E. Satine Williams home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : dianna agron. ▲ MESSAGES : 396 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; lonely hell - signature ; tumblr.
| Sujet: all the undisclosed desires. (satine) Sam 26 Jan - 11:03 | |
| eden, chanelle arizona evy skylar, satine williams
you can't carry it with you if you want to survive. NOM ◆ williams. PRÉNOMS ◆ eden, chanelle arizona evy skylar, satine. ÂGE ◆ vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◆ le vingt-huit avril mille neuf cent quatre vingt-neuf, Leicester, Irlande. NATIONALITÉ ◆ irlandaise et américaine. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE ◆ avocate le jour, call girl la nuit. SITUATION AMOUREUSE ◆ floue. ORIENTATION SEXUELLE ◆ jusqu'à preuve du contraire, je suis hétérosexuelle. GROUPE ◆ wild heart.
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and you, behind the screen.
PSEUDO/PRÉNOM : morgane/love.disaster. ◆ ÂGE : majeure, vaccinée . ◆ PRÉSENCE : à peu près tout les jours. ◆ OÙ TU AS CONNU LE FORUM : really ? ◆ CRÉDIT DE LA FICHE : moi-même et tumblah. ◆ UN DERNIER MOT : . - Code:
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<span class="taken">dianna agron</span> ◇ e. satine williams
Dernière édition par E. Satine Williams le Lun 28 Jan - 6:30, édité 1 fois |
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E. Satine Williams home sweet home. welcome to bluebell!▲ CÉLÉBRITÉ : dianna agron. ▲ MESSAGES : 396 ▲ CRÉDIT : (c) avatar ; lonely hell - signature ; tumblr.
| Sujet: Re: all the undisclosed desires. (satine) Sam 26 Jan - 11:03 | |
| now you're just somebody that i used to know.La première chose – ayant toute son importance – que vous devez savoir sur moi, c’est que je suis une pute. Je n’arpente pas les trottoirs en attendant que ça se passe non, ce n’est pas genre. Je suis ce qu’on appelle communément, une escort-girl. En gros, je suis une prostituée de luxe et croyez moi, je ne suis vraiment pas à plaindre. Certains m’appellent salope, d’autres pute ou bien trainée mais je suis bien au dessus de tout ça. Aimer le sexe ne fait pas de vous une trainée, le problème avec les autres, c’est qu’ils n’ont pas tous l’ouverture d’esprit que vous attendez. Eh oui, navrée mesdames, mais l’ouverture d’esprit ne s’arrête pas à une plaie béante au crâne. Je ne me soucie pas énormément de ce que l’on peut penser de moi, j’y passerais beaucoup trop de temps et le temps, c’est de l’argent. Je ne fais pas partie de ces agences qui vous envois en pâtée à n’importe qui, je connais mes clients, tous scrupuleusement répertoriés. Croyez moi, pour éviter les ennuis il vaut mieux être organisée. Je ne me considère pas vraiment comme une fille de joie, j’ai dépassé ce stade, voyez-vous, je vois mon travail comme une sorte de service public. Il m’arrive de passer plus de temps à parler avec les hommes qu’autre chose, cela leur fait du bien de parler avec une inconnue. L’inconnue en question est pourtant beaucoup plus chère qu’un psy. Cela doit être dû à l’attrait de la chaire, quelque chose dans ce gout là. Cela dit, je ne comprendrais jamais le fait d’aller voir une prostituée si ce n’est pas pour prendre son pied. Concrètement, certains sont étranges, d’autres plutôt sympathiques, ça dépend de mon taux de chance. Beaucoup de personnes me demandent pourquoi je fais ce travail, si ce n’est pas dégradant, si je ne me sens pas sale. Avant, non, je n’y pensais absolument pas. Si quelqu’un m’avait trouvé un job qui payait aussi bien tout en ayant aussi peu d’heures, j’aurais peut être réfléchis. Mais ça n’avait jamais été le cas. Je gagnais ma vie aussi bien qu’un des PDG que je pouvais voir défiler devant la City. Aujourd’hui, c’est devenu différent. Aujourd’hui je continue mon job, mais je ne ressens plus la même chose. Être amoureuse, c’est la merde, c’est un fait. Dans mon boulot, il n’y a pas de place pour l’amour, ce sont des conneries, une perte de temps. Malheureusement, parfois, vous ne pouvez pas tout contrôler. À ce moment précis, vous vous sentez désemparée. À ce moment précis, vous devez faire un choix. « Mais pourquoi tu ne veux pas me présenter à ta famille ? » - « Parce que tu es une pute Serena. » - « T’en est une aussi j’te rappelle. » - « Mais ils ne le savent pas, et c’est différent, tu sais que je ne mélange pas travail et famille. » - « C’est