Ma vie est un enfer. J'ai a peine quatorze ans, mais j'ai l'impression d'en avoir déjà trente. Ma mère est constamment bourrée ou défoncer et n'arrive même pas à mettre un pied devant l'autre sans que je sois derrière elle.
« C'est la dernière fois, Lou, je te le promets. » disait-elle. Mais à chaque fois, elle recommençait. Elle tentait de ce cacher, mais je trouvais toujours c'est cachette. J'ai fini par céder. Un verre par ici, pour ensuite devenir une bouteille de vodka volé pendant qu'elle dormais. Une fois, je suis sortie de la maison avec une bouteille que j'avais transvider dans une bouteille d'eau. N'y vue, n'y connu. Je me promenais tranquille en ville quand je finis par m'asseoir sur le bord du pont. Assise, je regardais l'eau intensement l'eau sous mes pieds. L'eau du ruisseau qui cillait dans mes oreilles, c'était un pure moment de tranquillité. Il n'y avait que moi à cet instant, plus rien était important. Soudainement mes mains lâcha prise. Je me laissait tomber dans le vide. Il n'y avait rien de plus libérateur. Mais avant que je puisse être afin appeser quelqu'un m'attrapa le bras pour me tirer sur le pont où je devais être. J'étais dans une rage totale.
« Mais pour qui tu te prends, laisse moi tranquille. » lui avais-je lancer en le regardant pour la première fois. Je le reconnu aussitôt, c'était le voisin de ma mère.
« Tu plaisante, t'étais en train de te laisser tomber à plus de 10 mètres de hauteur. Tu veux te tuer ou quoi ... » me lança t-il alors qu'il m'avait jamais adresser la parole avant aujourd'hui.
« et si c'était le cas... » En rentrant ce jour là, je n'avais plus de maison, plus d'endroit où habiter. Tout mon monde s'était écroulé en une journée. Alors que j'avais essayer de partir, ma mère elle avait réussit. Elle avait profiter de mon absence pour mettre le feu à la maison. Certains disent qu'elle l'a fait exprès d'autres pensent qu'elle a tout simplement oublier d'éteindre le four et qu'elle s'est endormir. Moi même, je ne pourrais vous dire la réponse, parce que les deux sont très pausible.
Alors que j'avais passé la moitié de ma vie seule rien qu'avec ma mère, je me retrouvais soudainement à vivre avec ma soeur. Non pas que je la connaissait pas avant. Disons qu'il y a une assez grande différence d'âge entre nous deux pour dire que j'ai très peu vécue avec elle. Et aujourd'hui, je me retrouvais sous sa tutelle. J'étais alors loin d'être la petite fille modèle. J'avais à peine quinze ans que j'enfilais déjà les relations d'un soir, je passais mon temps à moitié saoule, en plus, de fumer la cloppe comme une vrai cheminée. Cette fois, selon le directeur de l'école, j'avais été trop loin. J'étais renvoyer pour l'année complète.
« Non, mais Charlie c'est quoi ton problème, tu as tout pour toi et tu gâches tes compétences en passant ton bourré. » m'avait-elle réprimé. À croire qu'elle n'avait pas grandit avec la même mère que moi. Elle ne pouvait pas me juger comme cela, alors que c'était tout ce que j'avais eu comme modèle.
« Premièrement, c'est Lou, et puis t'as pas le droit de me dire ce que je dois faire. Tu es une étrangère pour moi » lui réprimais-je. Après tout c'était vrai. Avait-elle été réellement présente pour moi.
« Si justement, j'ai tout les droits sur toi depuis que maman est décédé. Et il n'est pas question que je supporte ce comportement plus longtemps dans ma maison. Tu t'en vas en désintox ma belle et tu y resteras tant que tu n'auras pas régler tes problèmes. » Elle voulait ma mort. Moi en centre, il n'en était pas question. Mais elle était ma tutrice. Après, j'aurais qu'à faire semblant. Cela ne pouvait pas être si pire que cela...
Qui aurait cru qu'un jour lui et moi serions ami. Pourtant, c'était bien le cas. On se tapait chacun sur les nerfs, lui avec son air confiant et prétencieux et moi qui n'a pas sa langue dans sa poche. Il y a des jours où cela pouvait être l'enfer, mais parfois il n'y a rien de mieux que pouvoir compter sur quelqu'un.
« Je vais aller droit au but, j'ai besoin que tu fasses croire à William que tu es mon copain, qu'on sort ensemble, tu vois le genre. » Il n'y avait pas réellement de logique à cette situation. Je voulais simplement qu'il me laisse tranquille et qui de mieux que mon meilleur ami pour jouer le mec jaloux.
« eumhh quoi ? tu veux bien me dire ce que t'as derrière la tête encore. » Je lui demandais pas grand chose au finale, mais il était encore là à poser une tonne de questions... Pourquoi ? Comment ?
« Ce mec, il est dans ton équipe non ? et bien fais le mec jaloux pour qui arrête de m'harceler, pour moii s'il te plait. » ajoutais-je en insista sur le dernier mot. Au finale, on avait beau passé notre temps à ce chamailler, il restait mon meilleur ami. Depuis que je le connaissais, j'avais de la difficulté à imaginer ma vie sans lui. Je ne sais pas ce qui c'est passé ce soir là, mais il y a quelque chose qui a changé. J'ignore si c'était là avant ou pas... Mais aujourd'hui je le vois autrement. Il s'est approcher de moi et m'a embrassé comme si c'était tout à fait normale. Je l'ai repousser aussitôt. Reculer ainsi de lui.
« Mais il t'est passé quoi par la tête.. C'était quoi ce baiser. Je croyais que t'aimais les hommes. » lui dit-je. Pour être surprise, je l'étais. J'étais loin à m'attendre à cela.
« Je sais pas ou t'es aller pêcher cela, j'ai jamais dit cela. » J'étais trop préoccuper par ce baiser pour penser à autre chose que cela.
« Attend quoi ! Je me suis mis à nu devant toi et cela dans tout les sens du terme. » Je m'étais déshabillé devant lui une bonne cinquantaine de fois, étant persuader qu'il ne regardait pas.. mais je m'étais aussi ouvert à lui. J'avais carrément tout dit. Oh mon dieu, j'avais du me plaindre devant lui de mon ex alors que lui éprouvait des sentiments pour moi. J'étais sans mot. Pour la première fois, je ne savais pas quoi dire. Je ne pris même pas la peine de ramasser mon sac que je quittais sa chambre à la course.