|
|
| Auteur | Message |
---|
B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:00 | |
| bellina, stecy ainsley sidney swan, sloane bradsburry
because all suffering is sweet to me. NOM ◆ bradsburry. PRÉNOMS ◆ bellina, stecy ainsley sidney swan, sloane. ÂGE ◆ dix-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◆ vingt-huit décembre quatre vingt-quatorze, Londres, UK. NATIONALITÉ ◆ britannique. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE ◆ héritière, ça compte ? SITUATION AMOUREUSE ◆ ne m'en parlez pas. ORIENTATION SEXUELLE ◆ hétéro. GROUPE ◆ gentle heart.
| Sloane est une musicienne et une chanteuse invétérée, touche à tout et autodidacte, elle ne peut pas passer une journée sans toucher à un instrument. ◆ Elle n'a jamais manquée de rien, ses parents étant issues de deux grandes familles britanniques, ils l'ont toujours choyée. Même si aujourd'hui, elle se retrouve toute seule à Bluebell parce que ses parents sont partis sans un mot. ◆ Chiante, râleuse, fouteuse de merde, introvertie et froide, de prime à bord, ce n'est pas le genre de jeune fille qui donne envie d'être connue, malgré sa carapace, Sloane est une bout-en-train, rieuse, sarcastique, cynique, et elle a un humour très particulier. ◆ Sloane est amoureuse, grande première dans sa vie, ce n'est pas de tout repos et parfois, si elle pouvait transformer son ex-copain en descente de lit, elle le ferait avec grand plaisir. Le jeune homme était du genre volage, c'était de famille à vrai dire, mais depuis qu'elle a prit ses distances il semblerait qu'il ait eu un accès de conscience. Malgré tout elle ne fera jamais le premier pas, si il souhaite la récupérer, il devra ramer. ◆ Elle ne se prend pas au sérieux, du moins seulement lorsqu'il s'agit de faire des conneries. ◆ Sloane est très rancunière, elle ne pardonne pas facilement et son ex petit-ami est le premier à s'en être rendu compte. ◆ Elle chante toujours, tout le temps, c'est presque un défaut. ◆ Lorsqu'elle est arrivé au lycée de Bluebell, elle est rapidement devenue une des filles les plus populaires, les plus en vues, cependant, elle n'a jamais vraiment aimé ce statut. ◆ Elle va rapidement découvrir qu'elle est enceinte. |
and you, behind the screen.
PSEUDO/PRÉNOM : love.disaster/morgane. ◆ ÂGE : majeure, vaccinée . ◆ PRÉSENCE : à force, vous devriez le savoir . ◆ OÙ TU AS CONNU LE FORUM : seriously ? ◆ CRÉDIT DE LA FICHE : moi-même et tumblah. ◆ UN DERNIER MOT : . - Code:
-
<span class="taken">pixie lott</span> ◇ b. sloane bradsburry
Dernière édition par B. Sloane Bradsburry le Dim 27 Jan - 18:32, édité 5 fois |
| | | B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:00 | |
| now you're just somebody that i used to know.« COUUUUUUUUUUUUUUURS ! » - « Hein ? » - « MAIS TU VAS COURIR OUI BLONDASSE ! » Fallait vraiment cesser de m’appeler blondasse, à un moment donné, j’allais finir par l’immoler par le feu si elle continuait comme ça. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, je m’étais mise à courir sur un parking désert, j’ignorais la raison, mais vu le regard de Scarlett, je savais qu’elle avait fait une connerie. Une bonne dizaine de minutes plus tard, j’étais dans le bois de Bluebell, seule. D’accord, là, je pense que je pouvais, ne serait-ce que commencer, à paniquer. J’étais donc forever alone dans un bois, inconnu au bataillon, essoufflée comme pas permis à attendre mon abrutie de meilleure amie. Depuis notre arrivée aux Etats-Unis, c’était encore plus épique qu’à Londres. Comme nous nous connaissions depuis enfant, c’était plus facile pour nous de vivre ensemble mais parfois, j’avais envie de l’occire sur le champs, juste pour voir. Cela dit, Scarlett était sans doute la personne la plus importante de ma petite vie, c’était la plus tarée aussi mais ça, ce n’était qu’un détail. Et encore une fois, bizarrement, nous avions eu le don pour nous foutre dans la merde. C’est vrai qu’à Bluebell, il n’y avait pas grand chose à faire, pour des citadines comme nous, c’était vraiment étrange. Ce n’était plus la capitale Britannique, c’était plus un genre de village de grands tarés, vous voyez le tableau ? De toutes façons, ici ils étaient tous fous. Soudainement, une blonde surgit de dernière un arbre, peu de gonzesses se baladaient à trois heures du matin, avec