parce que je ne suis pas anglaise c’est ça ? » - « Oh je t’en prie, arrête avec ton complexe à la con. » Serena lâcha un soupir en se laissant tomber sur le canapé. Sa nouvelle lubie en date était de pouvoir faire partie de ma famille, ce n’est pas que cette idée me déplaisait, simplement, je ne voyais pas trop de quoi elle allait bien pouvoir leur parler. J’avais assez de mal à tenir le coup lors des réunions familiale alors une inconnue. Je doutais sincèrement qu’elle puisse rester stoïque face à tout ça. Elle était encore jeune, fraichement arrivée du pays de Galle, elle faisait ça pour l’argent, parce qu’elle aimait ça, parce qu’elle ne se voyait pas faire autre chose. Alors elle avait décidée de devenir escort-girl, comme ça, du jour au lendemain. Malheureusement pour elle, elle faisait une véritable fixation sur le fait d’être galloise, comme si quelqu’un allait lui demander sa carte d’identité à tous les coins de rues. Serena faisait partie de ma vie depuis quelques mois seulement et pourtant, je la trouvais tellement attachante que je n’arrivais pas à être désagréable avec elle. Du moins, lorsqu’elle ne le méritait pas. Elle me prenait un peu pour son mentor. Honnêtement, je n’étais pas vraiment sûre que qui que ce soit avait vraiment besoin d’un mentor en matière de sexe mais soit. Pour être tout à fait sincère, avoir des amies lorsque l’on fait ce métier, c’est beaucoup plus compliqué que prévu. Personne ne vous connaît réellement au final, et devoir inventer des excuses bidon dés qu’il y a un rendez-vous qui se profil, ce n’est pas extraordinaire. Serena était allongée sur le lit, jouant avec la couverture, son regard en disait long. « Tu sais très bien que je t’aime beaucoup, t’imagines pas des choses stupides. » - « C’est juste que j’avais pensé avoir une implication dans ta vie c’est tout. » - « Mais qu’est ce que tu veux leur dire ? Mon père s’imagine qu’à la suite de mes études j’ai été embauchée dans un cabinet, si il apprend que tout ça c’est du vent, il me tuera probablement. » Lâchais-je platement en rangeant mes vêtements. Faisant la moue, je regardais mon amie qui passait soudainement bien rêveuse. « Tu crois que, cette fois, il te retirera réellement de l’héritage ? » - « Il me tuera, pour de vrai. » Je savais que je n’exagérais pas. C’était soit moi, soit mon père, dans les deux cas, on serait vraiment moins nombreux dans la maison. Je vous arrête de suite, je n’étais pas venu à Londres dans le but de devenir une prostituée, loin de là, ça n’avait jamais été dans mes plans d’avenirs. Bien au contraire. Je venais d’une famille plutôt aisée, je n’avais jamais manquée de rien. Cependant, mon père n’avait pas apprécié que je quitte mon Irlande natale pour découvrir de nouveaux horizons et avait bloqués tout mes comptes, sans me donner plus d’explications. Alors j’avais fait des études de droit, comme il l’avait toujours voulut, ce qui avait eu pour effet de calmer son désarroi à mon égard. Simplement, il était arrivé un moment ou je n’avais plus les moyens de payer quoi que ce soit, bien trop fière pour demander quelque chose à ma famille après cette mise à l’écart, j’avais été contrainte de trouver quelque chose ne me prenant pas trop de temps. Voilà comment j’en été arrivée là, un manque cruel de ressources. Toujours est-il que mon statut n’était pas à plaindre, je n’étais comme ces filles de l’est qui se font martyrisée par leur mac, qui se drogue et boivent pour oublier. Parce que, avouons le, c’est malheureusement monnaie courante à Londres. C’était un choix de vie, ce n’était pas le meilleur, je devais en convenir mais ce n’était pas non plus le pire. Je ne comptais devenir une maquerelle, ni continuer cela durant toute ma vie. J’avais des comptes en banques plus que remplis, il fallait simplement que je fasse mes preuves devant mon paternel. Malheureusement, je n’étais pas du tout ce qu’il souhaitait mais c’était ainsi que je m’étais sortie de mes problèmes, grâce à tout ça. J’avais commencé au sein d’une agence, en règle général, vous ne voyez jamais de pauvres petites filles perdues, c’est même tout le contraire. Des jeunes femmes maitre de leurs vies, de leur sexualité qui n’ont rien à cacher. Cependant, travailler pour quelqu’un est éreintant, vous devez vous plier aux règles, aux idées, aux clients, et croyez moi, ce n’est pas le plus exaltant.
