Comme à mon habitude je courais partout, comme tout les gosses à cet age, je n’étais pas plus haut que trois pommes mais je courais déjà très vite. Qui aurait cru qu’avec des si petites jambes j’arrive a foncé de la sorte. Je venais d’avoir cinq ans le jour même, je suis presque un grand maintenant. J’pourrais jouer aux billes avec les grandes sections à partir de maintenant. Mon père est arrivé, je lui ai fonce dessus en criant. Il a lâché sa sacoche et m’a attrapé en l’air après que j’ai pris mon élan pour sauter dans ses bras fort et musclé. Je lui ai souris. Il m’a sourit et à ce moment là j’ai su que notre lien était plus fort que tout. C’était papa et Mathias contre le reste du monde. Le père et le fils capable de braver n’importent quelle épreuve. J’avais la sensation qu’il serait toujours la pour moi. Il m’a déposé et m’a dit d’aller jouer pendant qu’il allait parler à ma maman. Je suis allé dans ma chambre joué aux petites voiture mais j’ai laisser ma préféré chez Danny alors j’ai fais la mou et je suis aller dans la chambre de ma sœur. Elle était avec sa meilleure amie du coup elle m’a dit de les laisser, elles avaient des trucs de fille à ce dire. J’ai acquiescé sans rien dire et je suis partie. De toute façon les trucs de fille c’est nul et je n’aime pas ça. Je suis alors descendu et j’ai recommencé à courir partout en faisant des bruit d’avion. Je suis monté sur le canapé et quand j’ai sauté pour volé mon père m’a attrapé en plein vol. Il m’a fait volé jusqu’au jardin. Il m’a fait atterrir juste devant la table de salon de jardin. Il y avait deux paquets sur la table. J’ai levé les yeux vers mon papa et là il m’a dit de les ouvrir, qu’ils étaient pour moi. J’ai examiner les deux paquets, il y en avait un gros tout rond –qui m’intriguait plus ou moins- et un plus petit, tout plat. J’ai pris pour commencer le plus petit paquet et j’ai déchiré avec hâte tout le papier cadeau. Dedans ce trouvait un tee shirt tout bleu avec un drapeau dessus. « C’est un maillot de football européen, ça viens d’Italie, c’est le pays d’où vient ta maman » La voix de mon père avait raisonné dans ma tête alors qu’il m’aidait à mettre ce fameux maillot. Une fois fais j’ai ouvert avec hâte le deuxième paquet qui ce trouvait être un ballon tout rond mais pas comme les ballons de basket qu’utilise mon cousin max. Non, celui la était plus petit et plus léger. Papa m’a expliqué qu’avec celui là on ne joue que au pied a part le gardien des buts. J’ai écouté attentivement les règles et ensuite nous avons joué. Je pouvais courir partout avec ce ballon entre mes pieds. Je suis tombé plein de fois en me prenant les pieds dedans mais ça ce n’est qu’un détail.
Quelques jour plus tard quand je suis aller à l’école on nous à demander de présenter un objet qui nous tiens a cœur. Quand mon tour est venu j’ai présenté mon ballon et mon maillot à tout le monde. Je leur ai dis que ça représentais les origines italienne de ma mère. Je leur ai aussi dis que c’était un sport très chouette et je leur ai expliqué les règles en me servant du mot « accomplir » j’ai même réussi à l’épeler correctement alors la maîtresse m’a mit un A. Quand on fait des exposer on doit dire au moins un mot de notre liste et savoir dire les lettres qui sont dedans. Après à la récré tout le monde à voulu jouer avec mon ballon c’était trop bien. On a fait deux équipes et bien sur j’étais avec Danny parce que c’est mon meilleur copain et y avait aussi Blake dans mon équipe. Lui il à des cheveux étrange mais je l’aime bien. Après on est allé embèter les filles qui jouaient de leur coté de la cour. En fait on a chacun notre coté parce qu’elle on des jeu trop nul comme les poupées ou la marelle. Des fois on arrive à les convaincre de jouer au chat. Personne n’arrive à m’avoir je suis trop rapide alors à la fin c’est plus drole. Du coup quand on en a eu marre on est retourner jouer au foot avec mon ballon. On a bien rigolé ce jour là mais mon papa à du venir récupérer le ballon après son travail parce qu’on a cassé une fenêtre et la maîtresse me l’a confisqué. Mon papa c’est le meilleur parce qu’il ne m’a même pas gronder, il m’a dit que ce sont des choses qui arrive et que je n’avais pas à m’en faire pour ça mais qu’il fallait quand même que je fasse attention avec mon ballon.