plus de cinq mille dollars de fringues sur elle, je savais donc que je n’avais pas besoin de me remettre à courir comme une dératée. « Putain, mais t’étais passée ou ? » Lâcha-t-elle comme si je venais de tuer ses parents. « C’est toi qui me demandes ça ? Tu m’expliques là ? » - « Des mecs bizarres, j’ai pas eu confiance. » - « Qu’est ce que tu as encore fait ? » Croisant les bras sur ma poitrine, le regard suspicieux, j’attendais que mademoiselle Ellison se décide à me dire la vérité. Non parce que faire un mini marathon aussi tard, ce n’était pas vraiment recommandé. « J’ai peut être un peu cherché la merde. » Sans déconner ? Je la connaissais comme si je l’avais tricotée et ça ne m’étonnait pas plus que ça. En général, c’était moi la fouteuse de merde alors ça me changeait de nos habitudes. « Qui fait le malin tombe dans le ravin tu sais. » Dis-je le plus naturellement du monde. Bon, ce n’était pas tout ça, mais il fallait que l’on retrouve notre chemin jusqu’à la maison. Je n’étais pas prédisposée pour le camping et ce genre de truc, surtout qu’avec Scarlett, nous n’étions pas vraiment gaulées comme des boxeurs. « Comment on rentre ? » - « Je pensais que tu savais. » - « Comment tu veux que je sache comment on rentre la forêt ? » - « Bah.. » - « Quoi bah ? » - « Bah quoi ? » - « Quoi ? » Dialogue de sourde, bonjour. Vous voyez, ça c’est Scarlett et moi, on se fout dans la merde pour un rien. On ne s’en sort pas toujours d’ailleurs. « On a qu’à appeler un taxi ! » Mais oui, suis-je bête, un taxi, à Bluebell, à quatre heure du matin, dans la forêt. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt dites moi ? Ah oui, je sais. Autant attendre que les cochons se mettent à voler. « Toi, y a pas de doute, t’es vraiment plus que blonde. » Pour résumer, nous devions faire au moins quinze kilomètres à pieds, parce que madame n’avait pas voulut prendre la voiture. Après ça, on avait rencontré des mecs sympas qui nous avaient emmenées à l’orée de la ville et là… Bah là, fallait se coltiner le chemin, toutes seules, dans la nuit, dans le froid. « Vois le bon côté des choses Slo ! » - « Ah parce qu’il y en a un ? » - « On va pouvoir discuter de Blake ! » Et merde. « Casse toi Roberts. » Soupirais-je pour la millième fois de la journée en tournant le dos à Blake. Le mouton en rut commençait royalement à me casser les pieds. J’avais juste envie de manger en paix, est-ce que j’en demandais trop ? Le sourire en coin de son jumeau en face de moi m’exaspéra tellement que je lui écrasais soudainement le pied aussi fort que possible. « MAIS AIE ! MAIS ÇA VA PAS ! MAIS T’ES UNE GRANDE MALADE ! » Hurla Nolan en se levant comme foudroyé. « Ta gueule Roberts bis. » Ouais, j’étais de très mauvaise humeur ce jour là, encore plus que le jour ou mes parents avaient décidé de se barrer comme ça, sans crier gare. Scarlett éclata de rire avant de replonger sa tête dans son bouquin de maths en voyant mon regard. « Pourquoi tu t’entête ? Tu sais qu’un jour toi et moi… On sait pas vraiment s’qui va s’passer. » Murmura Blake avec un sourire enjôleur. « Qu’est ce que tu comprends pas dans la phrase : va te faire foutre Blake ? » Lâchais-je rageusement en mordant dans la pomme qui me servait de déstressant. « Tu continues, j’te la fous dans le cul, ça te va comme ça ? » Scarlett éclata une nouvelle fois de rire devant le regard dépité du jeune homme. « Non mais c’était drôle… » Riposta-t-elle devant ma mine blasée. « Sérieux, c’est marrant… NOLAN MERDE ! » - « Ah oui oui, je rigole encore ! » - « Vous avez tous décidé d’être cons aujourd’hui ou quoi. » Je suis du genre tigresse hyperactive lorsque je suis de mauvaise humeur, en général je ne sors pas de chez moi, mais allez donner cette excuse à vos prof pour ne pas aller en cours. Me levant aussi sec, je sortais de la cafétéria en essayant de reprendre mes esprits. J’avais besoin d’une clope, c’était la seule chose à laquelle je pensais. Je ne savais pas du tout ce que Roberts bis 1.0 me voulait, c’était le flou artistique. J’avais vraiment pas la tronche de la gonzesse qui se laissait tirer une nuit et au revoir c’était sympa. J’avais tout de même un minimum de respect pour moi même, merde, fallait pas déconner. J’étais amie avec son jumeau depuis mon arrivée à Bluebell, bizarrement, Nolan