mutinerie de Scarlett arriva petit à petit jusqu’à mon petit cerveau. C’était forcément ça, cette idée ne pouvait venir que du cerveau complètement ratatiné de ma meilleure amie. Enfin meilleure amie, pour le coup, je ne l’aurais pas qualifiée de cela, non, là, j’avais plutôt envie de lui faire du mal comme je n’avais jamais fait de mal à qui que ce soit. Elle était plutôt motivée à ce que l’histoire que j’avais eue avec Blake recommence comme durant l’an quarante. Scarlett ne prenait jamais en compte ce que je pouvais ressentir, pour elle, ce qu’il avait fait n’était pas un motif de rupture. Du moins, elle pensait qu’il était juste complètement con et que ce n’était pas vraiment sa faute. La bonne blague. Je ne comprenais pas du tout pourquoi elle mettait tant de ferveur à ce que je me remette en couple avec le jeune homme. Du moins si, j’avais une vague idée de son envie, elle voulait simplement que j’arrête de la faire chier avec Blake. Ça devait être ça, tout bêtement. C’était soit de l’égoïsme maladif, dans ce cas-là, je me serais vraiment trompée sur toute la ligne, soit elle espérait que ça m’aiderait à aller mieux. Dans les deux cas, c’était de la haute trahison et voilà. Tout bêtement. Comme si moi, j’allais chez Nolan et l’obligé à se pointer à la maison pour qu’il lui fasse une déclaration digne de ce nom. Certes, il n’y avait rien entre eux, mais voilà, il n’y avait plus rien entre Blake et moi non plus. Bon, d’accord, ça n’a strictement rien à voir, mais tout de même. C’était un motif de bouderie tout ça. Vraiment. Elle me prenait pour le plus gros jambon de la galaxie. En attendant, je me retrouvais comme une cruche sur le pas de ma porte, à me demander ce que j’avais fait au bon Dieu pour qu’il me fasse ça ici et maintenant. Franchement, on avait plus glamour me concernant hein. Je me retrouvais donc adossée au bar, une tasse de café fumant dans les mains, observant Blake comme si il venait de se transformer en chose ignoble avec quarante tentacules. Fallait dire que plus je l’évitais, plus j’avais une vision erronée de la réalité. Pour moi, il n’était plus qu’un mec lambda, quelqu’un que je ne voulais plus jamais revoir de toute ma vie. Ouais, bien sûr, à qui je pouvais faire croire ça. Si j’étais tellement blessée et tellement triste, c’était bien parce qu’il représentait encore un minimum. Mais ça restait dur de devoir lui faire face. Surtout en me disant que tout ça c’était de la faute de Scarlett, celle-là, elle allait morfler en rentrant. De un parce qu’elle savait pertinemment que j’étais tout sauf prête de devoir avoir une discussion réelle, de deux parce que c’était une grognasse. Blasée, j’avais demandé froidement à Roberts 1.0 ce qu’il faisait là. C’était pas la maison du bonheur non plus, on ne rentrait pas ici comme dans un moulin parce qu’on en avait juste envie. « J'veux bien une tasse de café, si tu as, s'il te plaît... » Il était con ou il était con ? Je n’en avais rien à branler moi de ce qu’il voulait boire. Si c’était pour cela qu’il avait daigné sortir son cul de chez lui, ça n’en valait pas le coup du tout. Prenant tout de même une tasse dans le placard, je lui remplissais avant de la faire glisser sur le bar. Non, je n’étais pas du tout préparée psychologiquement à une approche physique. Non mais vous vous rendez compte du culot du frisé ? Sérieusement ? Il avait manqué un paquet de cours et ce depuis la maternelle pour ne pas comprendre les simples mots : tu peux toujours crever jamais tu ne mettras un pied chez moi. Renvoyez le à l’école ce gosse, il en a vraiment besoin. Plus je le fixais, plus je le sentais mal à l’aise. Il fallait dire que j’avais déjà fait beaucoup mieux niveau gentillesse et compréhension. « Ah euh... par ce que je veux, tu veux dire : qu'est-ce que je fais là ? » Bien vu Sherlock. T’as été détective dans une autre vie pour avoir autant d’intuition ? Il était vraiment stupide, c’était un fait. Poussant un soupir non dissimulé, je passais une main dans mes cheveux, signe d’agacement total et profond. Il avait décidé d’être complètement con ? Sympa comme projet de vie, il y avait celui de me tuer à petit feu grâce à de magnifiques crises de nerfs. « Tu as vraiment un don tout particulier pour me fatiguer Roberts… » À la vue de son regard de chien battu, la voix de Scarlett retentissait soudainement dans ma boite crânienne. J’étais peut être trop dure avec lui, peut être, mais il fallait avouer que ce n’était