Je suis au collège maintenant. J’ai plus besoin de maman pour choisir mes vêtements je trouve ça cool. Je joue toujours au foot, je dois aller jusqu'à mobile mais ça vaut le coup. Papa dis que je m’améliore à vu d’œil. Le coach lui il m’a dit que je deviendrais un grand joueur si je continue à m’entraîner aussi dur. Quand il m’a dis ça je lui ai souris et il m’a dit que je devait toujours poursuivre mes rêve. J’ai bien réfléchis à ces quelques mot et j’ai réussi a définir mon rêve. Je veux devenir un champion. J’y arriverai j’en suis sur, papa à dis qu’il croit en moi et ma sœur elle, elle m’a dit que j’étais chou et que j’avais des étoile dans les yeux quand je disais ça. J’ai pas tout saisi mais c’est une fille ma sœur et je ne comprend définitivement pas les filles. Quand je pense à ça, ça me rappelle l’autre jour. J’étais assis avec les copains sur un banc de la cour, ont regardais les filles qui étaient sur le banc d’en face. J’avais envie d’aller leur parler mais je ne sais pas quoi leur dire. C’est toujours pareil avec elles. Je ne sais pas de quoi leurs parler parce qu’elles ont des sujets de conversations complètement différent des miens. Avec Danny nous on parle de sport et du dernier jeu de guerre qui est sortit sur DS. Blake il m’a dit que les filles elles, elles parlait de maquillage et de vêtements. J’y connais rien en maquillage moi, je ne vois pas ce que j’irais leur dire. Les filles c’est étrange. On dirait que nous ne sommes pas sur la même planète. Pourtant le soir en sortant de la classe Lydia est venu me parler. Elle est jolie Lydia avec ses cheveux châtain. Elle est gentille surtout. Quand elle est venue me parler j’ai eu un peu peur mais finalement on a parler des cours de l’après midi et de ce qu’on aimait faire en dehors, je lui ai dis que j’adore faire du sport et elle m’a dit que c’était bien comme ça j’aurais pas besoin de faire de régime plus tard. Sur le coup j’ai froncé les sourcils parce que jamais ça ne me viendrais à l’esprit de faire un régime. Je n’ai pas relever et nous avons continuer à parler de musique, de livres, de ce que font ses parents et se que font les miens. Le soir quand je suis rentré j’ai demander si c’était possible l’amitié entre une fille et un garçon et il m’a tout simplement répondu : « A ton age c’est possible même si les femmes seront toujours le plus grand mystère que l’homme n’a jamais connu » Je suis rester le regarder avec des grand yeux et il m’a ébouriffer ma tignasse blonde avant de m’emmener à table. Le lendemain quand j’ai raconter ça aux autres ils ont commencer à plaisanter sur la partit ou mon père ébouriffe ma tignasse. Les autres il m’appelle petit blanc aux cheveux d’or aussi faut dire. Ca remonte à l’époque ou on jouait aux indiens et au cow-boy, ça c’était mon nom d’indien. Ce surnom est finalement rester. Des fois ils m’appellent la blonde aussi mais ça c’est une toute autre histoire. Danny a fini par conclure que les filles c’est nul et là cloche à sonnée. Ont est tous aller en court de mathématiques.