avait presque l’air normal face à lui. Croyez moi, Robert 2.0 était tout sauf normal, déjà son histoire de mariage à la con était plus que douteuse. Toujours est-il que j’étais sur le terrain de foot, une clope à la bouche, allongée à regarder les nuages passer lorsque quelqu’un s’allongea à mes côtés. « Blake, c’est pas le moment, lâche moi la grappe, s’il te plait. » Murmurais-je alors. Pas la peine de lui gueuler encore plus dessus que précédemment, ça avait l’air de l’exciter totalement. « Passe moi ta clope blondasse. » Susurra Scarlett avec un grand sourire collé sur le visage. « T’es méchante avec lui tu sais. » Enchaina-t-elle en tirant sur la cigarette comme une dégénérée. Je n’étais pas méchante, j’étais méfiante, il y avait tout de même une sacrée différence. « Il est con, j’y suis pour rien, c’est congénitale ce genre de choses. » - « Tu rates un truc. » - « Dixit celle qui est mariée à un mec alors qu’elle s’en branle totalement. » - « Je t’emmerde. » Esquissant un sourire je haussais les épaules sans savoir quoi dire. C’était relativement compliqué, entre Nolan qui ne disait rien, la force tranquille, et Scarlett qui s’entêtait à me coller avec le jumeau diabolique, ça devenait devenu un petit peu déprimant. « Allez viens, on a cours. » Lâcha alors mon amie en m’embarquant dans sa course. Super, elle était vraiment tarée cette petite. Arrivées dans la salle, je me retrouvais face à Satan. Il me collait aux basques, c’était pas possible autrement. « Tu me suis ou quoi ? » Demanda-t-il avec un sourire presque carnassier. Non pas là non. Soupirant en me détournant du jeune homme, je cherchais une place aussi loin de lui que possible. « Tu pourras pas m’échapper longtemps tu sais. » - « Oh ta gueule. » Ça, c’était fait. « Sloane ? » Mes yeux étaient en train de fondre. Haussant un sourcil, j’hésitais à dire à cette jeune fille que les cheveux rouge/rose étrange c’était passé de mode. Toujours est-il que son regard d’écureuil psychopathe me fit l’effet d’une douche froide. Dés le matin comme ça, ce n’était pas extraordinaire. « Oui ? Tu es… » Me mordant la lèvre inférieur, j’essayais de recentrer mes souvenirs histoire de voir si je la connaissais ou non. Mais quelque chose me disait que jamais, au grand jamais, je n’aurais pu oublier une couleur de cheveux aussi ignoble. « On ne se connaît pas. » Ah. C’était donc ça. « Certes… Que puis-je faire pour toi ? » Un sourire colgate collé sur le visage, je commençais à me demander pourquoi tout le monde m’abordais comme si c’était la chose la plus normale du monde. Ils étaient tous complètement fêlés dans cette ville. « Blake Roberts, tu vois qui c’est ? » Rangeant mes livres dans mon casier, j’esquissais un sourire. « Ça me parle oui. » Pourquoi tout le monde s’évertuait à me parler de Satan, c’était quoi le problème avec le mouton. Comme si ils s’étaient tous donnés le mot. Laissez moi tranquille bordel. « T’en approche pas, c’est pas un mec pour toi. » Ouh, jalouse la morue ? Fermant le casier d’un coup sec, un rire s’échappa malgré moi de ma gorge. « Bien que j’apprécie cette petite mise en garde, je ne suis pas sûre que ça te regarde ma grande. » - « Si justement. Ça me regarde, tout me regarde. » - « T’as pris option grande malade psychotique pour ton bac toi ? » Lâchais-je soudainement en écarquillant les yeux. J’avais déjà du mal avec le fait que tout le monde connaisse mon prénom, alors si en plus on venait me prendre la tête avec Roberts 1.0, j’allais réellement mal le vivre. Sentant une main dans mon dos, je me retournais avec plus de surprise que prévu. Nolan, Roberts 2.0, le plus mignon de la fraterie. « Va jouer au bac à sable Robyn, taille la route casse noisette tu seras mignonne. » Lâcha-t-il soudainement. Bonjour, oui ça va et toi comment te sens-tu aujourd’hui ? La voyant s’éloigner sans un mot, je me détournais afin de faire face au jeune homme. « C’est qui cette psychopathe ? » - « Une psychopathe. Elle voulait quoi ? » - « Me mettre en garde contre ton précieux frangin. » - « L’écoute pas, elles sont toutes barges ici. » - « Doit bien avoir une raison à ça mon grand ! » Dis-je en ébouriffant ses cheveux avant de partir pour mon cours de biologie. J’avais eu mon quota de psychologie pour la journée. « SLOANE ! » Oh non. Pitié. Pas