Assise en tailleur sur le lit, cela faisait près d’une heure que je regardais Blane faire les cent pas. Non pas que je commençais à avoir froid comme ceci, en sous vêtements, mais c’était un peu le ressenti que j’avais. Me faufilant de l’autre côté du lit afin d’allumer le chauffage à fond, je posais mon regard sur mon client préféré. Il n’était pas comme les autres, il était réellement différent. C’est dans ce genre de moment que vous vous rendez compte qu’il y a un problème. Je tombais amoureuse de lui, comme une idiote, comme une bleue. Alors que je savais pertinemment que je ne pouvais pas me permettre de penser à ça. J’étais une pute, point à la ligne, personne ne voulait de ça, ni maintenant, ni jamais. Faisant volte-face, s’allongeant à mes côtés, il semblait être dans un autre monde. « Aidez moi, s’il vous plait. » - « Eh bien, ce n’est pas compliqué, il faut lui dire ce qu’elle attend depuis longtemps, un je t’aime que vous pensez réellement. » - « Je… Je t’aime ? » - « Non, pas comme ça, encore. » - « Je t’aime ! » - « Encore. » - « Je t’aime.. Peut être.. ? » Éclatant de rire, je secouais la tête avec une mine désabusée. Ce n’était pas de cette façon qu’il allait réussir à récupérer son ex lui. « Essayez de penser à un truc que vous aimez vraiment dans ce cas là, un gâteau au chocolat, un steak, je ne sais pas. » Lâchais-je après quelques minutes de réflexion, après tout je n’allais pas lui faire une psychanalyse, j’étais déjà incapable de prononcer ces simples mots, alors aider quelqu’un, ça allait se révéler bien plus compliqué que prévu. Esquissant un sourire, il haussa les épaules avant de s’allonger sur le dos, observant le plafond avec un certain intérêt. « Je crois que… Je ne suis plus tout à fait sûr de tout ça.. » - « De votre amour inconditionnel ? » - « Elle reste persuadée que je suis amoureux de quelqu’un d’autre, nous savons tout les deux qu’elle a raison. » Je savais parfaitement de quoi il parlais. Je savais aussi que je ne pouvais pas lui répondre ce que je pensais vraiment. Même si j’en mourrais d’envie. « Tu sais très bien que ce n’est pas possible. » Soudainement, plus de vouvoiement, il fallait vraiment cesser avec cette connerie. « Et pourquoi pas ? Tu pourrais tout arrêter maintenant si tu le voulais, mais t’es une flippée de l’engagement, on se voit depuis six mois, six mois que tu ne vois presque plus personne, je te paye simplement pour être sûr d’être avec toi, tu trouves que c’est une vie ? » Il n’avait pas tort. Pas tort du tout. J’avais peur, de tout, de moi, de sortir de cette pièce et d’oublier tout ce que je pouvais ressentir. C’était un jeu, une pièce de théâtre, comme si tout ça n’était que mon boulot. J’avais dérogé à toutes mes règles en rencontrant Blane. « Je pars aux Etats-Unis, tu le sais très bien. » - « Tu sais que je te suivrais. » - « Allons, tu n’es pas si désespéré. » - « Je t’aime. » - « Là, tu l’a bien dit. »
Dernière édition par E. Satine Williams le Mer 30 Jan - 18:46, édité 2 fois |
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