Je me suis mis à fumer. C’est une longue histoire, très longue même. Je suis vraiment jeune pour fumer ce genre de produit illicite mais ça me fait du bien de planer un peu. Je suis en train de perdre mon père peu à peu, pas de la même manière dont Danny a perdu le sien. Lui son père est mort il y a peu de temps, j’essaye de l’aider au mieux que je peux mais c’est assez dure vu que je n’ai jamais été dans cette situation. Je fais de mon mieux pour lui changer les idées vu que c’est le truc que je suis le plus capable de faire. Amuser la galerie c’est mon truc, déjà au collège je m’amusais à faire rire tout le monde en cour. J’avais tout de même des bons résultats scolaires alors personne ne me le reprochait vraiment. Maintenant nous venons de rentré au lycée et voila que j’en suis venu à voir les gens différemment. C’est étrange comment les gens peuvent changer à un tel point juste parce qu’on a changer de classe. En un été tout à changer. Nos relations avec les filles, nos consommations, nos relations avec nos parents… On peu dire que j’ai plus tôt bien commencé l’année, j’ai des facilités et les cours ne sont qu’une formalité. En plus le système est simple, j’ai des bonnes notes, je peux faire du sport au lycée et plus de l’équipe de foot. En parlant de ça, je fais toujours du foot à mobile, je suis même passé capitaine. Le coach m’a dit que c’est grâce a ma technique et à ma capacité de « rallier les troupes ». Là ou ça ce gatte c’est que j’ai commencé à m’intéressé aux filles. C’est logique à mon age me direz vous. Le problème c’est que j’ai pas fais le choix le plus judicieux. Un jour j’ai croisé Kiara dans le couloir. J’avais dû la croiser une centaine de fois avant mais ce jour là je ne saurais pas comment l’expliquer elle a capter mon regard. A ce moment là je me suis dis que je la voulais elle et aucune d’autre. J’ai entendu plein de rumeur à son sujet comme quoi elle a déjà eu des tonnes de copain, que c’est une petite garce. Mais moi, je n’ai pas voulu les croire. Le principe des rumeurs c’est qu’on ne sait pas si elles sont fondées ou non. J’ai donc pris mon courage à deux mains et je suis allé là voir. Ce jour là j’aurais mieux fais de m’abstenir, de pas la regarder dans le couloir, limite j’aurais mieux fais de m’enfoncer ma tête dans mon casier. J’ai fais le choix d’aller la voir et je peux vous dire que je n’ai jamais fais autant de sport de ma vie. Elle m’a fais courir comme jamais, au sens figuré bien sur. J’crois que c’est son truc à Kiara, elle aime bien quand les garçons lui cour après. Je ne pouvais plus m’enlever son visage d’ange de la tête. Je suis devenu totalement accro à cette fille. C’est indéfinissable l’effet qu’elle avait sur moi. Elle pouvait me demander ce qu’elle voulait je le faisais sans hésitation, dans le simple but de la rendre heureuse. Elle a profité de ma naïveté tout simplement. J’étais gentil, mignon, à l’écoute des autres, près a rendre service mais elle en a profité pour mieux m’achever après. Elle a tout simplement attendu que je sois complètement amoureux pour m’assener le coup de grâce. Un jour je l’ai suivis dans un endroit ou nous étions bien à la vue de tout le monde et elle a approché ses lèvres des miennes pour les déposer avec douceur. Sur le coup j’ai cru que j’avais gagné et que tous mes efforts avaient fini par payer… Pense tu ! Le lendemain je suis arrivé au lycée et là première chose que j’ai vu c’est Kiara dans les bras d’un gars qui travail au journal du lycée. A cet instant là c’est comme si j’avais été foudroyé sur place. Ce coup là je ne l’avais pas vu venir. Danny avait sans cesse essayé de me prévenir mais je ne voulais pas le croire et voila ou j’en suis rendu. J’ai eu tellement mal. Elle m’a fait tellement de mal. Je suis rentré chez moi, je me suis assis sur mon lit. Je n’ai pas pleuré, je me suis juste assis. Dans ma tête je ne pouvais plus m’empêcher de penser à ça, comme quoi j’avais été tellement idiot de croire qu’il pouvait en être autrement pour Kiara. Soudain je me suis levé d’un bon et j’ai balancé tout ce qu’il y avait sur mon bureau. Je suis allé voir Danny tout de suite. Je n’avais pas envie de me retrouver seul. Il était en train de fumer et il m’a proposé un petit joint. Je n’avais jamais accepté au par avant, je n’était pas pour la drogue et tout ça, j’étais le petit garçon tout sage. Ce jour là j’ai accepté. Danny m’a certifié que ça me ferait du bien. J’avais perdu toute ma naïveté en seulement un jour et il était le seul dont j’avais vraiment confiance ce jour là. J’ai donc pris son joint et effectivement je me suis senti mieux. C’est comme si toutes mes douleurs s’évaporaient pendant quelques minutes. Quelques minutes c’est exactement le temps dont j’avais besoin pour pouvoir souffler un peu.