lui. Tuez le, faites quelque chose. « Oh allez Bradsburry ! » Apparaissant devant moi comme par enchantement, un sourire aux lèvres, Blake avait l’air de très bonne humeur, c’était très mauvais pour moi ça. « Qu’est ce qu’il me veux encore le mouton ? » - « Toi, moi, le terrain de foot, maintenant. » - « Va crever. » Reprenant mon chemin en feignant de ne plus le voir, je cherchais vainement cette putain de salle de cours. Le sentant arriver à ma hauteur, je fermais les yeux un quart de seconde pour ne pas lui en coller une. « Ton fan club se porte pâle en ce moment pour que tu me gonfles à ce point là ? » Je me trouvais relativement diplomate pour le coup. « Tu as eu l’occasion de les rencontrer ? » Un sourire enjôleur, il se plaça devant moi, me barrant le passage. Pourquoi c’est toujours moi. Secouant la tête, je poussais un soupir résigné. C’était pas tout ça, mais avec ses conneries, je ne savais vraiment pas ou je me trouvais. J’avais du mal avec ce lycée, il avait beau être petit, ce n’était vraiment pas mon univers. Londres avait le don de me manquer parfois, pour des choses réellement anodines. « Bien, t’es mignon, t’es sympa, mais j’ai cours. » - « Tu admets enfin ma beauté. C’est bien, c’est la nouvelle étape, l’acceptation. » - « Tu prends enfin conscience que je suis en deuil de ta personne, c’est bien, je suis fière de toi. » Dis-je en posant une main sur son épaule, un regard compatissant plus tard, je le laissais dans son délire. Il aurait dû se coller avec la grande malade de tout à l’heure, ils n’étaient pas tout à fait finis, ça devait tisser des liens. « Tu sais que je t’aurais Bradsburry, tu ne pourras pas résister longtemps ! » Cria-t-il avec un petit sourire. Haussant les épaules, je me retournais une dernière fois. « Essayes encore Roberts. » J’ai une volonté en mousse. Mais la vieille mousse. Celle rongée par un hamster anémique et hyperactif. Je ne suis même pas en mesure de comprendre qu’est ce qui a fait, dans mon chemin personnel, que j’en arrive là. À la base, Blake n’apparaissait pas vraiment dans l’ordre de mes priorités. Tout ça, c’était de la faute de Scarlett et Nolan, voilà tout. Ils complotaient contre moi depuis le début de l’année ces deux abrutis, et ça a rudement bien marché, je devais avouer que je n’avais carrément rien vu venir. Résultat des courses, j’avais accepté l’invitation de Roberts 1.0, autant dire que j’étais potentiellement dans la merde. Cela faisait des mois que je repoussais ses avances et soudainement, j’avais cédé. Quelque chose me disait que la pression de Scarlett et Roberts 2.0 n’était pas la seule chose qui m’avait donné envie de connaître bouclette. Il avait eu un tel acharnement à ce que je ne lui jette ne serait-ce qu’un regard, que je devais avouer être quelque peu troublée. Je ne comprenais pas tout à fait ce qu’il me voulait ou ce qu’il pouvait simplement me trouver, mais j’avais le sentiment qu’il n’était pas aussi méchant qu’on avait pu me le dire. Du moins, c’est ce que j’essayais de me dire. Tout ça, c’était parti d’un plan démoniaque de Scarlett, non contente d’être mariée au frangin – certes ce n’était par amour mais tout de même – la voilà qui s’était fait pour cheval de bataille de me caser avec le jumeau maléfique. Comme si j’avais que ça à foutre. Bon, d’accord, j’avais vraiment QUE ça à foutre. Elle n’avait pas vraiment l’air d’avoir saisi à quel point je ne voulais pas être associé à ce grand malade. Il me rendait dingue, et pas vraiment comme je l’aurais voulus. Sa réputation n’était pas extraordinaire, mise à part le fait qu’il baisait tout et n’importe quoi, je n’en savais pas plus à son sujet. Pourtant c’était clair, je ne souhaitais pas être l’énième gonzesse dans son petit calepin. Ma meilleure amie était persuadée que j’exagérais tandis que le jumeau faisait tout pour que nous nous retrouvions rien qu’à deux. Bien le complot, super sympa. Donc en gros, dire que nous ne sommes pas intéressée, tout le monde s’en branle. J’avais des amis étranges, qu’est ce que vous voulez que je fasse avec ça ! Cela dit, Nolan semblait vraiment motivé à ce que je laisse une chance à son frère, il en avait même la furieuse envie. Alors j’avais dit oui. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’ai vraiment pas de réponse à fournir pour ma défense. « IL EST LÀ, IL EST LÀ, IL EST LÀÀÀÀÀÀÀ ! » Scarlett me secouait comme un prunier en sautant tel un caribou, m’entrainant jusqu’au salon, elle me regarda une dernière fois avec un air maternel qui me fit très peur. « T’es belle ma Slo, bon, tu restes gentille, t’es sympa avec lui et tu évites de le transformer en descente de lit. » - « T’as finis maman ? » - « C’est important ! » - « Tu fumes, tu te piques, tu regardes les Goonies ? C’est Blake, BLAKE ROBERTS, tu vois ce que je veux dire ? » Elle éclata de rire avant d’ouvrir la porte avec un grand sourire, mon Dieu, tuez moi en fait, je ne suis pas prête psychologiquement parlant. Scarlett m’envoya littéralement hors de la maison avec un coup de pied aux fesses. Merci hein ! Blake était devant sa voiture, tel un héros, ou tel un connard des films des années quatre-vingt, les lunettes de soleil vissées sur le nez et les cheveux au vent. Dans ce cas précis, il ne pouvait pas avoir les cheveux au vent, c’était physiquement impossible. « T’es vraiment bonne aujourd’hui ! » Gros blanc. Je lui laissais cinq minutes pour réfléchir à sa connerie. « Belle ! Je voulais dire belle, je te jure que je voulais dire belle… » Rattrape toi va. Passant une main dans ses cheveux, je haussais les épaules avec un petit sourire. Ne pas être mesquine, pas dés le début. « Tu m’emmênes ou ? » - « Ça, c’est une surprise. » Je crois que j’étais dans la merde.
Dernière édition par B. Sloane Bradsburry le Dim 27 Jan - 18:28, édité 8 fois |
| | | B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:01 | |
| now you're just somebody that i used to know.« Bonjour Bluebell ! J’espère que ce petit Paramore vous aura bien réveillés, c’est une belle journ… » - « Mais tu vas la fermer ta gueule connard. » Maugréais-je en tapant de toute mes forces sur mon réveil. Me levant avec un soupir, j’essayais de me faire à la lumière ambiante, j’avais un mal de tête à me l’éclater contre un mur. Des yeux de souriceau congestionné, une clope entre les lèvres, je regardais le soleil se lever avec une émotion beaucoup trop prononcée à mon gout. Mon mec était un gros connard. Mon ex. Encore fallait-il que je me fasse à cette idée. Cela faisait quelques jours seulement que j’avais quitté Blake et pourtant, il ne semblait pas être vraiment d’accord avec cette idée. Non mais eh, c’était vraiment l’hôpital qui se foutait de la charité, c’était lui qui avait merdé, et il essayait encore de se racheter. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi moi, j’étais dans cet état, à l’heure qu’il était, il devait être avec une de ses grognasses. Probablement. J’avais la haine contre lui, pour la simple et bonne raison que non, ne pas vouloir le sucer n’était pas une excuse pour allez s’en taper une autre trois heures plus tard. Scarlett avait essayé de me faire changer d’avis, de me dire que ce n’était qu’un mec, qu’il était con de naissance et que ça n’allait pas s’arranger en vieillissant. Autant vous dire que ça ne m’avait vraiment pas aidée plus que ça. Cela dit, je comprenais à peu près ce qu’elle voulait dire par là, en gros : fuis c’est un gros connard. Enfin, non, ça c’est ma version. Elle, c’est plus du genre : mais faut lui laisser une chance ! Elle est bien mignonne, elle est bien sympa, mais il avait usé tout son quota de nouvelle chance. J’avais assez donné et j’étais épuisé, voilà, c’était ça. Il était devenu épuisant, parce que à force de le voir avec son regard de chien battu, ses excuses à tire la rigot et son sourire de bébé loutre, je devais prendre sur moi. Encore plus que d’habitude. Je savais que je ne devais pas lui pardonner cela et pourtant, mon cœur me disait totalement autre chose. Ouais mais celui-là, il ne voyait que ses magnifiques yeux, son sourire à tomber, sa voix, sa façon de se mouvoir, ouais bref, mon cœur, il n’aura pas le dernier mot, jamais. C’était comme ça, même si je devais oppresser Scarlett à vie parce qu’il me manque, je ne dirais rien. Pas cette fois, ça m’avait fait trop mal de me rendre compte que finalement il n’avait jamais changé, que j’avais été vraiment trop stupide de céder. Il fallait dire qu’il était vraiment tenace comme bonhomme, c’était plutôt compliqué de l’éviter. C’était trop facile de se dire désolé. Ça ne changeait rien du tout.