pas pour rien. Donnez moi un seul exemple d’une fille ayant pardonné du jour au lendemain les incartades de son mec. Oubliez directement Victoria Beckham et Angelina Jolie, et Madonna… Bon d’accord il y en a pas mal. Mais si je m’appelais Posh Spice, je pense que ça se saurait depuis belle lurette. Il fallait qu’il comprenne que pour une fois, rien ne lui était acquis, je n’étais pas comme toutes ses conquêtes qui n’attendaient qu’une chose : tirer leur coup et continuer leur petite vie avec d’autre plan cul tout les quatre matins. D’ailleurs ça, il le savait pertinemment, du moins c’est ce que je pensais. J’avais la sensation d’être une autre connasse prise dans ses filets sans se rendre compte de la supercherie. Et ça me faisait rudement mal. Beaucoup plus que prévu d’ailleurs. Je n’avais vraiment pas pensé tomber un jour amoureuse de Satan, mais alors pas du tout. Et voilà qu’au moment ou j’avais finalement cédé (avouez qu’il m’a tout de même eu à l’usure, handicapé sentimentale mais pas con celui là) il m’avait trahie. Oui je considère ça comme une trahison, et n’allez pas me dire que pour vous tout ça c’est une situation tout à fait normale. Parce que vous avez tort, sachez le. « Mais t’as bien saisi l’allusion, qu’est ce que tu fout là Blake ? » Voilà, ça c’est moi. En même temps, si il n’avait pas compris une simple question, il fallait bien y aller un peu fort pour qu’il imprègne bien ce que j’attendais de lui. Croyez moi ou non, j’étais intimement persuadée qu’il cherchait à gagner du temps. Pourquoi, je n’en savais strictement rien, mais ça ne pouvait être que ça. Je ne lui avais strictement rien demandé alors à la rigueur, si il n’avait pas de réponse concrète à me fournir, je n’allais pas être plus étonnée que cela. « Ben euh... j'voulais... te... voir... » … Il était sérieux là ? Je veux dire, vraiment ? Pourquoi ça tombe toujours sur moi. Ne surtout pas tomber dans le panneau de la niaiserie. C’est mieux pour l’un comme pour l’autre. « Bah.. Tu me vois là, content ? Tu voulais un truc particulier ? » Wow. T’es d’une gentillesse Sloane c’est affolant. Ce n’est pas de ma faute, tout ça c’est psychologique. J’ai du mal déjà à la base avec tout ce qui est relation humaine alors dans ce genre de situation c’est vraiment plus que compliqué. Il se tenait là, comme un boulet de première catégorie, sans savoir quoi dire, ou même quoi faire. Peut être que sous sa touffe, il y avait un cerveau qui s’était soudainement mit à travailler, mais voyez vous, ça j’en doute fortement. Le voyant se rapprocher de moi, ma première réaction fut de m’éloigner de quelques centimètres. Non, reste loin de moi, c’est mieux si tu ne veux pas te retrouver estropié. Connaissant la bête, j’avais plutôt peur de ce qui allait suivre. Et j’avais plutôt raison étant donné qu’il redressa délicatement mon visage – à noter que cette douceur m’était plutôt inconnu – puis il se contenta de plonger son regard dans le mien. « Tu me manques... » D’accord, alors là, j’aimerais qu’on débriefe sur ce qu’il vient de se passer. Pour de vrai. Bloquant sur ses dernières paroles, je m’éloignais de lui totalement interloquée. Qu’on remette les choses à leurs places, Blake n’était déjà pas du genre à être aussi persévérant alors forcément j’étais quelque peu troublée. « Quoi..? » Ma voix était presque éteinte, quand je vous dis qu’il m’a troublée le con. « T’as pas le droit de te pointer chez moi comme ça et de me balancer ça comme si tu m’annonçais que tu venais d’acheter du pain. » J’avais déblatéré cela tellement vite que je n’étais pas tout à fait sûre qu’il ait pu comprendre quoi que ce soit. Je ne m’attendais pas à ça, pas venant de lui, vraiment pas. Essayant de me recentrer, je sentais les larmes me monter aux yeux, comme si j’avais besoin de ça maintenant. Essuyant rapidement celle qui coulait le long de ma joue, je me tournais vers le jeune homme. « Tu me manques aussi… » D'accord alors ça, c'est dur, très très dur. Pourquoi moi, pourquoi moi ? J'étais presque tétanisée, je ne savais pas du tout quoi faire, c'était sorti plus que naturellement, comme si j'avais finis par tout oublier. Sauf que non, j'étais peut être à l'ouest mais je n'étais pas complètement conne. « Pourquoi tu fais ça... Si on en est là, il y a une bonne raison Blake, tu le sais très bien. » Si c’était l’après-midi révélation, j’irais de surprise en surprise, c'était évident.



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