Depuis peu je pensais avoir retrouver un certain équilibre. J’ai bien changé depuis que je ne me voile plus la face avec cette innocence qui me caractérisait tellement. J’ai grandi. J’ai changé. Mon père ne me comprend plus, ma mère me prend pour un drogué, les profs ne me supportent plus, les filles s’intéressent soudainement à moi, le coach s’inquiète pour moi et Kiara est amoureuse de moi. Elle se trouve d’ailleurs dans mes bras actuellement. C’est étrange de ce dire que quelques mois au par avant j’étais en train de déprimé en fumant avec Danny. Après ça je me suis dis qu’aucune fille ne me re ferais du mal comme elle. J’ai perdu toutes once d’innocence et peu à peu je suis devenu un petit. J’ai un coté arrogant qui ressors petit à petit. Je ne veux plus être le petit Matt que j’ai été, je ne veux plus être faible, innocent, trop gentil, trop facile à manipuler. J’ai commencer par répondre au prof, j’ai ensuite commencer à sécher quelques cour pour finir par avoir un rendez vous quotidien avec le proviseur. Je provoque même des bagarres quelques fois mais je ne porte jamais le premier coup. Je suis un peu devenu une sorte de bad boy sans vraiment faire beaucoup d’effort pour ça. Je suis en froid continuel avec mes parents qui me prennent pour le droguer de service pourtant je ne fume pas tan que ça. Je fume des cigarette ok mais je fume des joints que dans les soirées et j’ai réduis depuis que je me suis mis avec Kiara. Elle a eu du mal à l’admettre mais elle est tombée amoureuse de moi. J’ai trouvé la bonne technique, elle veut ce qu’elle ne peu pas avoir et sans le faire exprès avec tout mes changement je lui ai prouvé que j’avais vraiment ressentis des truc pour elle, pas comme tout ces gars qui veulent juste l’ajouté a leur tableau de chasse. Je suis devenu inaccessible pour elle, je ne voulais plus la voir, je l’évitais dans les couloirs, je la haïssais tout simplement. J’avais la haine contre elle pour avoir jouée avec moi de la sorte mais j’avais aussi la haine contre moi pour avoir été aussi faible et naïf. Il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine. Voila ce que j’ai retenu de l’épisode de vampire diaries que j’ai regardé avec ma sœur l’autre jour. Aucune citation ne pourrait être plus vrai.
Je peux à présent appelé la fille que j’avais dans mes bras ma petite amie. Ca me fait toujours un peu étrange de l’appelé comme ça mais je devrais m’y faire assez vite. J’ai passé l’après midi avec elle avant de rentré là maison était tellement calme que ça m’a fais tout bizarre. Mon portable à alors vibrer, c’était ma tante Helen. J’ai froncé les sourcils assez surpris qu’elle appelle alors que je ne l’avais pas vu depuis au moins deux ans. Parfois on va lui rendre visite pendant les fêtes avec papa. Elle ne vient plus à bluebell parce que grand père n’accepte pas son homosexualité. Je trouve ça dommage parce que c’est ça fille tout de même. J’ai alors décroché en la saluant joyeusement. Je l’ai écouté parlé et mon sourire c’est effacé lentement alors que les informations me parvenait au cerveau. J’ai lâché mon portable qui c’est éclaté sur le sol dans un bruit fracassant. J’étais tellement sous le choc que je n’ai pas réussi a tenir sur mes jambes. Je suis tombé à genoux sur le carrelage froid. J’ai alors sentis de fine perle mouillé couler lentement sur mes joues. Mon monde venait de s’écrouler. Mes parents venaient de mourir dans un accident de voiture.