Scarlett avait le regard d’une maman désabusée. Elle ne parlait plus depuis près de vingt minutes mais je savais parfaitement ce qu’elle pensait. Elle avait envie de m’en coller une, voilà la vérité. Les yeux rougis, les lèvres mordillées depuis plus de trois jours, je devais avouer que j’étais perdue. Plus que perdue, c’était une sensation que je n’avais jamais ressentie, c’était comme un trou béant dans ma poitrine. Tirant sur ma cigarette, je n’osais pas regarder mon amie, peut être parce que je pouvais sentir sa colère, ou peut être parce que je n’avais pas envie d’entendre encore une fois sa leçon de morale. Ouais, j’avais peut être merdé, mais cette fois-ci, je ne pouvais pas laissé passer. J’étais du genre rancunière, mais pas rancunière laïque, c’était une tare, je n’arrivais pas à pardonner facilement. Ça n’avait jamais été le cas, à aucun moment de ma courte vie. Il y en a qui disait que j’avais une âme de mille ans dans un corps de dix-huit. C’était peut être vrai. Blake avait foncièrement merdé. Il fallait arrêter cette manie de toujours tout me prendre en pleine poire. J’étais du genre à trouver des excuses à tout va, parce que j’étais amoureuse, que je ne voulais pas interpréter les choses de manières excessives. Mais quand on vous trompe, il n’y a plus d’excuses, ou alors c’est que vous êtes vraiment timbrés. Les Roberts, ils ont un gêne en moins, ou en plus, ou je ne sais pas, mais ils sont foncièrement cons. C’est un fait, ce n’est plus à prouver. Mais les jumeaux de la fratrie.... Ce sont les pires. Entre le premier qui était marié. Oui, Nolan, marié, à dix-huit ans. Le plus drôle dans cette histoire était sans doute le fait qu'il en aimait une autre. Le genre d’histoire farfelue qui vous donne mal à la tête en trois secondes. Moi, j’avais hérité de l’enfoiré. Charmant. À cette heure-ci, je ne savais plus si tout ce qu’il avait pu me dire, ses discours à l’eau de rose avait été pensés, ne serait-ce qu’une fois. Blake, il avait la réputation que toutes les filles du monde craignent. Ou aiment, ça c’est en fonction du degré d’ouverture de vos cuisses. Il se tapait tout ce qui pouvait bien bouger, je vous assure que lors de votre premier jour de lycée, lorsque une inconnue vous fait un topo sur la bête, vous l’évitez comme la peste. Je m’étais juré de ne pas foutre un pied chez lui, jamais. J’ai plutôt pas mal résisté vu que j’en ai foutu deux. Scarlett elle, elle avait tout fait pour me convaincre que c’était un mec bien, tout le délire, moi je savais juste que c’était un connard. Concrètement, être la millième sur le tableau de chasse, ça ne donne pas vraiment envie. En tout les cas, j’avais fini par céder. Ouais, j’ai cédé. Comme une abrutie finie. Pas la peine de demander pourquoi, je ne sais pas du tout. J’étais tombée amoureuse, ça doit compter. « Et tu vas faire quoi ? » La voix de la petite brune me fit l’effet d’une douche froide. Sortant de ma torpeur, je me contentais d’hausser les épaules en soupirant. Vous voyez le tableau ? Ce jeune homme est dangereux. Bon, peut être pas vraiment dangereux, mais c’est un con, moi j’suis pas la bonne poire de service. « Tu sais, il est pas bien méchant. » - « Il s’est tapé quelqu’un d’autre Scar', il est pas allez acheter des bonbons auxquels je suis allergique, IL A BAISÉ UNE AUTRE GONZESSE ! » Elle est un peu dure de la feuille, faut pas lui en vouloir. « Rentres chez toi Blake. » Murmurais-je en me levant des escaliers comme électrifiée à la vue du jeune homme. Jetant ma cigarette sur la route, je me retournais afin ne plus avoir de contact visuel avec lui, c’était au dessus de mes forces. « Attend ! Slo’, s’il te plait, il faut qu’on