« Arrête de me faire chier Kiara sérieux ! » J’étais à fleur de peau. L’enterrement de mes parents et de mon oncle avait eu lieu il y a quelques jours mais je n’arrivais toujours pas à me calmer. J’étais submergé par un tas d’émotion contradictoire. Un coup je pouvais pleur toute les larmes de mon corps et d’une minutes à l’autre je pouvait exploser et gueuler sur tout le monde. Tante Helen fait tout pour essayer de m’apaiser, elle à même tenter une technique de méditation sur moi. Au début ça a marcher, j’étais calme mais tout d’un coup sans prévenir j’ai décrété que ces technique à deux balle c’est pour les abrutis qui savent pas quoi faire de leur journée et je suis partie courir. J’ai pas envie de fumer de toute façon ça fera pas revenir mes parents. Je me suis excuser au près de ma tante en rentrant car ça lui tiens vraiment à cœur le yoga et tout ça. Elle m’a dit qu’elle comprenait, que je traversais une épreuve difficile et que ça allait me passer. C’est là que je l’ai prise dans mes bras et je me suis remis à chialer comme un comme un gosse. Le truc c’est que je suis triste d’avoir perdu trois personnes super importante pour moi mais en même temps j’ai la haine contre moi car les derniers trucs que j’ai dit à mon père n’étaient pas très joyeux. On venait encore de s’engueuler à propos de mon comportement en cour et de la drogue. J’aurais voulu qu’il sache que je l’aime malgré tout ce que je pus lui dire. La seule personne qui me comprend c’est Danny, il a déjà vécu ça et il sait ce que je ressens. Par contre Kiara c’est pas du tout pareil. Elle essaye d’être gentille et d’être la pour moi. J’apprécie vraiment et j’aimerai qu’elle le sache parce que je ne le lui dis jamais, au contraire c’est elle qui prend le plus. « Matt s’il te plait j’essaye juste… » Elle n’a pas eu le temps de finir ça phrase que je l’avais coupé, je faisait les quatre cents pas dans ma chambre. J’étais vraiment a cran ce jour là et elle en a fait les frais. « Et bein tu sais quoi, arrête d’essayer ! J’en ai plus que marre là ! De toute façon je pars à Paris demain pour poursuivre mes études dans un centre de formation, j’étouffe ici. » Je m’étais stoppé net. Mon regard était planté dans le sien. Je l’avais prise au dépourvu. Le seul truc qui me calme en ce moment c’est le sport. Je passe mon temps à faire de la muscu, de la boxe ou alors à courir. Quand tante Helen est allé voir mon coach il lui à parler d’un stage à Paris dans un centre de formation d’une équipe de foot. Ils recrutent des étranger de n’importe qu’elle nationalité alors le coach en avait parler à mon père à l’époque ou il était encore de ce monde mais il avait décrété que je ne méritait pas d’y allé. Tante Helen a fait le nécessaire et elle m’a dit que je partais, que j’avais besoin de changer d’air et que ce serait mieux pour tout le monde sinon j’allais finir par exploser ici. Je regrette de ne pas avoir connu tante Helen plus tôt, c’est vraiment une belle personne qui sait vraiment gérer les problèmes.
Kiara avait l’air énerver. Je venais de la mettre sur le fait accompli et elle venait de comprendre que c’était la dernière journée que je passais à Bluebell. « Je suis quoi pour toi Matt ? Tu n’aurais pas jugé bon de me prévenir que tu partais de l’autre coté de l’océan ? Je suis ta petite amie merde ! » Elle a fait une petite pause tout en me fusillant du regard puis elle a recommencer. « Et puis si je t’étouffe t’a qu’a partir, tu manquera à personne avec ce comportement » Cette fois c’était le coup de trop. Je savais bien qu’elle ne pourrait pas supporter longtemps mon caractère de merde et mon comportement vis-à-vis d’elle. Je suis rester la regarder dans les yeux quelques instants avant de reprendre le plus calmement du monde. « Ouais tu m’étouffe, d’ailleurs tu ferais mieux de partir que je puisse faire mon sac ». Un connard, voila ce que je suis, un sale connard égoïste. A ce moment là j’ai vu la douleur traverser son regard et sans un mot elle m’a tourné le dos. Sans même ce retourner elle a passer la porte. J’ai attendu quelques secondes et j’ai totalement perdu le contrôle. Sans vraiment comprendre pourquoi, j’ai donné un gros coup de point dans le mur. Je me suis démolie la main dans un vacarme énorme et j’ai senti les larmes commencer à couler. Pas parce que je me suis fais mal, pas a cause de mes parents mais a cause de ce qu’il venait de ce passé. Je venais de jeter la fille dont je suis amoureux comme une merde. Je sais très bien ce qu’il m’a poussé à me comporter ainsi avec elle. Je veux juste qu’elle soit loin de moi en ce moment. Je ne peux pas lui infliger ça plus longtemps et c’est mieux ainsi. Elle va avoir mal mais elle va s’en remettre. Elle va m’oublier et passé à autre chose pendant que je serais occuper à essayer de me reconstruire. Je vais avoir besoin de temps avant de rebâtir mon petit monde qu’y s’est écrouler à la mort de mes parents et je ne veux pas lui infliger ça.

Voila plusieurs mois que je me suis installé dans la capitale de la mode. Ca se ressent assez dans mon style je dois dire. Je profite d’être ici pour découvrir et me faire plaisir. Je parle couramment français à présent. Je suis presque trilingue maintenant. J’ai quelques notion d’Italien que mon grand père m’a appris mais je ne le parle pas super bien alors pour le moment je suis juste bilingue. Y a beaucoup d’avantage à être américain en France. Déjà je peux découvrir la capitale, je peux profité le week end comme si j’étais en vacance et les filles aiment mon petit accent quand je leur parle. Pour le moment je ne me prends plus la tête. Je profite de l’instant. J’essaye de ne pas penser à Kiara en enchaînant les filles. Je trouve ça plus tôt agréable en fin de compte de passer d’une fille à l’autre. Au fond je ne veux juste pas prendre le risque de tomber amoureux ou quoi que se soit. C’est assez étrange comme sensation je dois dire. D’un coté je sais qu’avec le comportement que j’ai eu, elle doit m’en vouloir à mort mais je ne suis pas sur qu’elle se tape tout les gars de bluebell, ce n’est pas son genre. Elle a réussi a le faire croire à tout le monde mais moi je sais très bien que j’ai été son premier alors que tout le monde pense que c’est une traînée. Je sais que je ne resterai pas à Paris toute ma vie, je sais que dans six mois je retournerai là bas et une partie de moi veut juste la retrouver parce que je suis bel et bien amoureux d’elle. C’est la première fille que j’ai aimé et c’est sûrement pour ça que je m’accroche autant je ne sais pas. L’autre partit de moi c’est la partit réaliste, celle qui me pousse à me taper tout ce qui bouge parce que je suis jeune et qu’elle à du tirer un trait sur moi. Si à mon arriver ici c’est la première partit qui dominait je n’ai jamais eu le courage de l’appeler, je suis bien trop fier pour ça. Petit à petit je deviens plus réaliste et le temps qui passe sans nouvelles d’elle m’éloigne à chaque fois de l’espoir de retrouver ce qu’on était avant. Du coup je me fais plaisir en soirée et je me donne à fond dans mes cours. Mon père serait fier de moi et c’est ce qui compte le plus pour moi. Je ressens un grand vide depuis la perte de mes parents, ils étaient tous pour moi. Je me sens comme abandonner mais surtout ce qui me tue c’est que j’étais en froid avec mes parents avant leur mort. Je regrette de ne pas leur avoir dit que je les aimais malgré tout ce que je pouvais dire, je regrette d’avoir été aussi con pour leur parler comme je l’ai souvent fait, ma mère ne méritait pas que je lui parle comme ça mais je l’ai fais parce que j’était un petit con de première. Cet accident c’est un de ses moments qui défini tout le reste de notre vie. En une fraction de seconde des vies peuvent être prises et nous devons tous nous adapter. On ne saura jamais comment on aurait fini si ça n’était pas arrivé mais maintenant que c’est arrivé nous sommes obligés de faire avec. Si mes parents avaient encore été de se monde je serais sûrement toujours ce petit con rebelle, en froids avec ses parents. Dire que j’ai mal supporté leur mort est un euphémisme. J’ai été anéanti et tout le monde en a subit les conséquences mais j’ai néanmoins grandi. Parce qu’a cause de cet accident j’ai du grandir en seulement l’espace de 5 secondes. J’ai changé radicalement et changé aussi vite demande un temps d’adaptation. J’ai changé quand Kiara m’a brisé, je change depuis la mort de mes parents et je m’éloigne peu à peu du petit garçon que j’ai été autrefois.