parle. » Non, pas là non, j’ai pas la foi, j’ai envie de vomir alors rentres chez toi et ne me gonfle pas. J’allais pour ouvrir la porte de la maison lorsqu’il me prit par le bras. « Ouuuuuh, ne me touche pas. » Dis-je en me dégageant immédiatement. « Qu’est ce que tu veux ? » Enchainais-je alors en croisant les bras sur ma poitrine, je le connaissais, il n’allait pas me lâcher la grappe de si tôt. « Je.. Je suis désolé. » - « Woa, ça change tout là, je me sens soudainement mieux. » Ricanais-je en secouant la tête. Non mais sincèrement, qu’est ce que vous voulez que je fasse de lui ? Trois semaines. Trois semaines que je faisais tout pour l’éviter, Scarlett me faisait office de bodyguard et elle me couvrait tous les jours avec des excuses idiotes lorsqu’il se pointait à la maison. Je n’avais pas envie de le voir, d’entendre ses excuses bidons et de sentir mon cœur se détruire à chaque fois. « S’il te plait, Sloane, je sais que j’ai fait le con, j’aurais pas dû, mais tu me connais, je suis… Comme ça. » Je rêve ou il essayait d’expliquer le fait qu’il était allé tremper son biscuit ailleurs était dû à sa connerie maladive ? « Si t’essayes de t’excuser, c’est vraiment raté. J’ai pas le temps, rentres chez toi. » Répétais-je comme pour me convaincre que c’était la meilleure des choses à faire. « Fais attention, je vais me mettre à chanter ! Voir même à danser, là tout de suite ! » Cria-t-il lorsque je fus sur le pas de la porte. Chanter ? Sérieusement ? Il avait fumé ou quoi ? Imaginer Blake danser c’était quand même tout un concept. « J’ai été assez clair Roberts, je ne veux plus te voir, basta, tu fais ta vie avec tes grognasses et tu me laisses tranquille, c’est trop te demander ? » - « Ben oui, c’est BEAUCOUP trop demandé. » Ah. Oui, là, c’était potentiellement problématique comme situation. J’avais oublié à quel point il était tenace dans son genre, lorsqu’il avait une idée en tête, c’était vraiment compliqué de la lui faire oublier. Il n’avait pas l’air de comprendre, tout cela lui passait au dessus du cigare comme si ce que je pouvais ressentir ne représentait rien. C’était un égoïste notoire, ne pensant qu’à sa gueule et qu’à son propre confort, les autres, il n’en avait rien à foutre. Il n’en avait strictement rien à foutre de moi. « Que tu comprennes bien quelque chose, t’es allé voir ailleurs, tout ça que parce que ton ego surdimensionné n’a pas supporté qu’une seule fois je te dise non. Ça veut tout dire, continues de penser uniquement à toi et fais moi une faveur, laisse moi tranquille. » Bien Sloane, t’es restée polie, t’aurais pu lui foutre ton poing dans la gueule mais non. Remarquez, ça pourrait me faire du bien qui sait. « Arrête de m’éviter… » Euh, je ne crois pas non. Ça ne va pas être tout à fait beaucoup trop possible. Éclatant de rire, je sentais malgré tout les larmes me monter aux yeux. « Tu peux toujours courir. » - « Je pourrais même faire un marathon, non, tout les marathons du monde ! » Répliqua-t-il aussi sec. D’ordinaire, j’aurais éclaté de rire. Mais pas là, non là, j’avais envie de crever. La vérité, c’est que de la voir planté là me faisais mal. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir ressentir une chose pareille. Je me sentais de plus en plus mal, j’avais l’impression que mon cerveau faisait la danse du slip tout en faisant le tour du monde. Vous voyez le tableau ? La sensation que vous vous mangez la pire gueule de bois du monde ? Beh c’était moi là, tout de suite. Passant une main sur mon visage, je me sentais faiblir de secondes en secondes. « Désolée Blake. » Murmurais-je avant de me jeter littéralement dans la maison pour finir au toilette le reste de la journée.
Allongée sur le carrelage de la salle de bain, j’essayais de me concentrer sur le fait que non, je n’allais pas crever tout de suite. Je me sentais faible, vide, malheureuse et surtout malade. Les pas dans les escaliers me firent l’effet d’une bombe. Scarlett était rentrée, elle devait avoir reçu mon message lui disant que j’étais en train de me laisser mourir pour de bon. La blondinette tambourina contre la porte comme une psychopathe. « Ouvre, Sloane, fais pas de connerie, j’appelle l’inspecteur Gadget, Goldorak, Jean-Jacques Goldman, je te chante Petite Marie si tu veux, mais ouvre moi ! » Gné ? Mais ils ont tous craqués leurs slips aujourd’hui ? Me levant difficilement, j’ouvris la porte avant de me laisser tomber au sol. « T’es vraiment trop conne ! » Dis-je faiblement avec un petit sourire. « Je savais que la menace de Goldorak allait te faire changer d’avis. » Ajouta-t-elle avant de s’asseoir à mes côtés. « Tu voulais pas… Tu vois, quand même, rassure moi… » Je rêve ou elle me prenait pour une suicidaire notoire ? « Mais non, je suis juste malade, t’es bête toi. » Répondis-je en collant mon front contre le marbre glacé de la pièce. « Je suis en train de crever, c’est mon karma, le karma c’est de la merde, parce qu’il sait que j’aime trop ce gros connard et voilà, il me punie. JE SUIS PUNIE ! » - « Mais non, mais non. » Passant une main sur mon dos, elle me souleva jusqu’à elle. « Ça va passer, ça doit être le manque de sommeil. » Ouais, ou le karma. Le karma ça ne pardonne pas du tout. « Je suis en train de mourir je te dis. » Marmonnais-je en fermant les yeux. « Aller voir un médecin c’est pas dans tes priorités ? » Secouant la tête à la négative, je voulais simplement dormir, que ce mal de ventre à la con disparaisse et que je puisse enfin passer à autre chose. « J’ai vu Blake, avant. » À peine cette phrase prononcée, je finissais la tête dans les toilettes, c’était charmant. « Ma vie est nuuuuuuuuuuuulle ! Ma vie c’est de la grosse meeeeeerde ! » Hurlais-je en m’étalant de tout mon long sur le carrelage. Laissez moi crever, laissez moi crever ici comme une malpropre, je veux décéder, maintenant, achevez moi, abrégez mes souffrances, que quelqu’un fasse quelque choses. Lançant un regard implorant à Scarlett, je passais mes mains sur le visage, le dégageant de mes cheveux qui avaient décidés de faire leur vie. « Tue moi, éclate moi la tête contre baignoire, noie moi, je sais pas, n’importe quoi, mais fais le. » - « Ta gueule Sloane, ça va passer, viens là je t’emmène dans ton lit. » - « Nooooooooon, laisse moi dépérir comme une vieille chaussette. » - « Bon écoute moi Bradsburry, c’est pas comme ça que tu vas pouvoir pardonner à Blake, alors hop dans ton lit et tu réfléchis à quoi faire. » - « J’vais vomir. » Pour la millième fois, j’essayais de me concentrer. Le pouvoir du mental vous connaissez ? C’est de la merde. Ça n’existe pas du tout, du tout, du tout. « T’as mangé quoi aujourd’hui ? » - « Rien. » - « Et hier ? » - « Rien… Je suis malade, complètement malade, je meurs. » - « Slo’, je voudrais pas t’inquiéter, mais si ça dure encore, va falloir voir un médecin, tu peux pas rester dans cet état. » Si j’avais su à quel point elle allait avoir raison, je me serais vraiment éclaté la tronche contre la baignoire.
Dernière édition par B. Sloane Bradsburry le Sam 26 Jan - 13:20, édité 2 fois |
| | | Invité home sweet home. welcome to bluebell! | Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:02 | |
| Je dois venir laisser ma trace ici moi (a) |
| | | B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:13 | |
| Tu n'avais pas le choix en effet |
| | | R. Blake Roberts home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : Harry Styles, aka Ultimate Choucroute ♥ ▲ MESSAGES : 769 ▲ CRÉDIT : free fallin' ♥ || tumblr
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:30 | |
| |
| | | B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 11:36 | |
| |
| | | R. Blake Roberts home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : Harry Styles, aka Ultimate Choucroute ♥ ▲ MESSAGES : 769 ▲ CRÉDIT : free fallin' ♥ || tumblr
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 12:01 | |
| FAISONS L'AMUUUUUUUR |
| | | B. Sloane Bradsburry home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : pixie lott. ▲ MESSAGES : 486 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; shiya - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: erased memory. (sloane) Sam 26 Jan - 12:23 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé home sweet home. welcome to bluebell! | Sujet: Re: erased memory. (sloane) | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|