« Dans 5 jours ma belle… Plus que cinq petit jour et je serais de retour pour vous jouer des mauvais tours » J’avais laisser s’échapper un petit rire alors que mon regard était porté sur l’écran de mon mac. Je n’arrivais toujours pas à me dire que j’allais faire mon retour dans mon ancienne vie à Bluebell. Cette vie faite de journées au lycée et de fêtes où je finissais défoncer à chaque fois. Je sens que ça va me faire un choc. Je serais de retour pour la rentré et ce sera m’a première rentré au lycée de bluebell sans les pancake de ma mère. Je souriais doucement en repensant à tous ses matins de rentré ou elle nous préparait à moi et ma sœur des petits déjeuners trois fois trop copieux. Elle nous chouchoutait tellement. Quand je repense à des moments comme ça j’ai mal, je me dis qu’on ne pourra plus profité de ce genre de moment, que c’est finis et la dure réalité que mon père ne reviendra pas après le travail est là, elle me frappe en plein ventre alors que je cherche a garder la tête haute malgré tout. J’ai eu tendance a faire des crises de paniques au début ma tante qui a fais des étude de psychologie m’avait dis que ça pouvait arriver après un choc aussi violent. Mes sautes d’humeur était aussi du à ça. Heureusement ce séjour ma réellement fais du bien, j’ai réussi à apprendre à me canaliser. Toutes les colères que j’avais en moi, même celles avant l’accident, j’arrive à présent à les contrôler. J’ai trouvé un bon truc pour les contourner en quelques sortes, ça s’appelle l’ironie. Ma sœur me dis que je suis arrogant mais bon c’est ma sœur elle dit toujours des truc de merde sur skype. L’autre jour elle m’a parlé du chat de madame Biggles qui s’étais encore retrouver coincer dans un arbre et de la rupture soudaine de Mick et je ne sais plus qui d’une série qu’elle a vue. Elle à parler de ça pendant une bonne demi heure sans s’arrêté ensuite je lui est demander des nouvelles de tante Helen et elle a préféré me laisser lui parler. C’est là qu’elle m’a expliqué tout ses truc de psycho avant de me dire qu’elle m’aime et qu’elle avait hâte que je rentre. Moi aussi j’ai hâte de rentrer. J’ai vécu une année exceptionnelle et j’ai eu les meilleures vacances de toute ma vie. Depuis tout petit je recouvre mon mur de carte postal avec dessus la photo des endroits ou je suis allé. Paris était en tête de liste je vais pouvoir maintenant accrocher mes propres photos. Je suis aussi passer par Rome, Barcelone, Londres et là j’achève mon tour par quelques jours à New-York. Il y a encore tellement d’endroit que je voudrais voir. J’ai vu tellement de chose grâce au foot, j’ai rencontré tellement de personne et je ressors de ce voyage avec plus de coté positif que de coté négatif. Mes regrets remonte à mon départ mais tout le reste n’est que positif. Lydia est même venu me voir jusqu'à Paris, c’était super de partager ça avec elle. Je suis en Skype avec Danny le plus possible des fois je sors un joint et j’en fume hein avec lui pendant qu’il est à Bluebell. En partant de la sorte je ne voulais pas perdre mes habitudes que j’ai avec mes amis. Avec Internet c’est devenu si facile de rester en contact sans être près des gens qu’on aime. Internet c’est bien mais il y aura toujours un truc qu’Internet ne pourra pas faire c’est de pouvoir sérer nos proches dans nos bras. « Aller ma puce je te vois en fin de semaine je vais profiter de mes derniers instants dans la ville qui ne dors jamais » Face a mon téléphone je lui fis un bisou. Qu’est ce que je serais sans ma meilleur amie ? Sans mes deux meilleurs amies. Ils sont tout pour moi, je me rend compte que maintenant a quel point la vie peu être courte, tout peux s’envoler en un rien de temps sans prévenir. Je ne veux pas les perdre comme mes parents. La liste de personne a qui je tiens est réduite aux personnes à qui je peux faire confiance. Je suis devenu pire que méfiant depuis la fois ou Kiara m’a jeté… C’est temps si draguer des filles est devenu une habitude, j’en ramène une chaque, une fois j’en ai ramené deux mais je vous passerais les détails… Dans ma tête en ce moment je suis terrifié à l’idée de la revoir, terrifié à l’idée qu’elle m’est totalement oublier ce qui est probable puisque je n’ai pas eu de nouvelles d’elle depuis un peu plus d’un an maintenant. Pour éviter de penser à tout ça je préfère faire la fête, danser jusqu'à pas d’heure, draguer, boire, rire, profiter de mes vacances en gros.

Et voila, je mettais de nouveau de le pied en alabama. J’avais la sensation étrange mais agréable que j’étais enfin chez moi. J’ai toujours voulu voyager, depuis tout petit c’est comme ça seulement je ne pensais pas que ça me ferais autant plaisir de rentrer. Je me disais que je n’aurais plus envie de revenir si je partais un jour mais finalement c’est tout le contraire. L’important au final ce n’est pas l’endroit où nous vivons c’est l’endroit où sont les personnes qu’on aime. J’aurais pu grandir au fin fond de l’Alaska mon chez moi aurais toujours été près de mes proches. Je ne serais jamais chez moi si je n’ai pas ma sœur, ma tante, Danny, Lydia et tout mes amis près de moi. Tout le monde ne restera pas éternellement à Bluebell, j’en suis bien conscient, moi le premier si une occasion se présente je choisirai ma carrière professionnel en premier lieu. J’ai failli compromettre toute mes chances de devenir pro en commençant à fumer autant mais ça ne se reproduira plus. Depuis se stage je suis de plus en plus confiant sur mes capacité et je touche presque mon rêve. J’y arriverai. Je dois y arriver. Je suis plus motivé que jamais à présent. Néanmoins, Bluebell sera toujours mon chez moi, l’endroit ou je me sens bien, l’endroit ou est ma famille bien que les plus important ne sont plus là… Je venais de récupérer ma grosse valise, j’ai souris légèrement me rendant compte qu’en partant elle me paressais lourde alors que la je n’ai plus aucun problème pour la porter alors que j’ai acheter plein de truc en plus. Le club nous offrait des primes de match, à chaque match gagner on nous offrait une petite somme. Je ne vous dis pas comment ça motive a marquer plein de but. Bref, j’ai pu acheter plein de fringues, j’ai refait entièrement ma garde robe là je peux vous le dire. Je ne sais pas ou je vais pouvoir caser tout ça mais bon on verra en temps voulu. J’ai acheté des souvenirs pour un peu tout le monde selon les goûts de chacun. Et surtout, j’ai ramené plein de nourriture et de recette. Je n’ai jamais aussi bien manger, moi qui suis très gourmand je me suis fais plaisir, bon y a des truc bizarres aussi faut pas croire que tout est bon mais franchement niveau nourriture j’étais aux anges. Quand j’ai passé la porte ce fut comme un soulagement. Calmement je remis sa grosse valise a Hanna, la jolie blonde qui était assise près de moi dans l’avion, tout en me remerciant elle m’offrit un petit bout de papier qu’elle avait préparé. Je lui fis un bisou tout mignon sur la joue avant de lâcher ma valise et me retourner les bras grand ouvert pour que ma sœur puisse sauter dedans. Je l’ai séré fort pendant plus d’une minute. Elle m’avait tellement manqué. Après ce fut au tour de tante Helen et enfin Danny. Qu’est ce qu’il m’avait manqué lui, ce n’est pas mon meilleur ami pour rien. « Alors dis moi tu l’a payer pour qu’elle te file son numéro c’est ça ? » Il avait un énorme sourire au visage. C’est vrai que je n’étais pas du genre à me lancer et à draguer les filles avant. J’avais du prendre mon courage à deux mains pour aller aborder Kiara et je dois dire que ça ma pris plusieurs semaines avant de me décidé. J’étais innocent et il y a des jours ou je voudrais retrouver cette innocence qui faisait de moi un gentil garçon. Le genre de gars à qui ont peu faire confiance et qui ne vous fera jamais de mal. J’ai bien changé depuis… et Danny va devoir s’y faire aussi. « Tu sous estime mon charme naturel, va falloir t’y habituer elle me tombes dans les bras maintenant » J’avais ce petit sourire qui veut tout dire, ce sourire qui montre que je blague mais qui sous entend une part de vrai là dedans. J’ai appris à avoir confiance en moi, j’ai appris profiter de la vie, j’ai appris à me contrôler, j’ai évolué, j’ai grandi tout simplement.